Le pouvoir de l’âne dans ses oreilles baissées… Baiser !

La semaine dernière, sur base de prévisions météo annonçant des pluies torrentielles, le gouvernement de l’île Maurice avait donné congé aux élèves et fermé les écoles. Mieux vaut prévenir que guérir ! Comme les pluies n’étaient pas venues, les Autorités furent la risée de tous. À peine elles avaient ordonné la réouverture que l’île fut noyée sous des trombes d’eau (plusieurs mètres à absorber en peu de jours). Ayooo pas facile !

Voici l’histoire que font circuler entre eux les confinés inondés.

Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche. Il appelle son météorologue et lui demande l’évolution pour les heures suivantes.
Celui-ci le rassure : pas de pluie prévue.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui, en voyant le roi, dit : « Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps ! » Bien sûr, le roi continue en pensant : « Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé, grassement payé, qui m’a indiqué le contraire ? Poursuivons… » Et c’est ce qu’il fait.
Mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents. Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état. Furieux, le roi congédie son météorologue, puis convoque le paysan en lui offrant le poste vacant…
Mais le paysan refuse en ces termes : « Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées, cela signifie qu’il va pleuvoir…! » Et le roi embauche l’âne… C’est ainsi que commença la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés.

Ci-dessous le comique Vincent Duvergé. J’en ris depuis 2 jours sans m’arrêter, tant il montre bien le mood mauricien…

Rencontre-moi sous les carapaces

Un instituteur en classe s’adresse à ses élèves :

– Alors Laurent, qu’est-ce que tu as fait pendant la récréation ?

– Je me suis amusé dans le bac à sable, Monsieur.

– Très bien, Laurent. Si tu réussis à écrire au tableau le mot « sable » sans faute, je te mets 20 en orthographe.

Laurent passe au tableau :

– C’est très bien, Laurent, félicitation.

L’instit se tourne vers un autre élève:

– Et toi Paul, qu’est-ce que tu as fait pendant la récréation ?

– Je me suis amusé dans le bac à sable avec Laurent, Monsieur.

– Très bien, Paul. Si tu réussis à écrire au tableau le mot « bac » sans faute, je te mets 20 en orthographe

Paul passe au tableau :

– Excellent Paul !

L’instituteur se retourne :

– Et toi, Rachid, qu’est-ce que tu as fait à la récréation ?

– Alors, moi, missiou, jé volu m’amusi dans l’bac à sable, mais Paul et Louren y z’ont pas volu, m’ont dit di mi casser ou sinon y mé pitaient la gueule !

– Mais, mon dieu ! C’est ignoble ! C’est la manifestation d’une discrimination scandaleuse d’un groupe ethnique minoritaire dont l’intégration sociale pourrait être remise en cause, et en plus, dans ma classe !

Écoute, Rachid, Si tu réussis à écrire au tableau « discrimination scandaleuse d’un groupe ethnique minoritaire dont l’intégration sociale pourrait être remise en cause », je te mets aussi un 20 !…

L’intention de faire de l’humour…

« Un enfant fait de l’humour surtout pour être accepté par ses pairs. S’il en fait fréquemment et de bonne qualité, il est fort probable qu’il ait une intelligence extraordinaire » (Ugur Sak, professeur à l’Université Anadolu, en Turquie, auteur principal d’une étude à l’école : Are more humorouschildren more intelligent? A case from Turkish culture ; disponible sur https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/humor-2021-0054/html).

Mentionnons aussi une étude de l’Université de Vienne, publiée dans la revue Cognitive Processing en 2017, qui établit que le penchant pour l’agressivité est inversement proportionnel à la capacité d’humour noir, grotesque, morbide ou sarcastique. Cette capacité requiert plus d’intelligence, de culture, de stabilité émotionnelle et de décontraction. Ainsi, humour et intelligence seraient liés.

Le Self aime sans aucun effort

Au cœur de mon cœur, là où je suis qui je suis en vérité, je suis spontanément créatif, courageux, confiant… Le Self authentique en moi est généreux sans effort. Par contre, mes parts généreuses triment dur pour apprivoiser leur environnement et s’attirer les bonnes grâces de leur entourage. L’une d’entre elles a une énergie à revendre, tel Sisyphe remontant perpétuellement son rocher en héros. Une autre se décourage devant les efforts à fournir ; sans élan, elle est excellente à procrastiner !

Quel pied de les inviter à profiter avec moi des bienfaits des rayons de soleil que je reçois dans le coeur de mon cœur, parfumés et colorés par Ta belle présence… Les années passent, la Présence ne passe pas…

Je nous souhaite de prendre soin de nos Sisyphe remontant perpétuellement leur rocher pour faire héros … Ferrero

La cabane des péêcheurs

Je prêche contre la pêche
pour avoir meilleure pêche !
Prendre son pied en arrachant la bouche d’un poisson,
se faire du bien en faisant du mal, n’est-ce pas poison ?
Plus largement, mes vœux de bon éveil à tout pécheur,
qui se coupe de la Vie en prenant pour bien
un mal qui ne lui fait pas de bien,
qui se trompe de cible,
telle une âme trop sensible.
T’es lune, ah mes trop sens-cibles…

« Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gayement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins,

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes ! »
(Charles Baudelaire, Élévation).

Notre vandameuse nationale

De retour d’un bon temps dans la neige abondante de Laponie, je ne puis m’empêcher de mixer mes références dans l’image ci-dessous.

Merci à toi, cher génial con.patriote, notre gloire nationale qui a percé le canal des USA… Cher Jean-Claude Van Damme, merci pour tes services rendus dignes de Moïse, séparant les eaux de notre magnifique fleuve, La Meuse. En ce début 2023, osons sortir des chemins battus et ouvrons des chemins neufs au milieu de nos travées entravées…

2022, je te laisse

« 2022, je te laisse. Gratitude pour toi. J’ai compris la puissance de la douceur, j’ai accepté le centre et les alentours, je me suis allongée sur le sol,
rendue à l’humilité. J’ai fait la route jusqu’à moi, un chemin passionnant…
Dans mon ventre, ça s’agite. Les projets poussent, la tête est vers le bas.
Que 2023 les enfantent. Je me réjouis déjà.
Merci de me lire. Mes mots se régalent d’être dans vos bras » (Isabelle Schmidt). Merci, Isabelle, pour tes mots qui pétillent dans mon coeur chaque jour.

Les escarres go dans la paresse

« La paresse est le mouvement naturel du corps qui se tend et se détend avec un soupir extatique en s’allongeant sous la couette, la respiration qui vivifie le créateur. Elle court toutes les saisons, souterraine chaleur d’une hibernation où se fomente avec nonchalance la création du printemps » (Raoul Vaneigem, L’Ère des créateurs).

« La paresse est une nécessité que je ressens périodiquement, une cure que je fais parce que j’en ai besoin, comme les loirs ont besoin de dormir en hiver afin d’être d’attaque au printemps » (Jean Dutourd, Henri ou l’Éducation nationale).