La conscience écologique au Siècle des lumières

« Le Siècle des lumières voit naître une forme de conscience écologique, attentive à la place de l’homme dans la nature et à la préservation de celle-ci. On peut penser à Jean-Jacques Rousseau et à Bernardin de Saint-Pierre, ou à des personnages moins connus comme Pierre Poivre, qui a été administrateur de l’île de France (l’actuelle île Maurice). Des travaux récents nous permettent de redécouvrir ces débats et de comprendre que la réflexivité environnementale a une longue histoire. Plutôt que d’accuser les Lumières, nous pouvons essayer de réfléchir, aujourd’hui, à des formes de progrès respectueuses de l’environnement sans abdiquer le rôle émancipateur du savoir » (Antoine Lilti, Histoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècle).

Extrait de « Cartes particulières des Isles de France de Bourbon et de Rodrigue », par Rigobert Bonne, hydrographe de la Marine ; dans « Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre… », 1780.

Ave César

Avē Cæsar, moritūrī tē salūtant =
Salut César, ceux qui vont mourir te saluent.
La seule attestation historiquement fondée de cette célèbre phrase date de l’an 52 : elle a été prononcée par des condamnés à mort forcés de combattre, au bord du lac Fucin, lors de la naumachie (bataille navale) reconstituée par et pour l’Empereur Claude. C’est très abusivement que la phrase a été mise dans la bouche des gladiateurs (par notamment Astérix et les petits Belges qui ont reçu largement le patrimoine des Latins pendant leurs cours ‘en Humanités’, c-à-d pendant leurs études secondaires…).

Quel est le comble pour un acteur
qui aimerait être comme un dieu ?
Réponse : jouer le rôle de Jules César
en parlant de soi à la troisième personne…

Qui joue avec l’épais, périra par les pets.
Qui joue avec mboté, périra par mmmm beauté…
(‘mboté’ en lingala signifie ‘salut !’)…

15 jours déjà…
Mboté À-l’un Delon parti vers le Large,
sur cette barge-haut,
vers cet Autre, là où, De-long en large,
?bargeot?,
tu en mènes et emmènes large ?

L’été météorologique / calendaire

C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.

Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !

Gourmets logiques,
dégustez mes bons mets téléologiques !

Patates frites

« Patates ! »
Expression typiquement belge :
« Va donc, hé ! patate ! »
« Quelle patate ! », « espèce de patate ! »
= insulte qui signifie stupide, cornichon
ou bien maladroit, empoté (« tu joues comme une patate » ; « t’es une patate »).

Steve = Étienne = Stéphane, Estéban, etc.

Être bleu de quelqu’un.e

« Je suis bleu de toi » est une formule belge
pour dire « Je t’aime passionnément ».
Au Cameroun, on « tombe sans glisser » 
quand on « tombe amoureux »,
avec une profonde admiration
envers la personne aimée.
Au Québec, « tu vois une personne dans ta soupe »
quand tu y penses sans cesse, plein d’amour pour elle…

ça ne mange pas de pain

L’expression « ça ne mange pas de pain » signifie : cela ne fait pas de tort, cela ne fait pas prendre de grands risques car cela n’engage pas un grand effort ni une grande dépense.

L’expression provient des foyers les plus modestes au Moyen Âge et
signifie : cela ne représente pas une dépense telle qu’elle rogne sur notre ‘budget-pain’, c-à-d sur notre budget prévu pour notre subsistance de base.

En passant (traits / très / tré ?passant ; mots / maux / Mau?passant),
voici une petite plaisanterie, qui ne mange pas de pain :

S’autopeluredebananiser

Se prendre pour une banane =
se dit de quelqu’un qui pensait réussir
facilement une épreuve, un examen, une
tâche, mais qui échoue lamentablement !

Un éléphant, ça trompe énormément.
Un Donald Trump, ça te dit avoir la banane mais ne serait-ce
pas aigle-gris aigri qui trump énormément ?

Ho’oponopono

Ho’oponopono est un mot qui signifie en hawaïen « réparer », « faire la paix ».

Ho’oponopono est une vieille pratique hawaïenne, reconnue en tant que « trésor vivant » du pays (placé dans la Constitution d’Hawaï en 1993).

Sa version popularisée est très simplifiée = 4 phrases à répéter :

Je suis désolé.e.

S’il te plaît, pardonne-moi.

Merci.

Je t’aime.

À vrai dire, la pratique complète stimule des initiatives qui contribuent à la guérison et à la réconciliation, à partir de la paix intérieure : sagesse traditionnelle et universelle d’admettre, demander pardon et libérer, remercier et envoyer de l’amour.

Bug informatique

Bug’ en anglais signifie ‘insecte’, ‘bestiole’. Le premier bug informatique de l’histoire a été dû à un papillon de nuit, qui a offert son corps à la science, à Harvard, le 9 septembre 1947, en faisant griller avec lui une ampoule (les premiers ordinateurs étaient à lampes).

Quand grillon grillait, gris-con criait « bug / insecte ! »… et voilà d’où vient le bug informatique…

Nota Bene : Bon, il y a d’autres explications moins sympa-tics sur l’origine de ce sens du mot ‘bug’ : de l’ancien allemand « Bögge » (lutin en français) ou de l’anglais moyen « bugge » qui a donné le mot « bugbear »(démon qui terrorise les enfants)…, bogue en français (la coque du marron ou de la châtaigne, en s’égarant un peu dans nos arbres d’hiver).