« Vouloir tout changer, c’est ne rien changer. Le changement se trouve dans l’art du petit pas, qui se répète jusqu’à s’installer dans ma routine quotidienne » (Étienne Chomé).
« Les promesses engraissent les oreilles, pas les joues » (Proverbe rwandais).
« Les promesses de la nuit, faites de beurre, fondent au soleil » (Proverbe arabe).
« Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi » (Fénelon, De l’éducation des filles. Dialogues des morts, 1712).
« La solitude, j’en goûte les fruits, quand j’y suis avec moi » (É tienne Chaud met, De la rééducation de mes membres blessés avec aqui je dialogue, 2021).
« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).
« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).
L’éducation kinesthésique est une approche éducative qui utilise principalement des mouvements et activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel. Le Brain Gym en est un module. Il favorise la communication entre le corps et les fonctions cognitives par des activités motrices et artistiques, des outils simples et ludiques, qui développent notre potentiel, nos compétences, qui favorisent le bien-être et l’estime de soi. Le Brain Gym nous invite à utiliser notre énergie avec justesse afin de vivre en harmonie dans toutes nos dimensions.
Cf. https://www.braingym.fr/
La Marche croisée
Bougez alternativement bras et jambes opposés. Levez une jambe en pliant le genou et mettez-y le coude opposé. Répétez plusieurs fois le mouvement, sur de la musique pour garder un rythme. La marche croisée active les hémisphères droit et gauche du cerveau. Elle améliore les compétences scolaires (lecture, écriture, orthographe, écoute).
Centrage
En position debout: Croisez une cheville sur l’autre, un poignet sur l’autre, entrelacer les doigts, retourner les mains pour les placer au niveau de la poitrine. Gardez la position pendant une minute en poussant la langue au palais à l’inspiration. Cette attitude permet de se recentrer, libère les excès d’énergie et d’effort. Elle désamorce le stress, installe une orientation positive, augmente l’attention, aide aux examens, améliore l’estime de soi.
« Les quatre étapes de la maturité affective : 1)Le bébé vit une forte dépendance à l’égard de sa mère, qu’il n’imagine pas distincte de lui. 2)Dans sa phase d’opposition systématique (« non »), le petit enfant se cherche dans la contre-dépendance. Il s’affirme et veut exister pour lui-même. 3)Puis il désirera faire tout « tout seul ». Il passe par une phase d’indépendance, pour devenir autonome. 4)Il cherchera à nouveau la relation et pourra vivre l’interdépendance quand il pourra exister en tant que personne libre et respectée comme telle (« je » + « tu » = « nous »)
En parallèle, les quatre étapes de la maturité psychologique et sociale :
1) L’égocentrique a très peu conscience de lui. Il se prend pour centre ; il fait tout tourner autour de lui.
2) L’égoïste a suffisamment conscience de soi pour tenir aux limites entre lui-même et les autres. Il est en plein dans les jeux de pouvoir. Il s’affirme, se bat, s’oppose.
3) L’égotiste ou le narcissique ne s’amuse plus avec les jeux de pouvoir. Il interroge ses valeurs, veut se trouver, cherche un développement personnel, tend à se replier dans les cocons de milieux privilégiés.
4) L’altruiste a élargi sa conscience au point de faire de la place aux autres. Il a appris à se respecter au point d’être capable d’empathie, de responsabilité civique, de coopération et de solidarité sociale » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, p. 174).
« Les mauvaises nouvelles ont beaucoup plus d’impact sur nous que les bonnes nouvelles. Et même les critiques peuvent nous affecter bien plus que les compliments. Dans le livre Le cerveau de Bouddha, le neuroscientifique Rick Hanson propose une explication, qui a été approuvée par de nombreux autres chercheurs, sur l’origine du caractère évolutif de ce biais de négativité. Selon Hanson, ce biais de négativité est une conséquence de l’évolution par laquelle nos ancêtres ont appris à prendre des décisions intelligentes dans des situations à haut risque. Ce sont ce genre de décisions qui leur ont permis de survivre assez longtemps pour garantir la relève. C’était une question de vie ou de mort. Ainsi, les personnes qui vivaient en harmonie avec les événements potentiellement dangereux avaient plus de chances de survivre. Avec le temps, la structure du cerveau s’est adaptée très lentement pour accorder plus d’attention aux informations négatives qu’aux informations positives.
