« Ne perdez jamais confiance, ne cédez jamais au découragement : le pouvoir de l’amour du Christ crucifié et ressuscité est plus grand que tout mal dont l’homme pourrait ou devrait avoir peur » (Jean-Paul II).

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Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Ne perdez jamais confiance, ne cédez jamais au découragement : le pouvoir de l’amour du Christ crucifié et ressuscité est plus grand que tout mal dont l’homme pourrait ou devrait avoir peur » (Jean-Paul II).
Ce 18 avril 2025
« Nous sommes une Pâque :
du tombeau de la mort,
nous passons à la lumière
de la vie » (Augustin).
« Ne pleure pas ce qui s’est éteint,
car il renaît sous une autre forme »
(Rumi).
« Connaître sa propre ombre
est la meilleure méthode
pour vivre avec l’ombre des autres »
(Carl Jung).
Affre : grande peur, extrême frayeur, terrible effroi.
Deux exemples dans la lis-tes-ratures :
« …Et le soleil, rouge de colère,
court après la lune
qui, pâle d’affre, s’enfuit »
(Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1946).
« La ville tentaculaire ?
Quel océan, ses cœurs ! quel orage, ses nerfs !
Quels nœuds de volontés serrés en son mystère !
Victorieuse, elle absorbe la terre ;
Vaincue, elle est l’affre de l’univers :
Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
Elle apparaît géante et son cri. Et son nom luit,
Et la clarté que font ses feux dans la nuit
Rayonne au loin, jusqu’aux planètes ! »
(Émile Verhaeren, Les villes tentaculaires, 1895, p. 116-117).
Sagesses populaires :
1) Nuire à son bienfaiteur,
c’est se nuire à soi-même !
2) Le mal a deux façons de nuire :
en faisant le mal,
… et en faisant le bien
(qui se fait alors la malle ?) !
« La haine tue toujours,
l’amour ne meurt jamais »
(Mahatma Gandhi).
« Heureux soient les fêlés,
car ils laisseront passer la lumière »
(Michel Audiard).
« Le désespoir est la fureur passagère d’une âme sans espoir » (Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de l’esprit, 1764).
« L’espérance serait la plus grande des forces humaines si le désespoir n’existait pas » (Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874).
« Le désespoir n’est pas une grande vague qui submerge un homme ; une brusque invasion, une maladie foudroyante qui brise d’un seul coup tous les ressorts. J’imagine le désespoir, moi, plutôt comme un microbe qui opère ses ravages dans un coin de l’organisme. J’ajouterai qu’il se passe avec le désespoir ce qu’il se passe avec à peu près tous les sentiments et toutes les passions : celui qui en est atteint l’ignore très longtemps. Il ne soupçonne rien du travail du microbe. Puis, un beau jour, il s’aperçoit qu’il ne reste plus rien en lui, plus une trace d’espoir. Tout a été grignoté. Il est comme une maison entièrement absorbée par les termites. La maison tombe en poussière. L’homme tombe en poussière » (Jean Dutourd, Les horreurs de l’amour, 1963).
« Le désespoir est la fureur passagère d’une âme sans espoir » (Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de l’esprit, 1764).
« L’espérance serait la plus grande des forces humaines si le désespoir n’existait pas » (Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874).
« Le désespoir n’est pas une grande vague qui submerge un homme ; une brusque invasion, une maladie foudroyante qui brise d’un seul coup tous les ressorts. J’imagine le désespoir, moi, plutôt comme un microbe qui opère ses ravages dans un coin de l’organisme. J’ajouterai qu’il se passe avec le désespoir ce qu’il se passe avec à peu près tous les sentiments et toutes les passions : celui qui en est atteint l’ignore très longtemps. Il ne soupçonne rien du travail du microbe. Puis, un beau jour, il s’aperçoit qu’il ne reste plus rien en lui, plus une trace d’espoir. Tout a été grignoté. Il est comme une maison entièrement absorbée par les termites. La maison tombe en poussière. L’homme tombe en poussière » (Jean Dutourd, Les horreurs de l’amour, 1963).
D’où vient l’alternance des saisons stérile et fertile ? La mythologie romaine l’explique par cette histoire : alors qu’elle cueillait des fleurs au pied du volcanique Etna, la très belle Proserpine fut enlevée par Pluton (le dieu des enfers) qui voulut en faire sa reine. Cérès, la mère de Proserpine, la chercha pendant neuf jours et neuf nuits sans manger ni boire, un flambeau allumé dans chacune de ses mains. À bout et furieuse, elle rendit la terre stérile et déclencha une famine. Après une médiation compliquée de Jupiter (le frère de Cérès et de Pluton), Proserpine passera dorénavant 6 mois avec sa mère Cérès (mère heureuse => terre fertile) et 6 mois avec son mari Pluton (mère portant le deuil => terre stérile & livrées en mode hiver).
Étymologiquement, « février » signifie « purification ». À l’approche du temps des semailles, nos ancêtres fêtaient ce temps de renouvellement où l’on termine la farine de la saison passée (vivent les crêpes) et où l’on espère les fruits de la saison qui vient. À la Chandeleur qui vient du mot « chandelle », les Romains organisaient des processions aux flambeaux et des cérémonies aux bougies qui avaient pour but de purifier les habitations et les espaces sacrés. Ce mois de février, charnière entre l’hiver et le printemps, célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres et l’espoir du renouveau, ce qui résonne aux oreilles chrétiennes avec la présentation de Jésus au Temple quarante jours après sa naissance (conformément à la tradition juive pour tout premier-né).
« Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »
(Alphonse de Lamartine, L’isolement
dans Méditations poétiques).
Poème complet :
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds.
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.
Cependant, s’élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N’éprouve devant eux ni charme ni transports,
Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante :
Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l’immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m’attend. »
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
Que le tour du soleil ou commence ou s’achève,
D’un œil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève,
Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;
Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire,
Je ne demande rien à l’immense univers.
Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !
Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ;
Là, je retrouverais et l’espoir et l’amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore,
Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi !
Sur la terre d’exil pourquoi restè-je encore ?
Il n’est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
« C’est la nuit qu’il est beau
de croire à la lumière »
(Edmond Rostand,
Chantecler, 1910).
« Noël, c’est le printemps de l’esprit ;
c’est tout promesse »
(Émile-Auguste Chartier, dit Alain,
Les saisons de l’esprit, 1935).
« Que la Sainte Famille de Nazareth soit pour chacun de nous un modèle de vie dans la simplicité et dans la foi, dans l’écoute de la volonté de Dieu et dans la solidarité avec les plus pauvres » (Pape François).
En ce dimanche entre Noël et le Nouvel An, bonne fête de la Sainte famille !