« En amour, le badinage est un amusement que l’on croit sans conséquence, et qui mène au sérieux sans qu’on s’en doute » (Adrien Dupuy, L’amour, les femmes et le mariage, 1857).
« Il est si beau d’aimer et d’être aimé que cet hymne de la vie peut se moduler à l’infini, sans que le cœur en éprouve la moindre lassitude » (Germaine de Staël, Le petit livre de l’amour, 1854).
D’où vient l’alternance des saisons stérile et fertile ? La mythologie romaine l’explique par cette histoire : alors qu’elle cueillait des fleurs au pied du volcanique Etna, la très belle Proserpine fut enlevée par Pluton (le dieu des enfers) qui voulut en faire sa reine. Cérès, la mère de Proserpine, la chercha pendant neuf jours et neuf nuits sans manger ni boire, un flambeau allumé dans chacune de ses mains. À bout et furieuse, elle rendit la terre stérile et déclencha une famine. Après une médiation compliquée de Jupiter (le frère de Cérès et de Pluton), Proserpine passera dorénavant 6 mois avec sa mère Cérès (mère heureuse => terre fertile) et 6 mois avec son mari Pluton (mère portant le deuil => terre stérile & livrées en mode hiver).
Étymologiquement, « février » signifie « purification ». À l’approche du temps des semailles, nos ancêtres fêtaient ce temps de renouvellement où l’on termine la farine de la saison passée (vivent les crêpes) et où l’on espère les fruits de la saison qui vient. À la Chandeleur qui vient du mot « chandelle », les Romains organisaient des processions aux flambeaux et des cérémonies aux bougies qui avaient pour but de purifier les habitations et les espaces sacrés. Ce mois de février, charnière entre l’hiver et le printemps, célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres et l’espoir du renouveau, ce qui résonne aux oreilles chrétiennes avec la présentation de Jésus au Temple quarante jours après sa naissance (conformément à la tradition juive pour tout premier-né).
Écouter et observer tout en trouvant du sens et de la beauté dans chaque être rencontré. Créer un post chaque jour avec passion et curiosité, dans l’émerveillement des possibles et la gratitude, voilà ce qui me rend plus vivant.
Et toi, qu’est-ce qui te fait sentir plus vivant.e ? Quel souffle gonfle tes voiles ? Tu le dévoiles ?
Ne pas croire en voyant l’illustration que j’aime pêcher. Je ne pêche jamais, tout en péchant souvent…
« En 2025, nous allons célébrer le Jubilé, qui remonte à une ancienne tradition juive où le son d’une corne de bélier (en hébreu yobel, dont dérive le mot « jubilé ») annonçait, tous les quarante-neuf ans, une année de clémence et de libération pour le peuple (cf. Lv 25, 10 : « Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé ») afin de rétablir la justice de Dieu dans les différents domaines de la vie : l’usage de la terre, la possession des biens, les relations avec le prochain, en particulier les plus pauvres et ceux qui étaient tombés en disgrâce. Le son de la corne rappelait à tout le peuple, aux riches comme aux pauvres, que personne ne vient au monde pour être opprimé : nous sommes frères et sœurs, enfants d’un même Père, nés pour être libres selon la volonté du Seigneur (cf. Lv 25, 17.25.43.46.55) » (pape François, message en ce 1er janvier 2025 pour la 58ème journée mondiale de la paix).
« Le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) présente la justice du Royaume du Père (ce sont les 3 mots qui s’y répètent, surtout ‘Père’, avec 17 occurrences). Le message principal de ce discours est de nous révéler que nous sommes tous fils et filles d’un même Père et donc frères et sœurs. La triade Paternité – Filiation – Fraternité constitue la structure profonde de ces 3 chapitres de Mt » (Chomé Étienne, Tends l’autre joue, ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42, non-violence active et Tradition, Lumen Vitae, 2008, p. 6).