Dans les études menées par le psychologue John Cacioppo sur le traitement neuronal du biais de négativité, il a été prouvé que la réponse du cerveau aux stimuli sensoriels, cognitifs et moteurs négatifs provoque une activation beaucoup plus importante que les événements positifs. Surtout dans le cortex cérébral.
En conséquence de ce qui précède, aujourd’hui, ce biais de négativité nous incite et nous influence à nous concentrer sur le négatif qui nous entoure. Et ce même lorsque nous prenons une décision.
Cela semble aussi influencer grandement la motivation avec laquelle une tâche est accomplie. Il est curieux que nous soyons beaucoup plus motivés par une tâche qui consiste à éviter une expérience négative que motivés par une tâche lorsque le prix est une incitation positive.
Pour sa part, l’approche évolutive suggère qu’il s’agit simplement d’une tendance que nous avons pour éviter les dommages produits par les situations négatives. Et que c’est uniquement un moyen par lequel notre cerveau essaie de nous maintenir en sécurité et protégés » (https://nospensees.fr/le-biais-de-negativite-selon-la-science).
« Les choses font leur petit bonhomme de chemin, que vous laissiez faire ou non. La rose fleurit sans votre approbation et se fane sans votre consentement. […] Il n’y a rien de pire que d’essayer de contrôler ce qui ne peut être contrôlé. Si tu veux une véritable emprise, laisse tomber l’illusion de l’emprise, laisse la vie te guider. Elle le fait de toute façon. Tu ne fais que raconter l’histoire qui montre le contraire. Cette histoire ne peut être réelle. Tu n’as pas créé le temps qu’il fait, ni le soleil ou la lune. Tu n’as aucune emprise sur tes poumons, ton cœur, ou ta faculté de voir ou de marcher. […] Est-ce vous qui vous respirez? » (Byron Katie).
« La vie ne commence à faire mal, très mal, que lorsque nous ne nous laissons pas porter par son courant, lorsque nous refusons d’en épouser le cours et les méandres, lorsque nous tentons de nager à contre-courant » (Christiane Singer).
« C’est facile de dire « je t’aime ». C’est facile de parler d’amour, de présence, de conscience, et d’une profonde acceptation de ce qui est. C’est facile d’enseigner, de dire des choses qui sonnent vrai, bien, et spirituel. Mais ce ne sont que des mots. Il y a un monde avant les mots.
Quand la colère monte, peux-tu rester près d’elle, et ne pas l’endormir ou la déchaîner ? Quand la peur envahit le corps, peux-tu respirer en elle, et ne pas fusionner avec elle ou prendre la fuite dans des histoires ? Quand tu te sens blessé.e, rejeté.e, pas aimé.e, abandonné.e, peux-tu faire de la place pour ce sentiment, lui souhaiter la bienvenue dans le corps, t’incliner devant son intensité, son feu, sa présence, et ne pas attaquer, ou passer à l’acte ou lancer des injures ? Peux-tu t’engager à ne pas t’abandonner toi-même au moment où tu as le plus besoin de ton propre amour ?
C’est facile de parler d’amour. C’est facile d’enseigner. Jusqu’à ce que les anciennes blessures s’ouvrent. Jusqu’à ce que la vie ne fasse plus ce que nous voulons. Ce qui te stimule est pour toi une invitation à t’aimer toi-même plus profondément. Peux-tu le voir ? Il n’y a pas à avoir honte de cela. Nous avons tous des zones sensibles » (Jeff Foster).
« Il est propre à la négation que l’on déchiffre en elle l’assertion de ce qu’elle nie » (Oswald Ducrot).
L’inconscient fait abstraction de la négation,
il est indifférent aux contraires,
il ne connaît pas le signe « négatif ». Exemple :
Je ne veux pas manger ce gâteau
=
À vrai dire, je le veux !
=> Entendre ce qui n’est pas dit derrière ce qui est dit. Et surtout, en amont de ce qui est dit & pas dit, rencontrer avec empathie ce qui a été refoulé…