Si tu te sens sans vie, demande-toi depuis quand tu n’as pas plongé tes mains dans la terre, pour prendre soin de ton jardin ? Et depuis quand tu ne t’es pas arrêté pour contempler un coucher de soleil ? Quand était-ce la dernière fois où tu as dansé ? Quand était-ce la dernière fois où tu as chanté ? Quand était-ce la dernière fois où tu t’es plongé dans une histoire féerique ? Quand était-ce la dernière fois où tu as passé plusieurs heures à savourer le silence ?
« L’imagination peut faire voir aux enfants des choses qui n’existent pas, par exemple des monstres sous leur lit. Mais cette même imagination les aide aussi à affronter certaines peurs. Lorsque votre enfant s’imagine être un superhéros capable de combattre tous les méchants de la Terre, il développe sa confiance. Vous pouvez aider votre enfant à développer son imagination et sa créativité. Voici quelques pistes :
Laissez-le jouer librement, sans imposer de règles. S’il veut dessiner des nuages jaunes ou construire un bateau avec ses blocs sans suivre de plan, c’est parfait! Évitez aussi de lui dire des phrases comme: « Ça ne se peut pas! » ou « Ce n’est pas comme ça que ça marche! »
Racontez-lui des histoires à partir de livres, de vos souvenirs ou de votre propre imagination.
Laissez votre tout-petit s’amuser avec des boîtes, des bouts de corde, des contenants vides et des morceaux de tissu. Ils offrent souvent plus de possibilités de création que les jouets à usage unique.
Donnez la chance à votre enfant de s’ennuyer à l’occasion pour activer son imagination. Lorsque vous ne répondez pas immédiatement à tous ses désirs (ex.: un jouet, votre présence pour le divertir, etc.), vous lui donnez l’occasion d’inventer un jeu pour s’occuper. Vous finirez par le trouver en train de rêvasser dans son lit ou de parler avec ses figurines.
Limitez l’utilisation de la télévision et des écrans. Cela peut empêcher votre enfant d’avoir du temps pour s’ennuyer et créer » (Solène Bourque, psychoéducatrice et l’équipe Naître et grandir).
Ma santé dépend d’abord de la qualité de mon écoute à l’intérieur, en commençant par prendre au sérieux mon corps dès ses premiers signaux de fatigue, stress, douleur… Je porte mon attention sur ses messages, à travers les sensations physiques et les mouvements à l’intérieur. Tous les tissus, tous les organes bougent. Je peux sentir une contraction, un manque d’amplitude, un mouvement ralenti, entravé par un vécu douloureux… Je fais humblement confiance au corps, l’analphabète en moi qui ne dispose pas du langage analytique, qui n’a aucun diplôme de médecine mais qui sait où aller et comment faire pour opérer les bons rééquilibrages…
L’image qui me parle et que je donne souvent dans mes sessions, c’est celle d’un petit chien. Ses sens performants lui ayant permis de repérer une personne tombée au fond d’un puits, il vient tournoyer et aboyer autour de moi, me disant : « viens, suis-moi ». Certaines parts en moi le rabrouent vertement : « arrête de faire du bruit ; à la niche… On te nourrit pour être protégé la nuit, pas pour être dérangé le jour… Qu’est-ce qu’il a à gueuler ainsi, ce stupide animal ! ».
Ce chien, c’est mon corps, un bon et loyal serviteur, qui ne me trompe pas sur le chemin à suivre. Je peux accueillir avec confiance et bienveillance les sensations physiques douloureuses, comme de bonnes fées messagères ; elles ne sont pas le problème, elles font partie de la solution permettant de rétablir l’équilibre.
Pour un tel processus naturel de guérison, mon corps a besoin de ma présence confiante à ses côtés, de ma conscience bienveillante, humble et docile… Ce qui suppose que j’ai pu apprivoiser mes parts savantes qui analysent et mes parts contrôles qui cherchent à maîtriser, pour qu’elles ne dirigent pas et n’empêchent pas ainsi le processus.
Merci à mes parts mentales et volontaires d’avoir peu à peu accepté de laisser faire mon corps dans sa sagesse et ses ressources de guérison. J’accueille chaque tension, chaque blocage comme un précieux message à entendre, comme une invitation à suivre ce bon et fidèle petit chien…
« Dans un monde aussi complexe, l’intelligence ce n’est pas forcément d’identifier les tendances importantes, cela peut être d’ignorer celles qui ne mènent à rien car il y a tellement de données à absorber » (Nassim Nicholas Taleb, trader).
« Vouloir tout changer, c’est ne rien changer. Le changement se trouve dans l’art du petit pas, qui se répète jusqu’à s’installer dans ma routine quotidienne » (Étienne Chomé).
« Les promesses engraissent les oreilles, pas les joues » (Proverbe rwandais).
« Les promesses de la nuit, faites de beurre, fondent au soleil » (Proverbe arabe).
« Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi » (Fénelon, De l’éducation des filles. Dialogues des morts, 1712).
« La solitude, j’en goûte les fruits, quand j’y suis avec moi » (É tienne Chaud met, De la rééducation de mes membres blessés avec aqui je dialogue, 2021).
« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).
« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).
L’éducation kinesthésique est une approche éducative qui utilise principalement des mouvements et activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel. Le Brain Gym en est un module. Il favorise la communication entre le corps et les fonctions cognitives par des activités motrices et artistiques, des outils simples et ludiques, qui développent notre potentiel, nos compétences, qui favorisent le bien-être et l’estime de soi. Le Brain Gym nous invite à utiliser notre énergie avec justesse afin de vivre en harmonie dans toutes nos dimensions.
Cf. https://www.braingym.fr/
La Marche croisée
Bougez alternativement bras et jambes opposés. Levez une jambe en pliant le genou et mettez-y le coude opposé. Répétez plusieurs fois le mouvement, sur de la musique pour garder un rythme. La marche croisée active les hémisphères droit et gauche du cerveau. Elle améliore les compétences scolaires (lecture, écriture, orthographe, écoute).
Centrage
En position debout: Croisez une cheville sur l’autre, un poignet sur l’autre, entrelacer les doigts, retourner les mains pour les placer au niveau de la poitrine. Gardez la position pendant une minute en poussant la langue au palais à l’inspiration. Cette attitude permet de se recentrer, libère les excès d’énergie et d’effort. Elle désamorce le stress, installe une orientation positive, augmente l’attention, aide aux examens, améliore l’estime de soi.