Salut chat louche !

Un gars dans une administration est complètement envahi de souris dans son bureau. Il fait appel à un dératiseur qui conclut assez vite :

— Ce sera plus simple de vous laisser un chat quelques temps.

Le chat est donc laissé pour quelques jours dans le bâtiment, et très vite, on ne voit plus aucune souris. Le fonctionnaire, très content des services du chat, demande au dératiseur s’il peut l’adopter définitivement. Le dératiseur est d’accord. Hélas, après quelques temps, les souris refont la fête dans le bureau. Le gars rappelle le dératiseur et lui demande ce qui se passe. Le dératiseur répond :

— Le chat a dû comprendre qu’il était titularisé…

Cas d’astres lunaires !

Apprenant que le cadastre solaire cartographie le potentiel solaire d’une région,
je me suis demandé ce qu’est le cadastre lunaire d’une légion…
Et j’ai trouvé la réponse dans Les poèmes dorés,
d’Anatole France (1873 : 150 années-lumière d’ici) :

Je sais la vanité de tout désir profane.
À peine gardons-nous de tes amours défunts,
Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane
Y laisse d’âme et de parfums.

Ils n’ont, les plus beaux bras, que des chaînes d’argile,
Indolentes autour du col le plus aimé ;
Avant d’être rompu leur doux cercle fragile
Ne s’était pas même fermé.

Mélancolique nuit des chevelures sombres,
À quoi bon s’attarder dans ton enivrement,
Si, comme dans la mort, nul ne peut sous tes ombres
Se plonger éternellement ?

Narines qui gonflez vos ailes de colombe,
Avec les longs dédains d’une belle fierté,
Pour la dernière fois, à l’odeur de la tombe,
Vous aurez déjà palpité.

Lèvres, vivantes fleurs, nobles roses sanglantes,
Vous épanouissant lorsque nous vous baisons,
Quelques feux de cristal en quelques nuits brûlantes
Sèchent vos brèves floraisons.

Où tend le vain effort de deux bouches unies ?
Le plus long des baisers trompe notre dessein ;
Et comment appuyer nos langueurs infinies
Sur la fragilité d’un sein ?

Salvador Dali

Salvador Dali, Journal d’un génie :
Il vaut mieux péter pour tuer le temps,
que de médire, de faire des libelles ou de mauvais vers.

La peinture est la face visible de l’iceberg de ma pensée.

— Quel est votre secret pour avoir du succès ?
— Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.

Je suis pratiquant, mais pas croyant.

Blague gare à hoquet

Un homme conduisait et tomba en panne près d’un monastère. Il alla au monastère, frappa à la porte et dit : « ma voiture est tombée en panne, puis-je rester pour la nuit ? »   Les moines l’acceptèrent gracieusement, le nourrirent, réparant même sa voiture. Alors que l’homme tombait de sommeil, il entendit un bruit étrange. Le matin suivant, il demanda aux moines quel était ce bruit mais ils lui répondirent : « nous ne pouvons pas vous le dire. Vous n’êtes pas un moine. »

L’homme fut déçu mais les remercia tout de même et repris sa route. Quelques années plus tard, le même homme retomba en panne devant le même monastère. Les moines l’acceptèrent de nouveau, le nourrirent et réparèrent la voiture. Cette nuit, il entendit le même bruit étrange qu’il y a quelques années. Le matin suivant, il demanda ce que c’était mais ils lui répondirent : « nous ne pouvons pas vous le dire. Vous n’êtes pas un moine.«  L’homme dit : « s’il vous plaît je meurs d’envie de savoir. Si le seul moyen de savoir est de devenir moine, alors comment devenir moine ? » Le moine répondit « Vous devez parcourir le monde et nous dire exactement combien de brins d’herbe et de grains de sable il y a. Quand vous trouverez, vous deviendrez moine. »

L’homme se mit à la tâche. Quarante-cinq ans plus tard, il revint et frappa à la porte du monastère. Il dit : « j’ai parcouru le monde et trouvé ce que vous me demandiez. Il y a 145.236.284.232 brins d’herbe et 231.281.219.999.129.382 grains de sable sur Terre. » Le moine lui répond : « Félicitations, vous êtes maintenant un moine. Nous allons vous montrer le chemin vers le fameux bruit. » Les moines l’emmenèrent devant une porte en bois et le premier moine lui dit « le son est juste derrière cette porte. »   L’homme tourne la poignée mais la porte est verrouillée. Il dit : « Très drôle. Est-ce que je peux avoir la clé ? »

Les moines lui donnèrent la clé et il ouvrit la porte.

Derrière la porte de bois se trouvait une porte en pierre.

L’homme demanda la clé de la porte en pierre.

Les moines lui donnèrent la clé, il ouvrit la porte, pour trouver une porte en rubis.

Il demanda une autre clé aux moines, qui lui apportèrent.

Derrière cette porte se trouvait une porte en saphir.

Il continua ainsi de suite avec des portes en émeraude, argent, topaze et améthyste.

Finalement les moines lui dirent : « Voilà la clé de la dernière porte. »

L’homme était arrivé au bout de ce chemin sans fin.

Il déverrouilla la porte, tourna la poignée et fut émerveillé de voir la source de ce bruit étrange.

Mais je ne peux pas vous le dire, tant que vous n’êtes pas moine.