Le dicton « Qui aime bien, châtie bien ! » s’appliquerait-il bien aux Français et Belges ? Vivent des voisins qui passent leur temps à se charrier, tout en s’échangeant du vin et des bières, en s’aspergeant de blagues bêtes à coup de vinaigrette < > mayonnaise…
Je suis impatient d’arriver en 2027. Car 27 est magnifique, c’est un cube parfait : 3³ (3 x 3 x 3). C’est également un nombre décagonal et un nombre Harshad (il est divisible par la somme de ses chiffres (2 + 7 = 9, et 27 ÷ 9 = 3) !).
Un nombre décagonal est un nombre figuré polygonal (cf. image) qui peut être représenté graphiquement par des points répartis dans un décagone. Les onze premiers nombres décagonaux sont : 1, 10, 27, 52, 85, 126, 175, 232, 297, 370, 451… Vivement donc dans 2 ans aussi dans 27 ans = en 52 !
Et vive l’amitié franco-belge, décagonale + déconn-égale !
Tel le tournesol qui suit le soleil, tout être vivant se tourne spontanément vers ce qui le rend plus vivant, à l’exception des êtres humains qui sont plus complexes, grâce à leur glorieuse liberté, leur pouvoir de choisir par leurs facultés d’intelligence et de volonté telles que l’instinct peut être détourné. Ainsi, à la première bouffée de cigarette, les signaux du corps qui informent clairement combien c’est toxique peuvent être vite réduits au silence par des parts évoluées qui se croient éclairées et éclairantes, qui sont capables de dominer…
Je nous souhaite bons choix de vie, vers ce qui nous rend vraiment plus vivant.e !
Mon premier choix est d’exprimer ma gratitude envers mon corps qui me rend sans cesse tant de services, du style : -l’homéostasie, cette capacité à assurer un équilibre interne (régulation de la température corporelle, équilibrage hydrique et électrolytique, guérison des blessures, etc.), -la régénération des cellules de mes organes (peau, foie, etc.) en remplaçant celles qui sont en bout de course vitale, -la coagulation sanguine en cas d’hémorragie, -le système immunitaire qui traite les infections, -la capacité de réparer les tissus endommagés… Amazing… Merci !
C’est après coup que nous comprenons le sens de ce qui nous arrive… Son sens profond est voilé au moment même, il advient une fois le crépuscule tombé : « la chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit, à l’irruption du crépuscule » (Hegel), la chouette étant le symbole de la sagesse et de la perspicacité. D’où l’intérêt de recueillir la compréhension profonde des événements dans des bons temps de relecture approfondie.
Voici un document précieux pour faire une telle relecture annuelle (exemples : la décision la plus sage que j’ai prise en 2024 fut =… ; la plus grande leçon que j’ai apprise =… ; les 3 plus grands challenges en 2024 =…) puis dans un deuxième temps, conscientiser mes motivations et intentions pour l’année qui vient :
Image de gauche : « Le pire, c’est qu’on se demande comment le lendemain on trouvera assez de forces pour continuer à faire ce qu’on a fait la veille ? […] C’est l’âge aussi qui vient peut-être, le traître, et nous menace du pire. On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie, voilà. Toute la jeunesse est allée mourir déjà au bout du monde dans le silence de vérité » (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit).
Image de droite : Ce n’est pas le passage d’une année à l’année suivante qui change la vie mais bien l’esprit dans lequel nous passons les étapes de la vie. C’est l’esprit d’enfance qui est décisif !
Bon esprit d’enfance en 2025 et jusque dans la tombe !…
« Mon conseil en début d’année : abandonner les grandes résolutions abstraites, viser plutôt la réalisation de petits objectifs » (Lee Chambers).
« Plutôt que de vouloir changer totalement qui nous sommes, prenons soin de nous-même pour pouvoir continuer à grandir et à vivre en accord avec nous-même » (Susanne Wolf).
À chaque personne chère à mon coeur, je souhaite ce que je me souhaite pour une bonne année 2025 : un voyage continu vers moi-même, cette quête de cohérence entre ce que je suis à l’intérieur et ce que je montre à l’extérieur, l’écoute attentive de cette bonne boussole intérieure et le courage de me démarquer pour rester fidèle à moi-même…
Apprends, petite grenouille : « qui vole un œuf, vole un bœuf ! » Sors de tes brumes / brouillard / fog, petite frog : « qui part en vogue, finit dans un froc de bouledogue ? »