« Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le simple et pur plaisir de donner » (Le Petit Prince, d’ Antoine de Saint-Exupéry, 1943).
« On est heureux dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir » (Abbé Pierre).

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le simple et pur plaisir de donner » (Le Petit Prince, d’ Antoine de Saint-Exupéry, 1943).
« On est heureux dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir » (Abbé Pierre).
« Si personne, jamais, ne nous avait touché, nous serions infirmes. Si personne, jamais, ne nous avait parlé, nous serions muets. Si personne, jamais, ne nous avait souri et regardé, nous serions aveugles. Si personne, jamais, ne nous avait aimé nous serions… Personne » (Paul Baudiquey).
« Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide » (Matthew Kelly, The Rhythm of Life : Living Every Day with Passion and Purpose, 2004, p. 80).
« Croître, c’est d’abord être défait, par une immensité qui ne cesse de croître. Ô nuit sans objets, tu viens et tu tiens l’immensité derrière toi et tu es tout entière devant elle ; non pas comme un rideau qu’elle pourrait soulever ici et là. Non ! Comme si tu l’avais rattrapée à l’appel de celui qui avait besoin de toi. Comme si tu avais devancé de beaucoup tout ce qui peut encore arriver et que tu n’eusses dans le dos que ta course vers lui, ton chemin éternel, le vol de ton amour » (Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge).
« La danse, le chant, les contes et le silence sont les quatre baumes de guérison universels. Lorsque nous avons arrêté de danser, chanter, être enchanté par les histoires, ou de trouver un réconfort dans le silence, c’est là que nous avons l’expérience de la perte de l’âme » (Gabrielle Roth).
« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés » (Einstein).
« C’est avec une dose d’invisible, d’abstraction et de mystère que je comprends mieux la vie… Quand tout est fait d’avance, c’est que nous sommes déjà sensiblement en retard sur à peu près tout » (Jacques Dor).
« Nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent et aimer mon ennemi, voilà de nobles vertus. Mais que se passerait-il si je découvrais que le plus démuni des mendiants et que le plus impudent des offenseurs vivent en moi, et que j’ai grand besoin de faire preuve de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé? Que se passerait-il alors? » (Carl Gustav Jung).
« L’autre ne nous blesse pas, il nous révèle simplement que nos plaies n’étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C’était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l’extérieur, toujours de l’intérieur. La relation avec l’autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu’une relation, quelle qu’en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l’illusion que l’autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L’autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère » (Thierry Janssens, Vivre en paix).
Boris Cyrulnik, De chair et d’âme :
Le cerveau devient la conséquence d’un état d’âme aussi sûrement que l’état d’âme peut être la conséquence du cerveau.
Dans la compassion empathique, on peut plaindre autrui et partager ses maux : « Quand les autres sont tristes comme moi, je me sens mieux puisqu’on est triste ensemble. » En disant « Je suis attirée par les faibles parce qu’avec eux, je me sens supérieure », elle témoigne d’une empathie malade.
Cette absence de séparation qui empêche la distinction entre le soi et le non-soi existe aussi chez les paranoïaques, qui ne parviennent pas à se distinguer de leurs persécuteurs : « il éprouve ce que j’éprouve, il pense ce que je pense, il croit ce que je crois. »
Quand un architecte se représente les masses de béton correspondant au dessin d’un pont, il réalise une « empathie de pont ». Cette empathie d’objet a certainement joué un rôle important dans la fabrication des premiers outils qui nous ont permis d’échapper à la nature en utilisant les phénomènes de la nature avec lesquels nous empathisons.
Quand le monde est cruel, c’est la force d’un corps qui permet de l’affronter, mais, quand la culture l’adoucit, c’est la bonté d’une âme qui aide à se socialiser. Mon corps est fait de votre argile. C’est pourquoi il ne peut vivre que vêtu d’un manteau de paroles.
Au moment d’une relation sexuelle, les partenaires sécrètent beaucoup d’ocytocine qui les rend euphoriques et sensibles l’un à l’autre, créant ainsi une période propice à l’empreinte mutuelle : on s’apprend par cœur quand on s’aime.
« Puissiez-vous avoir l’audace d’être qui vous êtes, et de ne jamais vivre enfermés dans l’opinion d’autrui » (Christine Michaud).
« Les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l’heure où leur mère leur donne le jour… La vie les appelle encore et encore à se mettre au monde » (Gabriel Garcia Marquez).