Où est notre mobilisation collective pour diminuer nos injustices structurelles / « structures de péché » ?

Au téléphone, une de mes connaissances partageait sa souffrance de vieillir. Je l’ai accueillie avec empathie là où elle se situait (oui, c’est rude, la décrépitude!). À la fin de l’échange, elle pouvait à nouveau célébrer la Vie bel et bien là, généreusement, en elle.

Peu après ce coup de téléphone, moi, j’étais avec le fait que vieillir est un privilège que n’ont pas ceux qui meurent de faim : plusieurs milliers de morts chaque jour, dont une majorité d’enfants, plusieurs millions chaque année, plusieurs dizaines de millions chaque décennie. Où est-il notre état d’urgence pour les 800 millions de personnes menacées par le manque de nourriture et d’eau potable ?

Sur cette planète, les inégalités consolidées en injustices fauchent chaque jour bien plus de vies humaines que le coronavirus… Face à celui-ci, notre Première Ministre belge disait ce 27/3/20 qu’il semblerait que quelques-uns ne comprennent pas ou font mine de ne pas comprendre la gravité de la situation.  Tout en respectant scrupuleusement les mesures de mobilisation collective, j’exerce mon droit de pensée critique et de recadrage à partir de la vue d’ensemble : où est notre mobilisation collective et notre état d’urgence pour le fléau de nos injustices structurelles, de nos « structures de péché » (Jean-Paul II, Sollicitudo rei socialis, 1985, § 36), qui tue des milliers de fois plus que le coronavirus chaque minute qui passe ?

Feux amor < > Feu âme-mort

La ligne est parfois tenue : 
1) feux de l’amour / amor. 
2) Feu notre âme-mort.
1) Flamme vitale…    vi
2) Flamme fatale…   fa

Le chemin d’Ascension à Pentecôte :
serait-ce mettre les gaz, sans nous la péter =
profiter de la pente pour la côte à  venir ?
Sans nous casser & sans nous démolir ?…
Sans partir, sans fuir & sans nous briser ?…

(Allumer le feu, Johnny Holy Day jauni / joli :
« Il suffira d’une étincelle
Oui, d’un rien, oui, d’un geste
Il suffira d’une étincelle
Et d’un mot d’amour, oui pour
Allumer le feu, allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu, allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Je veux la foudre et l’éclair
L’odeur de poudre, le tonnerre »).

Cher endeuillé, tu n’es pas seul. . . . . . . . —————– Ton deuil est un précieux linceul

Posté en avril 2020, en plein confinement, où les funérailles collectives ne sont pas possibles…

« Ça vient d’un seul coup, ça vient lorsque je me retourne. C’est là que je te vois, dans l’amplitude et l’ouvert du paysage, dans la beauté sans partage de la terre, toi partout à l’horizon, c’est en tournant le dos à ta tombe que je te vois » (Christian Bobin, La plus que vive).

Cueille le jour présent sans t’inquiéter ni du jour ni de l’heure de ta mort et sans t’encombrer des crédulités colportées pour le jour à venir

Déconfinement en vue ?

“Longue-vue, oh ma longue-vue,
dis-moi « pas dix mois » ?!

« Carpe diem, quam minimum credula postero » :
« Cueille le jour présent sans t’inquiéter ni du jour ni de l’heure de ta mort et sans t’encombrer des crédulités colportées pour le jour à venir » (traduction personnelle de Horace, À Leuconoé dans Odes, I, 11, 8, 22 aCn).

« Vis comme si tu vas mourir demain.
Apprends comme si tu vis éternellement » (Gandhi)

La flamboyante Notre-Dame de Paris enflamma les cœurs, en vivant sa Pâques il y a juste un an

La flamboyante Notre-Dame de Paris enflamma les cœurs, en vivant sa Pâques il y a juste un an. Habitant sa rue adjacente, mes amis très chers, Aurélie Chalbos & Antoine Jeangeot, lui offrent un espace d’hommage dans leur cyber-Cité des Consciences ; nous tous pourrons résonner et contribuer (par un message, une prière, une lecture, un poème, une projection de tableau, de photo, un chant, une danse, une musique…). C’est ce soir, entre 19h30 et 21h00. S’inscrire à la visioconférence : https://acielouvertparis.org/…/hommage-notre-dame-de-paris…/. Intervention possible en direct, ou bien enregistrée à l’avance et transmise à antoine.jeangeot@acielouvertparis.org, pour qu’A&A la diffusent ce soir.

Publié le 15/4/2020

La mort creuset de l’Amor

« Tu ne meurs pas de ce que tu es malade,
tu meurs de ce que tu es vivant »
(Michel de Montaigne).

Oui, la mort fait partie de la vie. 

Une maladie = ? Dans quels cas est-ce

-un mal-a-dit (non-dits enkystés) ?

-un mal-à-Dieu (non-respect des lois de la vie) ?

-la moins mauvaise option pour survivre, en situation de déséquilibre ?

-le meilleur moyen pour un organisme de réordonner ses priorités, afin de retrouver la vie ?

-la compagne qui accompagne vers la toute petite porte, quand le temps est venu de quitter cette vie-ci pour goûter à la plénitude de la Vie ?

La maladie n’est-elle pas au service de la vie ?

La mort n’est-elle pas au service de la Vie ?…

Bienvenue à chacune, à la bonne heure !