Apprenti-sorcier < > Apprenti-connecté

En 20 ans, je n’ai eu besoin d’aucun congé de maladie : les agents pathogènes entrent en moi, sans s’y installer. Il y a eu un avant et un après quand j’ai appris à prendre au sérieux mon corps dans ses ressources de vie, tel le tournesol qui s’aligne constamment sur le soleil et qui plonge ses racines là où la terre lui donne vie.

Je n’ai plus eu besoin des pilules chimiques de l’industrie pharmaceutique, devenus à mes yeux des coups de pinceau rajoutés de l’extérieur sur le tableau clinique de ma santé..

Mon corps, mon cœur, mes tripes sont d’excellents médecins qui savent ce dont ils ont besoin, quand on les laisse s’aligner aux lois de la vie, à ses ressources naturelles généreusement disponibles. « on » = mes parts contrôle, les apprentis-sorciers en moi. Heureusement, ceux-ci peuvent se mettre humblement de côté quand mon Self connecté à la Source joue son rôle de chef d’orchestre et qu’il laisse le génie créateur créatif à l’œuvre.

Sagesse que semblent vivre tous les êtres vivants, des lis des champs délices aux oiseaux du ciel (Mt 6,26.27) ! Sagesse qui risque d’échapper aux apprentis-sorciers dans leur superbe robe de puissance, rehaussée de science (Luc 1,51.52) ?

Je ne prétends pas avoir la vérité, j’exprime la vérité que je vis, simplement, une réalité partagée par d’autres, autour de moi…

Merci de vous exprimer si vous la vivez aussi, peu ou prou…

Dans la perte, se prendre avec tendresse, accueillir jusqu’au bout sa tristesse

La méthode C-R-I-T-E-R-E, cinquième étape : l’émotion conduit à la chambre du trésor. Par exemple, la joie est l’art d’accueillir jusqu’au bout la tristesse quand elle vient clignoter sur mon tableau de bord interne… La tristesse est un cadeau en cas de perte pour que je fasse toutes les étapes qui mènent jusqu’à l’acceptation de la perte et ainsi jusqu’à la vie nouvelle après deuil…

La tristesse = cadeau : comme un ange qui me prend par la main

La méthode C-R-I-T-E-R-E, cinquième étape : l’émotion conduit à la chambre du trésor

La tristesse est un cadeau, en ce sens qu’en cas de perte, elle surgit en moi comme un ange qui me prend par la main et qui me guide dans les étapes du deuil, pour intégrer la perte de l’être cher.

Les larmes sont un médicament, en vue de retrouver la vie là où elle est perdue (parfois en vue d’accepter de vivre alors même que, toi, tu es mort).

Accueillir ma tristesse comme un guide bienveillant, au point de la traverser de part en part, jusqu’au bout de mes ressentis corporels et émotionnels.

Mieux je la visiterai ainsi, plus vite je rentrerai à nouveau dans la grande danse du Vivant, renouant avec la joie authentique.