Salvador Dali

Salvador Dali, Journal d’un génie :
Il vaut mieux péter pour tuer le temps,
que de médire, de faire des libelles ou de mauvais vers.

La peinture est la face visible de l’iceberg de ma pensée.

— Quel est votre secret pour avoir du succès ?
— Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.

Je suis pratiquant, mais pas croyant.

Blague gare à hoquet

Un homme conduisait et tomba en panne près d’un monastère. Il alla au monastère, frappa à la porte et dit : « ma voiture est tombée en panne, puis-je rester pour la nuit ? »   Les moines l’acceptèrent gracieusement, le nourrirent, réparant même sa voiture. Alors que l’homme tombait de sommeil, il entendit un bruit étrange. Le matin suivant, il demanda aux moines quel était ce bruit mais ils lui répondirent : « nous ne pouvons pas vous le dire. Vous n’êtes pas un moine. »

L’homme fut déçu mais les remercia tout de même et repris sa route. Quelques années plus tard, le même homme retomba en panne devant le même monastère. Les moines l’acceptèrent de nouveau, le nourrirent et réparèrent la voiture. Cette nuit, il entendit le même bruit étrange qu’il y a quelques années. Le matin suivant, il demanda ce que c’était mais ils lui répondirent : « nous ne pouvons pas vous le dire. Vous n’êtes pas un moine.«  L’homme dit : « s’il vous plaît je meurs d’envie de savoir. Si le seul moyen de savoir est de devenir moine, alors comment devenir moine ? » Le moine répondit « Vous devez parcourir le monde et nous dire exactement combien de brins d’herbe et de grains de sable il y a. Quand vous trouverez, vous deviendrez moine. »

L’homme se mit à la tâche. Quarante-cinq ans plus tard, il revint et frappa à la porte du monastère. Il dit : « j’ai parcouru le monde et trouvé ce que vous me demandiez. Il y a 145.236.284.232 brins d’herbe et 231.281.219.999.129.382 grains de sable sur Terre. » Le moine lui répond : « Félicitations, vous êtes maintenant un moine. Nous allons vous montrer le chemin vers le fameux bruit. » Les moines l’emmenèrent devant une porte en bois et le premier moine lui dit « le son est juste derrière cette porte. »   L’homme tourne la poignée mais la porte est verrouillée. Il dit : « Très drôle. Est-ce que je peux avoir la clé ? »

Les moines lui donnèrent la clé et il ouvrit la porte.

Derrière la porte de bois se trouvait une porte en pierre.

L’homme demanda la clé de la porte en pierre.

Les moines lui donnèrent la clé, il ouvrit la porte, pour trouver une porte en rubis.

Il demanda une autre clé aux moines, qui lui apportèrent.

Derrière cette porte se trouvait une porte en saphir.

Il continua ainsi de suite avec des portes en émeraude, argent, topaze et améthyste.

Finalement les moines lui dirent : « Voilà la clé de la dernière porte. »

L’homme était arrivé au bout de ce chemin sans fin.

Il déverrouilla la porte, tourna la poignée et fut émerveillé de voir la source de ce bruit étrange.

Mais je ne peux pas vous le dire, tant que vous n’êtes pas moine.

humour : je soupire-aïe

Ah ! les copies d’examens et leurs trouvailles,
belle soupe   –     pire aïe…         Échantillons :

– L’os de l’épaule s’appelle la canicule.

– C’est dans les testicules que se développent les supermatozoïdes.

– Quand une femme n’a plus de règles, c’est la mésopotamie.

– C’est dans les chromosomes qu’on trouve le jeune homme.
(le génome rajeuni !?)

– Quand on a mal en haut du derrière c’est qu’on a un long bagot.

– Au cours de la respiration, l’air rentre par devant et ressort par le derrière.
(je comprends enfin d’où viennent ces flatulences. Merci !)

– Pour faire des œufs, la poule doit être fermentée par un coq.

– L’artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière.

– Le passage de l’état solide à l’état liquide est la niquéfaction.

– Le cheval-vapeur est la force d’un cheval qui traîne sur un kilomètre un litre d’eau bouillante.

– Un avion dépasse le mur du son quand l’arrière va plus vite que l’avant.

– Les Moyenâgeux avaient les dents pourries comme Jacqouilles la fripouille.

Chateaux : chapeau ! Chat me plaît…

Le long du coteau courbe et des nobles vallées
Les châteaux sont semés comme des reposoirs,
Et dans la majesté des matins et des soirs
La Loire et ses vassaux s’en vont par ces allées.

Cent vingt châteaux lui font une suite courtoise,
Plus nombreux, plus nerveux, plus fins que des palais.
Ils ont nom Valençay, Saint-Aignan et Langeais,
Chenonceaux et Chambord, Azay, le Lude, Amboise.

Et moi j’en connais un dans les châteaux de Loire
Qui s’élève plus haut que le château de Blois,
Plus haut que la terrasse où les derniers Valois
Regardaient le soleil se coucher dans sa gloire.

La moulure est plus fine et l’arceau plus léger.
La dentelle de pierre est plus dure et plus grave.
La décence et l’honneur et la mort qui s’y grave
Ont inscrit leur histoire au cœur de ce verger.

Et c’est le souvenir qu’a laissé sur ces bords
Une enfant qui menait son cheval vers le fleuve.
Son âme était récente et sa cotte était neuve.
Innocente elle allait vers le plus grand des sorts.

Car celle qui venait du pays tourangeau,
C’était la même enfant qui quelques jours plus tard,
Gouvernant d’un seul mot le rustre et le soudard,
Descendait devers Meung ou montait vers Jargeau.

Charles Péguy, Châteaux de la Loire

Haute hallucination

« L’intuition artistique ressemble aux hallucinations hypnagogiques, par son caractère de fugacité ; ça vous passe devant les yeux. C’est alors qu’il faut se jeter dessus, avidement » (Gustave Flaubert, Lettre à Hippolyte Taine, le 20 novembre 1866).

« Le succès n’est que l’expression d’une vaste hallucination collective » (Charles Aznavour, À voix basse, 2009).

« Une vision sans action n’est qu’une haute hallucination » (Michael Kami, Trigger Points, 1988).

Bonne journée !