Les quilles libres / l’équilibre

« C’est ça, la vie : un fragile équilibre entre l’harmonie et le chaos » (Mylène Gilbert-Dumas).

« Toute l’existence est basée sur la recherche de l’équilibre et de la complémentarité » (Nanan-Akassimandou).

« L’amour durable est celui qui tient toujours les forces de deux êtres en équilibre » (Honoré de Balzac).

« La vérité est le point d’équilibre de deux contradictions » (Proverbe chinois).

La passion d’être tendu vers un but précieux, de réaliser une mission librement choisie

« Celui qui sait pourquoi il vit peut endurer n’importe quel comment. » Ce mot de Nietzsche est repris par Victor Frankl qui soutient : « Ce dont l’être humain a réellement besoin n’est nullement d’un état dépourvu de tension, mais plutôt d’un effort et d’une lutte pour atteindre un but qui en vaut la peine, d’une tâche librement choisie. Ce dont il a besoin, ce n’est pas d’une absence de tension à tout prix mais de l’appel d’une potentialité de sens qu’il lui incombera d’accomplir. Ce dont l’être humain a besoin ce n’est pas d’homéostasie mais de ce que j’appelle « noodynamique », c’est-à-dire, d’une dynamique existentielle située dans un champ de tension dont un pôle est représenté par le sens à accomplir et l’autre pôle par l’homme qui doit accomplir ce sens » (Victor Frankl, La LOGOTHÉRAPIE dans une coquille de noix (les concepts fondamentaux de la logothérapie), 1959). Voici le texte complet :

Je vous exhorte à lire cet article passionnant, qui fait jouer ses concepts-clé et nous invite à le faire  dans notre propre vie  : l’anticipation anxieuse, l’hyper-intention aussi bien que l’hyper-réflexion régulées par l’intention paradoxale, la déréflexion et surtout l’autotranscendance…

Être spirituel = spir rituel = pro rituel du spir

Pour me connecter au souffle vital, mon diaphragme se contracte environ 25.000 fois par jour. J’apprends à être avec lui afin de savourer une respiration continue et libre, en passant consciemment de l’inspire à l’expire et de l’expire à l’inspire. Par la respiration intentionnelle, je peux vivre une respiration profonde et complète, apaiser mon rythme cardiaque et ma vie intérieure.

Respirer peut être l’occasion de sentir ce souffle de vie qui m’oxygène de bout en bout. Respirer me donne mille chances de m’éveiller à mon intérieur, à la joie de m’habiter. Je peux prier à travers ma respiration, ouvrir mes entrailles aux mouvements du Souffle en moi.

Le Souffle, ce point commun à toutes les religions et à toutes les spiritualités, cette sagesse des Orientaux de toute obédience… À chaque don d’oxygène et à chaque souffle offert en retour, la respiration peut pour un chrétien devenir louange à l’Esprit Saint… Depuis des siècles, des chrétiens d’Orient ont l’habitude de synchroniser leur prière à Jésus sur la respiration (première partie de la philocalie à l’inspire et deuxième à l’expire). Dans ses Exercices spirituels, Ignace de Loyola propose de le vivre avec le Notre Père et l’Ave Maria.

25.000 fois par jour : tant d’opportunités de reprendre souffle +  d’apporter un souffle nouveau : respirer jusqu’à être inspiré et expirer sans rendre son dernier souffle !

Lune rouge : les forces du cycle féminin

À lire et à faire lire : ‘Lune Rouge. Les forces du cycle féminin’ de Miranda Gray. Extraits :

