La ‘vraie vie’ nous offre un vrai cinéma, avec des films à gogo ?… À gauche : Les seigneurs du chaos ? Les saigneurs de blaireaux ? Games Of Ring? Les 4 cavaliers de l’apocalypse ? Les 4 fantastiques de l’enfer à l’envers ? Les mercenaires / mer-c’est-nerf ?
À droite : Les charlots ? La folie des glandeurs / grandeurs ?
Les USA ont perdu leurs tours. Puis UK a perdu sa reine. Mais en tous cas, on garde les fous en échec, bel àtout …casser…
« J’aime flâner dans les bibliothèques ou les librairies, prendre les livres qui m’attirent, les abandonner quand ils m’ennuient, sauter les passages qui traînent… Un livre qui vous ennuie à vingt ou trente ans, vous ouvrira ses portes quand vous en aurez quarante ou cinquante, et vice versa. Ne lisez pas un livre quand ce n’est pas le bon moment pour vous » (Doris Lessing, Le Carnet d’or, 1976).
À Maurice, il y a beaucoup de ‘kalimaye‘ = coins-prière hindous en pleine nature : au départ, c’est un très sommaire tablier de béton servant d’autel où le dévot dépose une statuette et ses offrandes. Au fil du temps, le dévot donne une maisonnette à sa statuette et étoffe son kalimaye, en sacralisant progressivement cet espace jusqu’à y bâtir toujours plus de kalimaye qui, de mailles en mailles, finissent par être tout un temple ! Et ni vu ni connu, comme ça-crée du sacré, la marmaille a occupé l’espace… Well done !
Voici des extraits d’un poème dédié à Kali, la déesse-mère hindoue (auteur : Rampraçad Sen (1718-1775)) : « Ô esprit, ce faste rituel et ce culte sont vains, qui accroissent encore la vanité de l’esprit ! Que ta prière à Kali soit secrète, que nul n’en sache. À quoi bon ces poupées de métal ou de cuivre ou de terre ? Ne sais-tu pas, insensé, que l’univers entier est l’image de la Mère ? Tu apportes une poignée de graines, effronté, comme une offrande à la Mère, à Celle qui nourrit le monde d’aliments délicieux ! À quoi bon, fou, illuminer ainsi de lanternes et de bougies ? Fais plutôt que grandisse la lumière de l’esprit, qu’il dissipe sa propre ténèbre, nuit et jour ».
Il me semble que la meilleure manière d’honorer nos trésors d’humanité est d’articuler l’écoute de la Tradition là où elle offre le socle solide des meilleurs héritages ET l’exploration d’innovations là où elles offrent des pistes d’amélioration.
C’est nec plus ultra de combiner les avantages du rétroviseur qui nous permet de voir les limites des engouements de la mode du moment et de la longue vue qui nous aide à sortir des ornières des schémas classiques, non ?… Que t’en semble ?
Comment apprenons-nous à honorer la sensibilité et l’intelligence émotionnelle en nous ET aussi celles des animaux capables de détecter les émotions humaines et d’y répondre de manières empathique et affectueuse, prédatrice ou protectrice selon le niveau de présence de l’humain en face d’eux ?…
« Le Siècle des lumières voit naître une forme de conscience écologique, attentive à la place de l’homme dans la nature et à la préservation de celle-ci. On peut penser à Jean-Jacques Rousseau et à Bernardin de Saint-Pierre, ou à des personnages moins connus comme Pierre Poivre, qui a été administrateur de l’île de France (l’actuelle île Maurice). Des travaux récents nous permettent de redécouvrir ces débats et de comprendre que la réflexivité environnementale a une longue histoire. Plutôt que d’accuser les Lumières, nous pouvons essayer de réfléchir, aujourd’hui, à des formes de progrès respectueuses de l’environnement sans abdiquer le rôle émancipateur du savoir » (Antoine Lilti, Histoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècle).
Extrait de « Cartes particulières des Isles de France de Bourbon et de Rodrigue », par Rigobert Bonne, hydrographe de la Marine ; dans « Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre… », 1780.
Avē Cæsar, moritūrī tē salūtant = Salut César, ceux qui vont mourir te saluent. La seule attestation historiquement fondée de cette célèbre phrase date de l’an 52 : elle a été prononcée par des condamnés à mort forcés de combattre, au bord du lac Fucin, lors de la naumachie (bataille navale) reconstituée par et pour l’Empereur Claude. C’est très abusivement que la phrase a été mise dans la bouche des gladiateurs (par notamment Astérix et les petits Belges qui ont reçu largement le patrimoine des Latins pendant leurs cours ‘en Humanités’, c-à-d pendant leurs études secondaires…).
Quel est le comble pour un acteur qui aimerait être comme un dieu ? Réponse : jouer le rôle de Jules César en parlant de soi à la troisième personne…
Qui joue avec l’épais, périra par les pets. Qui joue avec mboté, périra par mmmm beauté… (‘mboté’ en lingala signifie ‘salut !’)…
15 jours déjà… Mboté À-l’un Delon parti vers le Large, sur cette barge-haut, vers cet Autre, là où, De-long en large, ?bargeot?, tu en mènes et emmènes large ?
C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.
Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !
Gourmets logiques, dégustez mes bons mets téléologiques !
« Patates ! » Expression typiquement belge : « Va donc, hé ! patate ! » « Quelle patate ! », « espèce de patate ! » = insulte qui signifie stupide, cornichon ou bien maladroit, empoté (« tu joues comme une patate » ; « t’es une patate »).