Si c’est rond, point carré ; deux grands !

« Il y a dans le cœur de l’homme je ne sais quoi de désordonné qu’exalte le plaisir et qu’abat la douleur » (Cicéron, De la République).

« Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir » (Poincaré, La Science et l’hypothèse).

« On naît poète, on devient orateur » (Cicéron, Romain, homme de lettres et de droit, 106 à 43 ante Christum natum).

« C’est avec l’intuition que nous trouvons et avec la logique que nous prouvons » (Henri Poincaré, mathématicien français plutôt carré, 1854 à 1912 post Christum natum).

Le centenaire de Raymond Devos

« Le comique ? C’est un monsieur qui prend sur lui certains ennuis pour en débarrasser les autres », dixit Raymond Devos, Belge né le 9/11/1922, donc depuis le 9/11/2022, centenaire dans les airs et nos imaginaires. 

Un comique centenaire, dirai-je pour ma part, c’est un monsieur qui s’est rempli les poches de sketchs explosifs de rires qui continuent leurs feux d’artifice longtemps après son incinération…

« Ah ! quel été ! quel été ! quel été !
Il pleuvait tant sur la côte où j’étais !
On sentait bien que l’hiver était proche !
On se baignait les deux mains dans les poches !
La p’tite amie avec laquelle j’étais …
Ah ! quel été ! quel été ! qu’elle était moche ! »
(Raymond Devos, Les chansons que je ne chante pas).

Simples et purs comme un ruisseau . . . et disponibles comme une eau

Garde-nous tout petits devant ta face,
simples et purs comme un ruisseau.
Garde-nous tout petits devant nos frères
et disponibles comme une eau.

Les mains ouvertes devant toi, Seigneur,
Pour t’offrir le monde,
Les mains ouvertes devant toi, Seigneur,
Notre joie est profonde.

Garde-nous tout petits devant ta face,
simples et purs comme un ruisseau.
Garde-nous tout petits devant nos frères
et disponibles comme une eau.

Garde-nous tout petits devant ta face,
brûlants d´amour et pleins de joie.
Garde-nous tout petits parmi nos frères,
simples chemins devant leurs pas !

Garde-nous tout petits devant Ta Face,
comme la Vierge immaculée !
Garde-nous transparents à tous nos frères,
de l’amour qui l’a consumée.

Apprends-nous à chanter ton Évangile,
comme Marie auprès de Toi.
Comble de Ton Amour le cœur des pauvres ;
le cœur des riches, change-le.

Auteur : Odette Vercruysse

Pénurie d’essence ?

Un bel atout en cas de pénurie d’essence : Jean-Paul Sartre explique aux Français qu’heureusement, l’existence précède l’essence !

Par ailleurs, Serge Koster avertit :
« Un dissident en essence
est un décédant en puissance »
(Une histoire qui ne finira jamais).

Pénurie d’essence ? Montaigne nous invite à cultiver nos choux de jardin(s) : « Je veux qu’on agisse, et qu’on allonge les offices de la vie tant qu’on peut, et que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle, et encore plus de mon jardin imparfait ».

Jardinons, même si
char dit non.
Jarres, dînons !

Faire le singe

« N’imitez rien ni personne.
Un lion qui copie un lion
devient un singe »
(Victor Hugo).

Si un chat qui copie un chat fait bien le singe,
un chat qui copie un singe devient-il un linge ?
Tel fut en ce matin mon grand remue-méninge…
Alexandrin, ‘Alex-entre-in’ : mon chant sèch’linge !

Gâtée pourrie

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).

Communication gâté-e ?

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).

J’en ris en corps

« Il ne faut pas être triste. Cela veut dire qu’une minuscule petite étincelle porteuse de vie vient de s’allumer dans  l’insondable obscurité de ton cœur. Alors félicitation ! » (réplique du film How To Be Single, que j’ai entendue dans l’avion entre l’île Maurice et Les Seychelles, et qui m’a fait bien marrer; j’en ris encore / gens-riz en corps).