Chat botté saboté Sabotier sabot t’y es

« Là où Dieu a un temple,
le diable aura une chapelle »
(Robert Burton).

Saboteur (roman de Christophe Schriber) :
l’histoire d’un homme qui est tellement heureux
qu’il a envie de devenir malheureux, pour voir ce que ça fait.
Il n’a jamais été malheureux et il est persuadé que les gens
qui le sont ont un truc en plus.
Il décide alors de saboter sa vie,
jusqu’à arriver au fond du trou !

« Le diable ne voulant pas travailler sans salaire,
n’apprit pas le métier de sabotier »
(Paul Sébillot, qui mourut à la fin de la WW1, en 1918).
Le sabotier est celui qui fabrique les sabots
? sur ‘ses-billots’,
dirait Sébillot ?

le brouillard te brouille ?

« Si vous voyez clair dans le brouillard,
alors le brouillard n’existe pas pour vous ! »
(dicton populaire).

« Brouillard d’automne,
beau temps nous donne »
(dicton populaire).

« Brouillard du matin
n’arrête pas le pèlerin »
(dicton populaire).

« Le brouillard finit toujours par
rendre le paysage qu’il a volé »
(Sylvain Tesson).

Day care = centre de soins de jour

« Ce n’est pas la lumière
qui manque à notre regard,
c’est notre regard
qui manque de lumière »
(Gustave Thibon).

« L’homme a ce choix :
laisser entrer la lumière
ou garder les volets fermés »
(Henry Miller).

« Que le poète obscur
persévère dans son obscurité,
s’il veut trouver la lumière » (Jean Paulhan).

Tomber amoureux de qui est promesse de complétude

Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.

Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour être ajustés à l’amour imparfait de nos parents.

Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.

Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.

Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut guérir, récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.

À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à la plénitude de cœurs réconciliés avec leur histoire.

Vive la condition humaine,

histoire d’incarnation

en route vers la plénitude.

L’affre de nos univers

« Connaître sa propre ombre
est la meilleure méthode
pour vivre avec l’ombre des autres »
(Carl Jung).

Affre : grande peur, extrême frayeur, terrible effroi.

Deux exemples dans la lis-tes-ratures :
« …Et le soleil, rouge de colère,
court après la lune
qui, pâle d’affre, s’enfuit »
(Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1946).

« La ville tentaculaire ?
Quel océan, ses cœurs ! quel orage, ses nerfs !
Quels nœuds de volontés serrés en son mystère !
Victorieuse, elle absorbe la terre ;
Vaincue, elle est l’affre de l’univers :
Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
Elle apparaît géante et son cri. Et son nom luit,
Et la clarté que font ses feux dans la nuit
Rayonne au loin, jusqu’aux planètes ! »
(Émile Verhaeren, Les villes tentaculaires, 1895, p. 116-117).