En cette fin d’année, vous promenant dans la nature, n’avez-vous pas été surpris ou émerveillés de voir, à côté des feuilles jaunies, de nouveaux surgeons poussant à l’extrémité de la même branche, annonçant le printemps prochain ?
Restons confiants et gardons l’esprit éveillé à trouver ces pointes d’espérance, ces bourgeons de vie, où l’amour triomphera » (Robert et Thérèse Henckes-Ronsse).
Bons baisers de Laponie où nous avons rejoint nos amis pakistanais, Peace Builders qui ont dû fuir leur pays, menacés de mort par des extrémistes à cause de leur travail pour la paix entre communautés. Arrivés à Rovaniemi (qui se situe juste sur le cercle arctique, Santa Claus’s home), acceptés comme refugiés ici (où il fait en ce moment nuit 20 h. par jour et – 15 à 25°), ils nous avaient priés de venir passer Noël avec eux, eux qui ne peuvent pas encore voyager. Joyeux Noel, de ce pays magnifique et aussi déroutant par sa langue et sa culture…
« Quand on laisse mourir le feu de Noël, un bon moyen de le rallumer est d’aller chercher le feu des étoiles » (Pierre Jakez Hélias, Les autres et les miens).
Ci-dessous l’étoile Herrnhuter aux 182 pointes, qu’une amie allemande m’a montrée chez elle, lors de mon récent voyage chez elle, en terre morave. Elle expliqua l’importance de cette étoile dans leur Tradition. Au départ, construite à la main il y a 10 générations par un professeur de mathématiques en classe, à des fins de pédagogie en géométrie, elle est entrée dans tous les foyers de l’Église morave réformée : les enfants aidés de leurs parents fabriquent à la main cette étoile, le premier dimanche de l’Avent…
Et mon amie d’ajouter : « We, Moravians, are closely connected with the Herrnhuter Star and his 182 jags. It is bright enough to bring the light into the hearts of all of us and save us from darkness. 😁 »
Pétard ! Saint Nicolas, cet évêque turc, libérait un enfant de plus aussitôt qu’il trouvait l’argent exigé pour l’affranchir de l’esclavage. A-t-il imaginé qu’il serait exporté outre-Atlantique sous les traits du Père Noël au XVIIIe siècle par les Hollandais s’expatriant à New York ? Sinter Klaas devint Santa Claus. Grâce aux génies publicitaires de Coca-Cola, la suite dérapa dans une mercantilisation exacerbée… De quoi nous mettre en pétard !…
Solstice d’hiver = de nouvelles paires => lunettes, changez regard, ouvrez ! Tout peut changer par un simple coup de dé, par un simple regard de côté ! Exemple : « Ainsi, la vie est dure ! » devient « Un six et la vie dure ! » = petit pas de côté du ‘est’ et… ce jusqu’à l’éternité…
« Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs » (Daniel Defoe, Robinson Crusoé).
« Il est encore trop tôt pour savoir s’il est trop tard » (Pierre Dac).
« Laisser passer les nuits, les jours, les années, laisser danser nos vies, nos rêves, nos idées. Laisser tomber la pluie, les matins d’été et la neige, câlins d’hiver. Laisser le temps au temps » (Didier Barbelivien).
« Nankurunaisa » en japonais signifie « avec le temps, tout se règle ».
« Apprends-moi l’art des petits pas. Je ne demande pas de miracles ni de visions, mais je demande la force pour le quotidien ! Rends-moi attentif et inventif pour saisir au bon moment les connaissances et expériences qui me touchent particulièrement. Affermis mes choix. Dans la répartition de mon temps, donne-moi de sentir ce qui est essentiel et ce qui est secondaire. Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure. Que je ne me laisse pas emporter par la vie, mais que j’organise avec sagesse le déroulement de la journée. Aide-moi à faire face aussi bien que possible à l’immédiat et à reconnaître l’heure présente comme la plus importante. Donne-moi de reconnaître avec lucidité que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs, qui sont occasions de croître et de mûrir. Fais de moi un homme capable de rejoindre ceux qui gisent au fond. Donne-moi non pas ce que je souhaite, mais ce dont j’ai besoin. Apprends-moi l’art des petits pas ! » (Antoine de Saint-Exupéry).
« Les différences linguistiques font partie intégrante de la culture humaine. Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Votre langage d’amour et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois de l’est et le français. Vous avez beau essayer d’exprimer votre amour en français, si votre conjoint de comprend que le chinois, vous ne saurez jamais que vous vous aimez. […] Il est rare que mari et femme aient appris la même première langue sentimentale. […] Notre besoin émotionnel le plus profond n’est pas de tomber amoureux, mais d’être authentiquement aimé d’autrui, de connaître un amour qui procède à la fois de la raison et de la volonté, et non d’un instinct. J’ai besoin d’être aimé par quelqu’un qui a choisi de m’aimer, qui voit en moi une personne digne d’être aimée » (Gary Chapman, Les langages de l’amour).