« La vertu a un voile, le vice a un masque » (Victor Hugo, Post-Scriptum de ma vie, 1901).
« Va, chante ce qu’on ose écrire. Ris, et qu’on devine, ô chanson, derrière le masque du rire, le visage de la raison » (Victor Hugo, Chansons des rues et des bois, 1865).
Peut-être que la gaie ou triste turbulence est le divin secret par qui tout s’éclaircit : raison supérieure, instinct vaste et précis, possession des cœurs, des sons et du silence !
Vous qu’on nomme folie, ivresse, déraison, vous, Exaltation, flamboyante saison qui dardez vos soleils sur les routes ardues, où est la vérité quand on vous a perdue ? (Anna de Noailles, Les Forces éternelles, 1920, p. 299).
Divinité fougueuse et calme du beau temps, la même paix bénit la campagne et la ville. Profondeur d’océan dans l’espace, et pourtant je ne sais quoi de pur comme un ruisseau tranquille. Tout est pourvu, tout est complet, tout est content (Ibidem, p. 111).
« On s’adresse à son animal avec toute l’affection dont on aimerait être soi-même l’objet. Comme si c’était le double de soi » (Didier Lauru, Revue Enfance et Psy, n° consacré à la relation entre l’enfant et l’animal, 2007).
Quand deux camarades éléphants ne se sont plus vu depuis longtemps, ils se mettent la trompe dans la bouche de l’autre.
Les pandas urinent pour laisser des messages à leurs camarades, en se dressant sur leurs pattes avant, tête en bas, afin d’uriner le plus haut possible, sur un arbre par exemple. Que fait le panda suivant ? Il se sus-panda à ses lèvres, tout joyeux de recevoir son message !?…
« Le sens de l’humour est l’attitude humaine la plus proche de la grâce de Dieu. Pour moi, la joie va très bien avec le sens de l’humour. Un chrétien qui n’en a pas manque de quelque chose. Je récite depuis quarante ans la ‘prière pour avoir le sens de l’humour de saint Thomas More’, ce saint anglais du XVIe siècle réputé pour ses traits d’esprit et sa gaieté » (pape François, Gaudete et exsultate + Dieu est joie).
« La photographie c’est un art ! Mieux qu’un art, c’est le phénomène solaire où l’artiste collabore avec le soleil » (Alphonse de Lamartine, Entretien avec Léopold Robert, 1858).
« Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune. Il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune un véritable soleil » (Pablo Picasso).
« Nous sommes tous liés les uns aux autres. Par nos rapports mutuels, nous distinguons notre vraie nature spirituelle et nous nous unissons à la Source suprême. Lorsque nous recherchons des âmes sœurs, nous sommes en réalité en quête de Dieu » (Edgar Cayce).
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs, Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants Cette chanson d’amour qui toujours recommence ?
Reconnais-tu le temple au péristyle immense, Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents, Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents, Où du dragon vaincu dort l’antique semence ?
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours ! Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ; La terre a tressailli d’un souffle prophétique.
Cependant la sibylle au visage latin Est endormie encor sous l’arc de Constantin Et rien n’a dérangé le sévère portique.
Merci, Julos Beaucarne, pour tes cadeaux éternels, dont la chanson des vrais amis : https://www.youtube.com/watch?v=zlR57_sVM4g0 Comme tu nous manques…
« Si l’amour est la suprême friandise du cœur, l’amitié est le pain de tous les jours » (Victor Cherbuliez).
« L’amitié, lorsqu’elle est bien sentie, est de toutes les jouissances du cœur la plus précieuse et la plus délicate. C’est une aimable sympathie qui nous porte l’un vers l’autre par une pente douce et naturelle. Cette passion (car pour les bons cœurs c’en est une), exempte des chagrins de l’amour, garde toujours les charmes de l’amour naissant. Elle est la compagne de l’innocence, l’appui de la raison, le soutien de la vie et le premier aliment du cœur. Le lait ranime un corps épuisé ; l’amitié seule ranime un cœur languissant » (Charles-Albert Demoustier).
Les Bushmen San est ce peuple du désert du Kalahari à la « click langue », laquelle se caractérise par l’emploi de consonnes particulières dénommées clics.