Ma crèche intérieure

« Le Christ serait-il né mille fois à Bethléem, s’il ne naît pas en toi, c’est en vain qu’il est né » (Angelus Silesius).

« Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n’y a plus qu’un moyen de le rallumer ; c’est d’aller chercher le feu des étoiles » (Pierre Jakez Hélias, Les autres et les miens).

Noël apporte la joie, des cadeaux plein les bras

Inouïe cette nouvelle de Noël : Dieu se révèle en étant bébé, capable dans sa petitesse d’entraîner dans le plus tendre des échanges toute l’assemblée réunie autour de lui… Noël vit en moi quand je peux être dans mon âme de nouveau-né, directement branché à la source de l’Amour. Elle est là la vraie grandeur : changer les cœurs de pierre en cœur de chair…

« Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n’y a plus qu’un moyen de le rallumer; c’est d’aller chercher le feu des étoiles » (Pierre Jakez Hélias, Les autres et les miens).

Joyeux solstice divers et varié !

« La végétation ne connaît pas de contradiction. Il vient des nuages pour contredire le soleil du solstice. Aucune tempête n’empêche l’arbre, à son heure, de devenir vert » (Gaston Bachelard, L’Air et les Songes. Essai sur l’imagination du mouvement, 1992).

« À midi, sur les pentes à demi sableuses et couvertes d’héliotropes comme d’une écume qu’auraient laissée en se retirant les vagues furieuses des derniers jours, je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer. […] Pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je redécouvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise. Je retrouvais ici l’ancienne beauté, un ciel jeune, et je mesurais ma chance. […] J’avais toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumière toujours neuve. Ô lumière ! c’est le cri de tous les personnages placés, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier était aussi le nôtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible » (Albert Camus, Retour à Tipasa, dans L’Été, 1952).

« Oui », « Fiat », entrer dans la danse de l’Alpha et l’Omega de la vie

en reconnaissant     l’Alpha de la vie.

La vie, c’est quoi ?

Auteur : Guillaume Aldebert

C’est quoi, la musique ?
C’est du son qui se parfume.

C’est quoi, l’émotion ?
C’est l’âme qui s’allume.

C’est quoi, un compliment ?
Un baiser invisible.

Et la nostalgie ? Du passé comestible.
C’est quoi, l’insouciance ?

C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi, le bon temps ?

C’est ta main dans la mienne.

C’est quoi, l’enthousiasme ?
C’est des rêves qui militent.

Et la bienveillance ?
Les anges qui s’invitent.

Et c’est quoi, l’espoir ?
Du bonheur qui attend.

Et un arc-en-ciel ?
Un monument vivant.

C’est quoi, grandir ?
C’est fabriquer des premières fois.

Et c’est quoi, l’enfance ?
De la tendresse en pyjama.

Mais dis, papa, la vie, c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie, c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.

C’est quoi, le remord ?
C’est un fantôme qui flâne.

Et la routine ?
Les envies qui se fanent.

C’est quoi, l’essentiel ?
C’est de toujours y croire.

Et un souvenir ?
Un dessin sur la mémoire.

C’est quoi, un sourire ?
C’est du vent dans les voiles.

Et la poésie ?
Une épuisette à étoiles.

C’est quoi, l’indifférence ?
C’est la vie sans les couleurs.

Et c’est quoi, le racisme ?
Une infirmité du cœur.

C’est quoi, l’amitié ?
C’est une île aux trésors.

Et l’école buissonnière ?
Un croche-patte à Pythagore.

C’est quoi, la sagesse ?
C’est Tintin au Tibet.

C’est quoi, le bonheur ?
C’est maintenant ou jamais.

Mais dis, papa, la vie c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.

Dans tes histoires, dans tes délires,
dans la fanfare de tes fous-rires,
la vie est là, la vie est là,
dans notre armoire à souvenirs,
dans l’espoir de te voir vieillir,
la vie est là, la vie est là…

                                             Papa

Voir et sentir au-delà de la façade…

En Avent, en avant derrière les apparences !

« Les apparences sont un masque qui souvent cache mille raisons, mille pensées, mille sentiments dont on ne peut définir réellement, la personnalité de celui qui le porte » (Pascal Desliens, en apparence  Descrea).

« Les apparences sont belles dans leur vérité momentanée » (Octavio Paz).

« Gare aux préjugés sur les hommes. Les apparences sont trompeuses. Les plus fiables ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Pensez ainsi à la fable du chêne et du roseau : à celui qui rompt, à celui qui plie, mais ne rompt pas. La main tendue, lorsque l’on aura besoin d’aide, ne sera peut-être pas celle à laquelle on pensait » (Catherine Rambert, Petite philosophie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de la montagne).

L’épée de Damoclès qui pèse sur nos réflexes d’achats obèses + taxe sur la spéculation financière

S’unir pour demander l’entrée en vigueur d’une taxe sur la spéculation financière de 0,1 %, à nos dirigeants qui se réunissent au Sommet européen des 10 et 11 décembre, à Bruxelles.

Dans la foulée du jeûne de l’eurodéputé français Pierre Larrouturou, plusieurs personnes jeûnent.

Un slogan qui revient dans les groupes d’action :

« c’est maintenant ou jamais ».

Pétition à signer : https://taxonslaspeculation.eu

Nota bene : Il n’y a en moi aucune intention de moquerie à l’égard de cette femme en surpoids. Il y a en moi l’intention de provoquer un choc des consciences sur notre société consumériste, sur la frénésie des achats autour du Black Friday et des fêtes de fin d’année. Bienvenue à tout qui me montrerait une autre illustration de l’épée de Damoclès qui pèse sur nos réflexes d’achats obèses.