p. 19 : « La menstruation continue d’être considérée aujourd’hui comme un inconvénient biologique rendant les femmes émotives et irrationnelles, et faisant d’elles des employées peu fiables. Dans notre société occidentale industrialisée, qui se veut « éclairée », le cycle menstruel est un sujet que l’on n’aborde encore que rarement de manière ouverte, sauf en termes médicaux. Il existe des barrières entre mères et filles, entre épouses et maris, entre sœurs et entre amis. De nombreuses femmes traversent la vie en se détestant et en se sentant coupables de déprimer, d’être irritables, de se sentir ballonnées et d’être maladroites à une certaine période du mois. Combien de femmes ont transmis cette haine de soi et cette peur à leurs enfants, soit verbalement, soit par leur comportement ? Pour combien de femmes la première expérience des règles a-t-elle été effrayante, parce qu’elles ne savaient absolument pas à quoi s’attendre ou n’en connaissaient au mieux que les détails cliniques qui n’expliquaient en rien ce qu’elles ressentaient ? Dans la société contemporaine, où les rites de passage ont disparu, combien de femmes ont en réalité ressenti qu’elles venaient de recevoir le don de la féminité et qu’à travers cette expérience, elles bénéficiaient de conseils sur la façon de grandir ? En se familiarisant avec les dons de leur propre expérience menstruelle et en la considérant sous une lumière positive, les femmes seront à nouveau capables de guider leurs filles, afin que ces dernières sachent accueillir leur féminité et ses cycles.

p. 41 :
Athéna prit la main d’Ève dans l’une des siennes. « Au cours de ton cycle, tes énergies créatrices ne sont pas simplement destinées à la création d’enfants, mais aussi à la naissance des enfants-idées. » Elle toucha le front d’Ève et poursuivit : « Tu produis l’étincelle de la vie, tu la portes dans ton corps, tu la nourris et lui permets de grandir jusqu’à ce que tu la délivres dans ce monde. Les enfants viennent au monde par l’utérus, alors que les enfants-idées viennent au monde par ton corps, tes mains et tes pieds, ta voix. » Elle déposa un baiser sur les mains d’Eve comme pour lui rendre hommage. « Une femme sans enfant n’est pas une femme incomplète anormale, ses enfants sont les idées qu’elle porte en elle et leur naissance correspond à la forme qu’elle leur donne dans le monde matériel.
— D’où viennent ces enfants-idées ? demanda Ève, perplexe.
— Ta sexualité réveille les énergies qui sèment les graines de l’inspiration. L’acte sexuel en lui-même peut créer à la fois des enfants et des enfants-idées. Il peut être le feu qui inspire l’artiste, le poète, le musicien et le visionnaire. L’art de la sexualité est sacré, il apporte le divin dans le monde. » Ève sentit ses doigts commencer à se réchauffer et à vibrer à l’idée de créer.

p. 46 :
« Tu es en train de faire l’expérience de la force de la féminité du dynamisme rayonnant des phases de lumière, mais, plus tu ressentiras la perte de cette énergie lorsqu’elle se transforme en obscurité. Ne regarde pas en arrière en cherchant la lumière, sinon tu manqueras les dons de l’obscurité. Regarde à l’intérieur de l’obscurité, accueille ses pouvoirs et vois la lumière qui s’en dégage. »

p. 57 :
« Ève prit conscience que le pouvoir de détruire et celui de créer provenaient de la même force et elle sut qu’elle les détenait en elle. Forte de cette nouvelle clarté d’esprit, elle comprit que tout dans l’univers était connecté et elle sut qu’en guidant son énergie dans le monde matériel, elle pourrait tisser ses fils et créer prophétie, magie, art et amour. Ses énergies à présent équilibrées, Ève se tint debout, émerveillée, contemplant les galaxies et les étoiles qui brillaient sur le plafond de la caverne.

p. 123 :
Combien de femmes sont-elles véritablement conscientes que leur saignement représente autre chose qu’un phénomène menstruel contrariant, salissant et se mettant en travers de l’existence ?

p. 137-138 :
La période de saignement est une période au cours de laquelle les barrières entre l’esprit conscient et l’inconscient sont abaissées, vous permettant d’élargir votre conscience et d’entrer en interaction avec celle de votre corps. Bien que caractérisée par le retrait, cette phase n’est pas négative ; au contraire, elle s’accompagne d’un sentiment d’acceptation et d’intégration à un tout, et l’occasion pour vous de laisser votre moi intérieur s’exprimer dans votre esprit éveillé. Les énergies créatrices ne sont plus stimulantes, mais plutôt visionnaires : elles offrent la capacité de discerner des structures et d’acquérir des connaissances. Cette phase est un moment de tranquillité et de gestation.

