Des cailloux ont été précieux au Petit Poucet pour retrouver le chemin de son chez soi. De même, une réaction disproportionnée est un caillou dans la chaussure, pour retrouver le chemin d’un trauma, petit ou grand : à guérir pour être davantage à l’aise chez soi, sachant que le trauma ne distingue nullement passé et présent…
Une personne reconnue HP, mental hyperactif, hypersensible, etc,, etc, …, a particulièrement intérêt & besoin d’apprendre à
-prendre le temps d’écouter ses sensations physiques et ses émotions, en les laissant évoluer jusqu’à libérer les blocages et les accumulations d’énergie en lui + régler ses thermostats internes ;
-connecter les signaux du corps et du cœur, en les autorisant à être, les accueillir humblement, dans la confiance et la curiosité, comme des anges / messagers permettant une régulation et un retour à l’équilibre ;
-sans rejeter l’intelligence qui a besoin de se sentir impliquée : faire de celle-ci un allié précieux, en explorant, créant, jouant, riant. Expérimenter les services mutuels que s’offrent le corps et l’esprit, les encourager à collaborer harmonieusement, reconnaître la belle mission de chacun et revenir à chaque fois de la tête vers son corps.
« La vertu n’est pas bonté et saillie de l’âme mais résolue et constante habitude » (Montaigne).
« Nous sommes ce que nous faisons à répétition. L’excellence n’est donc pas un acte mais une habitude » (Aristote).
« Il ne peut y avoir, ce me semble, que deux choses qui soient requises pour être toujours disposé à bien juger : l’une est la connaissance de la vérité et l’autre l’habitude qui fait qu’on se souvient et acquiesce à cette connaissance toutes les fois que l’occasion se présente » (Descartes).
« L’attrait des habitudes et leur puissance naturelle viennent de ce bonheur que l’on trouve à faire ce que l’on fait bien, même battre les cartes » (Alain).
« Ils se sont mariés un 30 décembre, et elle pense souvent qu’elle est entrée, en se mariant avec lui, dans une sorte d’hiver qui ne finira pas. Toujours elle a vu des vaches, des prés, des fermes, c’est son monde… Et elle n’en a pas rêvé d’autre. […] La source serait là, une source. Elle préfère le mot source au mot racine. Elle a beaucoup retourné ces questions quand elle avait trente ou quarante ans. Elle sait que sa sœur et son frère s’arrangent aussi comme ils le peuvent avec cette maison des petites années, la cour et l’érable. […] Ils liquident, ils liquident l’héritage, ils ont été les trois héritiers du père. Claire respire l’odeur tiède et sucrée des feuilles alanguies. Alangui est ridicule, elle le sait, mais elle laisse ce mot monter et la déborder. Personne n’a jamais été vraiment alangui dans cette cour, en tout cas personne qu’elle connaisse. […] Claire s’adosse au tronc de l’érable. Elle a posé sa main droite ouverte sur le lichen roux de la façade, elle va partir, elle se souviendra de tout. Elle ne ferme pas les yeux. La lumière est douce » (Marie-Hélène Lafon, Les sources).
Aujourd’hui, c’est jour férié à l’île Maurice, pour célébrer ensemble l’abolition de l’esclavage.
Les Mauriciens ont un rythme de fêtes familiales et sociales nul autre pareil (je le dis sur base de la cinquantaine de pays où je me suis déchainé ; merci à chaque peuple de m’avoir fait avancer sur ma conscience de mes propres chaînes, en fer / enfers qui commencent par des préjugés).
Leur grand danger : l’alcool… Bon jour férié, vou zot tou… Bonnes libérations !
« Si, comme le disent les colons, on ne peut cultiver les Antilles qu’avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles. La raison d’utilité de la servitude pour la conservation des colonies est de la politique de brigands. Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire. Périssent les colonies, plutôt qu’un principe » (Victor Schoelcher en 1842).
« La nouvelle année est l’opportunité d’une nouvelle vision de la vie. Béni soit celui qui a une vision claire de ce qui est et de ce qui sera » (Sadhguru, pas sad pour un sou).
Plutôt que de prendre de bonnes résolutions, clarifier les intentions profondes qui me font vibrer et vivre…
J’ai la liberté de choisir où je mets mon attention et mon énergie. J’ai le pouvoir de laisser aller les choses qui me bloquent… Plutôt que d’y réagir, je peux regarder ce qui me fait vivre. J’apprends lentement à me centrer sur ce qui se passe en moi plutôt qu’autour de moi, là où ça vibre et palpite de la Vie même de l’Amour Infini. Et je m’en porte d’autant mieux… Quel cadeau extraordinaire que ce pouvoir de choisir où je mets mon attention.
« Les saints du paradis peuvent-ils voir autre chose que de la beauté, de la pureté ? Mais des saints au milieu de la boue, voilà le miracle éternel ! Voilà qui donne à la vie sa valeur. Voir la grandeur morale se dégager de la fange, entrevoir la beauté à travers un rideau de boue, puis peu à peu – surgissant de l’abîme d’inconscience et de vice –, la voir monter, grandir en force, en vérité, en splendeur » (Jack London, Martin Eden, 1909).
« Il travaillait comme en rêve, étrangement détaché de tout ce qui l’entourait, pareil à un fantôme qu’un enchantement retient sur les lieux d’une existence antérieure. Un fantôme n’est que l’âme d’un mort qui ne sait pas encore qu’il est mort, lui avait-on dit un jour, et il se demandait s’il n’était pas mort, par hasard, sans s’en douter » (idem).