L’été météorologique / calendaire

C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.

Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !

Gourmets logiques,
dégustez mes bons mets téléologiques !

Patates frites

« Patates ! »
Expression typiquement belge :
« Va donc, hé ! patate ! »
« Quelle patate ! », « espèce de patate ! »
= insulte qui signifie stupide, cornichon
ou bien maladroit, empoté (« tu joues comme une patate » ; « t’es une patate »).

Steve = Étienne = Stéphane, Estéban, etc.

Être bleu de quelqu’un.e

« Je suis bleu de toi » est une formule belge
pour dire « Je t’aime passionnément ».
Au Cameroun, on « tombe sans glisser » 
quand on « tombe amoureux »,
avec une profonde admiration
envers la personne aimée.
Au Québec, « tu vois une personne dans ta soupe »
quand tu y penses sans cesse, plein d’amour pour elle…

ça ne mange pas de pain

L’expression « ça ne mange pas de pain » signifie : cela ne fait pas de tort, cela ne fait pas prendre de grands risques car cela n’engage pas un grand effort ni une grande dépense.

L’expression provient des foyers les plus modestes au Moyen Âge et
signifie : cela ne représente pas une dépense telle qu’elle rogne sur notre ‘budget-pain’, c-à-d sur notre budget prévu pour notre subsistance de base.

En passant (traits / très / tré ?passant ; mots / maux / Mau?passant),
voici une petite plaisanterie, qui ne mange pas de pain :

S’autopeluredebananiser

Se prendre pour une banane =
se dit de quelqu’un qui pensait réussir
facilement une épreuve, un examen, une
tâche, mais qui échoue lamentablement !

Un éléphant, ça trompe énormément.
Un Donald Trump, ça te dit avoir la banane mais ne serait-ce
pas aigle-gris aigri qui trump énormément ?

Ho’oponopono

Ho’oponopono est un mot qui signifie en hawaïen « réparer », « faire la paix ».

Ho’oponopono est une vieille pratique hawaïenne, reconnue en tant que « trésor vivant » du pays (placé dans la Constitution d’Hawaï en 1993).

Sa version popularisée est très simplifiée = 4 phrases à répéter :

Je suis désolé.e.

S’il te plaît, pardonne-moi.

Merci.

Je t’aime.

À vrai dire, la pratique complète stimule des initiatives qui contribuent à la guérison et à la réconciliation, à partir de la paix intérieure : sagesse traditionnelle et universelle d’admettre, demander pardon et libérer, remercier et envoyer de l’amour.

Bug informatique

Bug’ en anglais signifie ‘insecte’, ‘bestiole’. Le premier bug informatique de l’histoire a été dû à un papillon de nuit, qui a offert son corps à la science, à Harvard, le 9 septembre 1947, en faisant griller avec lui une ampoule (les premiers ordinateurs étaient à lampes).

Quand grillon grillait, gris-con criait « bug / insecte ! »… et voilà d’où vient le bug informatique…

Nota Bene : Bon, il y a d’autres explications moins sympa-tics sur l’origine de ce sens du mot ‘bug’ : de l’ancien allemand « Bögge » (lutin en français) ou de l’anglais moyen « bugge » qui a donné le mot « bugbear »(démon qui terrorise les enfants)…, bogue en français (la coque du marron ou de la châtaigne, en s’égarant un peu dans nos arbres d’hiver).

Nouvelle lune Nouvel An renouveau

Le monde a célébré la conjonction de la nouvelle lune avec l’éclipse solaire totale visible en Amérique. À Maurice, aujourd’hui, 9 avril 2024, est un jour férié pour tout le monde, en l’honneur de la fête d’Ougadi qui est célébrée par les Télégous suivis par tous les Hindous, entraînant l’ensemble de la Nation mauricienne. Chaque année, cette nouvelle lune-là signe le Nouvel An, au cours duquel nous sommes tous invités à nous débarrasser de ce qui nous encombre, à transformer / transmuter ce qui a besoin de l’être : nous offrir du renouveau, réorienter notre vie vers le Vivant véritable. Soyons neufs en ce neuf avril…

Concrètement, ici, les préparations d’Ugadi ont débuté il y a déjà une semaine : les maisons ont été nettoyées à fond et, si besoin, repeintes. On se débarrasse des vieilles choses et on achète des habits neufs pour toute la famille. La nouvelle année est aussi célébrée en décorant l’entrée de la maison avec des dessins confectionnés à base de poudres de couleur (rangolis) et en ornant la porte de la maison d’une guirlande de feuilles de mangue. En Inde, le parterre devant les maisons est arrosé avec de l’eau mélangée à la bouse de vache et on mange le pulihora, plat propre à cette fête ; à Maurice, on mange selon le rituel l’« Ugadi Pachadi », une préparation spéciale qui combine toutes les saveurs : sucrée, aigre, salée, amère, astringente et piquante ; plat aux saveurs arc-en-ciel pour palais arc-en-ciel… C’est une manière symbolique de s’ouvrir à une nouvelle année qui fera vivre des expériences aussi diverses que tristesse, bonheur, colère, peur, dégoût, surprise ; c’est une manière de se préparer à en tirer le meilleur parti. 

Et demain, rebelote, jour férié autour de la Communauté musulmane qui fête l’Aïd el-Fitr, au terme du Ramadan.

Graphie : post & blog

Dans « je poste un post sur mes réseaux sociaux »,
ne pas mettre de ‘e’ à « mon post », pour assumer cet anglicisme (en anglais, post = message), qui peut facilement être évité par son équivalent français : « publication » (mais ce sont 11 lettres contre 4 !).
 
NB : Mon blog ou mon blogue ? Les deux sont admis.
L’utilisation de la graphie identique à la forme anglaise blog,
est la plus répandue, reprise dès 2006 par les dictionnaires
Le Petit Larousse et Le Robert.
L’Office québécois de la langue française, lui, a proposé
les termes « blogue », « carnet Web » et « cybercarnet ».
 
En France, jusqu’en 2014, la Commission d’enrichissement de la langue française préconise le mot « bloc-notes » et puis rejoint le terme « blogue » du Québec. Du coup, le Larousse contient les deux graphies…