La véritable liberté d’ordre intérieur

« Il est évidemment souhaitable d’être libre de ses mouvements sur le plan physique, mais considérez que cette liberté-là est secondaire. La véritable liberté à laquelle il vaut la peine d’aspirer est d’ordre intérieur. Car à quoi cela vous servira-t-il de pouvoir aller librement où vous voulez, si vous transportez en vous des pensées et des sentiments qui vous empoisonnent, qui vous ligotent et qui finiront un jour par vous clouer au lit ? » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).

Dragons poil au menton

« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions.

Pensez qu’il se produit quelque chose en vous, que la vie ne vous a pas oublié, qu’elle vous tient dans sa main ; elle ne vous abandonnera pas. Pourquoi voulez-vous exclure de votre vie toute inquiétude, toute souffrance, toute mélancolie alors que vous ignorez leur travail en vous ?

Aussi, ne devriez-vous pas vous effrayer quand se lève devant vous une grande tristesse, comme vous n’en n’avez jamais vu de telle.

Pourquoi vouloir vous torturer en vous demandant d’où tout cela peut bien venir et à quoi tout cela aboutira ?

Vous savez bien que vous êtes dans des états transitoires et que vous ne désirez rien tant que de vous transformer. Si certains de vos états sont maladifs, considérez que la maladie est le moyen qu’a l’organisme pour se libérer de ce qui lui est étranger. Il s’agit alors simplement de l’aider à être malade, à avoir la maladie dans sa totalité, à la laisser se déclarer, car c’est par là qu’il progresse…

Vous êtes le médecin qui doit veiller sur lui même… Et voilà ce qu’il faut faire avant tout pour autant que vous soyez votre médecin » (Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète).

Mettre dans le mille

Mettre dans le mille : l’expression date du XVIe siècle, lorsque le tir à l’arc devient sport de loisir. 720 était le nombre maximal de points qu’on pouvait avoir en compétition. « Il a mis dans le mille » signifiait : il a fait encore mieux que le maximum de 720, en plaçant sa flèche bien au milieu de la cible.

Après les confinements et les inondations, la Foire du Midi à Bruxelles s’ouvre ce samedi 17 juillet pour un bon mois d’émois !

Milliers de paniers à ne pas nier

Si tu te sens sans vie, demande-toi depuis quand tu n’as pas plongé
tes mains dans la terre, pour prendre soin de ton jardin ?
Et depuis quand tu ne t’es pas arrêté pour contempler un coucher de soleil ?
Quand était-ce la dernière fois où tu as dansé ?
Quand était-ce la dernière fois où tu as chanté ?
Quand était-ce la dernière fois où tu t’es plongé dans une histoire féerique ? Quand était-ce la dernière fois où tu as passé
plusieurs heures à savourer le silence ?

L’imagination au pouvoir

« L’imagination peut faire voir aux enfants des choses qui n’existent pas, par exemple des monstres sous leur lit. Mais cette même imagination les aide aussi à affronter certaines peurs. Lorsque votre enfant s’imagine être un superhéros capable de combattre tous les méchants de la Terre, il développe sa confiance. Vous pouvez aider votre enfant à développer son imagination et sa créativité. Voici quelques pistes :

Laissez-le jouer librement, sans imposer de règles. S’il veut dessiner des nuages jaunes ou construire un bateau avec ses blocs sans suivre de plan, c’est parfait! Évitez aussi de lui dire des phrases comme: « Ça ne se peut pas! » ou « Ce n’est pas comme ça que ça marche! »

Racontez-lui des histoires à partir de livres, de vos souvenirs ou de votre propre imagination.

Laissez votre tout-petit s’amuser avec des boîtes, des bouts de corde, des contenants vides et des morceaux de tissu. Ils offrent souvent plus de possibilités de création que les jouets à usage unique.

Donnez la chance à votre enfant de s’ennuyer à l’occasion pour activer son imagination. Lorsque vous ne répondez pas immédiatement à tous ses désirs (ex.: un jouet, votre présence pour le divertir, etc.), vous lui donnez l’occasion d’inventer un jeu pour s’occuper. Vous finirez par le trouver en train de rêvasser dans son lit ou de parler avec ses figurines.

Limitez l’utilisation de la télévision et des écrans. Cela peut empêcher votre enfant d’avoir du temps pour s’ennuyer et créer » (Solène Bourque, psychoéducatrice et l’équipe Naître et grandir).