Mer mère cauche.mar amer

« Le requin est placé en opposition avec le dauphin. Ce dernier assumant le rôle de sauveur, de guide sur le chemin du retour à la vie, celui du requin ne peut être que la représentation de la mort ou de la menace de mort. Le squale imaginaire proclame la fatalité implacable qui frappe à l’heure de son choix. Comme le crocodile, il est avant tout la dent imparable du destin qui mutile ou tue sans état d’âme et sans culpabilité parce que c ‘est sa fonction naturelle.
Le requin a aussi l’aptitude à représenter la mère-terrible. « Les dents de la mer », l’inconscient collectif se charge d’ une traduction simultanée et notre profondeur entend « les dents de la mère » » (Georges Romey, Encyclopédie de la symbolique des rêves).

« L’homonymie mer/mère joue son double rôle ambigu de mer dangereuse et de mère calmante. De plus, Robbe-Grillet lui-même souligne « l’étymologie du mot cauchemar, dont la racine mare désigne la mer en latin, mais en néerlandais les fantômes nocturnes » (Roger-Michel Allemand, Christian Milat, Alain Robbe-Grillet : balises pour le XXIe siècle, p. 189).

Brexit au fond, aux fonds ?

Le Brexit va-t-il, au fond, nous entraîner aux fonds ? niveler par le bas ?

Exemple de différences culturelles dans le rôle prêté à la loi : 

La loi française interdit de s’embrasser sur des rails.

La loi britannique autorise un homme pris par un besoin pressant d’uriner en public, à condition de viser sa roue de voiture et de garder sa main droite sur son véhicule et autorise une femme enceinte de soulager sa vessie où elle veut, même dans le casque d’un policier si elle en fait la demande.

PS : La loi américaine mène une guerre préemptive contre les virus ; Ie 16 juillet 1969 est votée la « loi d’exposition extraterrestre », interdisant tout citoyen à entrer en contact avec les extraterrestres ou leurs engins spatiaux (Titre 14, Section 1211 du Code of Federal Regulations). Un an d’emprisonnement et une amende de 5000 $ pour tout contrevenant + tout pouvoir à l’administrateur de la NASA pour imposer une quarantaine indéterminée, sous garde armée, qui ne peut être cassée par aucune cour de justice.

Bonté bon thé be good dis

« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).

Créativité en confinement

My name is Kate Weiland. I’m a happy mother of three kids and the creator behind the delicious (and totally ridiculous) photography food series Our family bites (#ourfamilybites).

« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).

« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).

« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).

Fusée dans tous les sens

« Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.

Des oiseaux qui n’existent pas
ont trouvé leur nid.
Des ombres qui peut-être existent
ont rencontré leurs corps.
Des paroles qui existent
ont recouvré leur silence.

Ne rien faire
sauve parfois l’équilibre du monde,
en obtenant que quelque chose aussi pèse
sur le plateau vide de la balance »

(Roberto Juarroz, Treizième Poésie Verticale).

Course de la Grande Ourse

« Le souverain de l’automne

Peux-tu nouer les liens des Pléiades
ou desserrer les cordes d’Orion,
faire apparaître les signes du zodiaque en leur saison,
conduire l’Ourse avec ses petits ?

Connais-tu les lois des cieux,
fais-tu observer leur charte sur terre ?
Te suffit-il de crier vers les nuages
pour qu’une masse d’eau t’inonde ?

Est-ce quand tu les lâches que partent les éclairs
en te disant : nous voici ?
Qui a mis dans l’ibis la sagesse,
donné au coq l’intelligence ?

Qui s’entend à dénombrer les nues
et incline les outres des cieux
tandis que la poussière se coule en limon
et que prennent les mottes ? »  
            (la Bible, Livre de Job, 38,31-38).

Vive la course
de l’ourse
dans les airs,
sur terre,
en rivière…

Qui donne sa langue à qui, chat-pristi ?

Éduquer un enfant, n’est-ce pas d’abord honorer, dès le berceau, ses rires émerveillés, qui nous entraînent irrésistiblement dans la plus tendre des danses ? Quel admirable échange il est capable de susciter entre nous, à partir du meilleur en chacun de nous ! Y a-t-il plus croustillante surprise que cette vie qu’il nous apporte d’on ne sait zzoù ?

N’est-elle pas le signe probant que, dès le début de la vie, le bébé est ontologiquement et amoureusement relié à la Vie, et que l’éducation ne peut pas être une œuvre de civilisation à la manière des Occidentaux « civilisant » les nouveaux mondes au XVIe siècle ?