« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).
« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).
« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).
« La créativité c’est percer le banal pour trouver le merveilleux » (Bill Moyers).
« Il faut avoir une part de délire, c’est la poésie, c’est l’incertitude, c’est l’hésitation, c’est le trouble, et c’est la source de la créativité » (Boris Cyrulnik).
« Aujourd’hui je n’ai rien fait. Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
Des oiseaux qui n’existent pas ont trouvé leur nid. Des ombres qui peut-être existent ont rencontré leurs corps. Des paroles qui existent ont recouvré leur silence.
Ne rien faire sauve parfois l’équilibre du monde, en obtenant que quelque chose aussi pèse sur le plateau vide de la balance »
Peux-tu nouer les liens des Pléiades ou desserrer les cordes d’Orion, faire apparaître les signes du zodiaque en leur saison, conduire l’Ourse avec ses petits ?
Connais-tu les lois des cieux, fais-tu observer leur charte sur terre ? Te suffit-il de crier vers les nuages pour qu’une masse d’eau t’inonde ?
Est-ce quand tu les lâches que partent les éclairs en te disant : nous voici ? Qui a mis dans l’ibis la sagesse, donné au coq l’intelligence ?
Qui s’entend à dénombrer les nues et incline les outres des cieux tandis que la poussière se coule en limon et que prennent les mottes ? » (la Bible, Livre de Job, 38,31-38).
Vive la course de l’ourse dans les airs, sur terre, en rivière…
Éduquer un enfant, n’est-ce pas d’abord honorer, dès le berceau, ses rires émerveillés, qui nous entraînent irrésistiblement dans la plus tendre des danses ? Quel admirable échange il est capable de susciter entre nous, à partir du meilleur en chacun de nous ! Y a-t-il plus croustillante surprise que cette vie qu’il nous apporte d’on ne sait zzoù ?
N’est-elle pas le signe probant que, dès le début de la vie, le bébé est ontologiquement et amoureusement relié à la Vie, et que l’éducation ne peut pas être une œuvre de civilisation à la manière des Occidentaux « civilisant » les nouveaux mondes au XVIe siècle ?
Avec l’intention de vous souhaiter un bon WE, avec pour certains une chouette marche dans les bois / cueillette aux champignons, voici les chaumesqueries qui ont poussé comme des champignons en moi… Bon WE !
Tout ce qui brille n’est pas or,
tout ce qui colle n’est pas goudron,
et tout ce qui l’habille ne fait pas le mou-à-noeud…
Dans le chapitre des apparences trompeuses, il arrive qu’un intelligent paraisse demeuré alors qu’il accueille un demeuré qui arrive alors à paraître intelligent. Demeurons dans l’accueil intelligemment !
Le premier est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac, le deuxième de couac-couac au coin-coin. Carpe diem, au coin du feu !
« Je me sens une femme qui brûle et qui est brûlée par l’Amour » (Les reines noires : Didon, Salomé, la reine de Saba).
« Nul ne peut expliquer ce qui a eu lieu en ces instants ardents, suspendus. Il n’y a plus qu’elle et lui dans cette pièce et sur terre, mais il y a assez d’elle et de lui pour inonder d’Amour le monde » (Marie-Madeleine ou la beauté de Dieu).
« Plus on s’affine en Amour, moins on cherche à capturer. Plus on s’élève dans le ciel de l’Amour et plus la convoitise fait place à l’émerveillement, plus l’être se sent envahi par l’indicible et l’inconnaissable. Et le seul désir est de bénir, de rendre grâce, de se prosterner devant le mystère. Certaines nuits d’amour, loin d’assoupir, éveillent à des réalités infinies et muettes. Et ces beautés éternelles sont gardées par la nuit » (Les soleils de la nuit. Et la nuit comme le jour illumine).
Étape 2 du parcours de formation C-R-I-T-E-R-E : remplacer toute punition par une sanction.
La sanction-réparation (S) se distingue radicalement de la punition-répression (P).
1) S se décide hors crise et se décide avant tout délit < > P se décide après coup ou, pire, sur le coup.
2) S = force de la loi et du droit (dispositif juste, application dépersonnalisée) < > P = loi et droit du plus fort (mesure subjective et arbitraire).
3) C’est l’acte qui est sanctionné < > C’est la personne qui est punie.
4) S réhabilite le contrevenant, le réintègre dans le groupe < > P l’exclut davantage et le détourne de sa responsabilité.
5) La réparation tourne les protagonistes vers l’avenir < > La répression les tourne vers le passé (« tu paies ce que tu as fait », « bien fait pour toi »).
6) S remet les compteurs à zéro, met un terme à la transgression < > P renforce une spirale de violence.
Je développe tous ces points dans La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, p. 70 sq & Le nouveau paradigme de non-violence, p. 154 sq. (disponible http://etiennechome.site/publications-de-fond/sociopolitique/).