Alètheia en grec = la vérité en français. Martin Heidegger choisit de traduire ἀλήθεια en allemand par le terme Unverborgenheit = le non-voilement. L’être-vrai est bien là. Dans la lumière de l’être, il est pleinement là, certes sous nos voiles et nos oripeaux… Horri-beaux, dévoilons !
Le long du coteau courbe et des nobles vallées Les châteaux sont semés comme des reposoirs, Et dans la majesté des matins et des soirs La Loire et ses vassaux s’en vont par ces allées.
Cent vingt châteaux lui font une suite courtoise, Plus nombreux, plus nerveux, plus fins que des palais. Ils ont nom Valençay, Saint-Aignan et Langeais, Chenonceaux et Chambord, Azay, le Lude, Amboise.
Et moi j’en connais un dans les châteaux de Loire Qui s’élève plus haut que le château de Blois, Plus haut que la terrasse où les derniers Valois Regardaient le soleil se coucher dans sa gloire.
La moulure est plus fine et l’arceau plus léger. La dentelle de pierre est plus dure et plus grave. La décence et l’honneur et la mort qui s’y grave Ont inscrit leur histoire au cœur de ce verger.
Et c’est le souvenir qu’a laissé sur ces bords Une enfant qui menait son cheval vers le fleuve. Son âme était récente et sa cotte était neuve. Innocente elle allait vers le plus grand des sorts.
Car celle qui venait du pays tourangeau, C’était la même enfant qui quelques jours plus tard, Gouvernant d’un seul mot le rustre et le soudard, Descendait devers Meung ou montait vers Jargeau.
« L’intuition artistique ressemble aux hallucinations hypnagogiques, par son caractère de fugacité ; ça vous passe devant les yeux. C’est alors qu’il faut se jeter dessus, avidement » (Gustave Flaubert, Lettre à Hippolyte Taine, le 20 novembre 1866).
« Le succès n’est que l’expression d’une vaste hallucination collective » (Charles Aznavour, À voix basse, 2009).
« Une vision sans action n’est qu’une haute hallucination » (Michael Kami, Trigger Points, 1988).
« J’aime mon épouse, bioingénieure brassicole. Elle est si ingénieuse, même quand ses bras s’y collent Son charisme principal : tous nos membres décollent ! » (Étienne Chaud-met, en ce jour-anniversaire de nos 31 ans de mariage civil).
Le long du fleuve qui remonte par les rives de la rencontre aux sources d’émerveillement on voit dans le jour qui se lève s’ouvrir tout un pays de rêves le tendre pays des amants.
On part avec le cœur qui tremble du bonheur de partir ensemble sans savoir ce qui nous attend ainsi commence le voyage semé d’écueils et de mirages de l’amour et de ses tourments.
Quelques torrents de médisances viennent déchirer le silence essayant de tout emporter et puis on risque le naufrage lorsque le vent nous mène au large des îles d’infidélité.
Plus loin le courant vous emporte vers les rochers de la discorde et du mal à supporter enfin la terre se dénude c’est le désert de l’habitude l’ennui y a tout dévasté.
Quand la route paraît trop longue il y a l’escale du mensonge l’auberge de la jalousie on y déjeune de rancunes et l’on s’enivre d’amertume l’orgueil vous y tient compagnie.
Mais quand tout semble à la dérive le fleuve roule son eau vive et l’on repart à l’infini où l’on découvre au bord du Tendre le jardin où l’on peut s’étendre la terre promise de l’oubli.
« Je suis pratiquement devenu un nom commun. Il y a un Poulidor de la politique, un Poulidor de la pétanque. Il y a un Poulidor de tout, dès qu’il fait deuxième à quoi que ce soit » (Raymond POULIDOR).
Décédé en 2019, Raymond Poulidor, dit « Poupou », est décrit comme un homme simple et sympathique. Son panache et sa bonhommie lui ont gagné les faveurs de l’opinion. Humble dans la victoire, grand dans la défaite, il n’a peut-être été « que » numéro deux sur le podium du Tour de France mais il sera toujours numéro un dans nos cœurs, dixit Hannibal LECTEUR !
« La chance, c’est comme la caravane du Tour de France : on l’attend longtemps et elle passe vite » (Jean-Pierre JEUNET, avec Pierre DAC, pas tout à fait d’ac).
« Il paraît que c’est trop risqué pour le cœur d’être à la fois coureur cycliste et coureur de jupon. J’abandonne le vélo » (trublion Sami GHADDAR, Tourbillon).
« Joe le plombier » fut nommé le 15 octobre 2008 une trentaine de fois dans le troisième débat télévisé en vue de l’élection présidentielle américaine. 15 jours plus tard, Sarah Palin s’est fait piégée dans un canular téléphonique d’un humoriste québécois, se faisant passer pour Nicolas Sarkozy. La candidate républicaine à la vice-présidence américaine lui confia qu’elle se voyait présidente en 2016… Pendant la conversation, le faux Sarkozy donne des noms fantaisistes aux Premiers ministres canadien et québécois, sans que Palin réagisse. Il lui propose une partie de chasse en hélicoptère à condition que ne fasse pas partie de l’expédition le vice-président Dick Cheney (qui avait peu avant blessé un de ses amis lors d’une partie de chasse). « Je suis prudente dans le maniement d’une arme », lui rétorque Palin. L’humoriste lui demande ensuite si Joe le plombier est son mari. « Joe le plombier n’est pas mon mari, c’est un Américain normal qui travaille dur et ne veut pas que le gouvernement lui prenne son argent », lui répondit-elle très sérieusement.
À travers 2 x 11 joueurs de foot, la Belgique et l’Italie se rencontrent ce soir… Ci-dessous 11 paires de jambes ?au ciel, aux anges? ?perdus dans les nuages?…
Ah, Rome, caput mundi Arôme à vous en faire perdre la tête…
As-tu vraiment besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants coûteux en électricité ?
« Soudain, il identifie ce qui constitue pour lui l’unique but de sa quête… Son comportement en est alors radicalement bouleversé, en quelques minutes. Plus besoin de courir en effet, il vient de trouver sa raison d’Être » (Georges Bismuth, À la recherche de l’âme sœur).
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Le rasoir d’Ockham / d’Occam a été énoncé par le philosophe Guillaume d’Ockham : « Pluralitas non est ponenda sine necessitate » (les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité), dans l’intention d’éliminer des explications improbables d’un phénomène. Les hypothèses suffisantes les plus simples sont à préférer car l’explication la plus simple est généralement la bonne.
Les Shadoks (série animée à la TV) ont pris un malin plaisir à inverser ce principe de simplicité / d’économie / de parcimonie : « Pourquoi se compliquer la vie à faire simple quand il est si simple de faire compliqué ? »
Serait-il barbant, ce rasoir ? Serait-il barbant, se rasseoir (les temples désertés pendant et après le COVID) ?
Le 21 juin, vois, l’été t’enjoint Bienvenue l’été ; c’est vingt et un juin… Bonheur du printemps : l’été à pieds joints !
« Sur la plage, le parasol fermé pointe au firmament. Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites. Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud. Le sommeil me guette, le rêve m’attend. Le soleil grandit l’éternité de mes pensées » (Sybille Rembard).