« La musique est l’arithmétique des sons,
tandis que l’optique est la géométrie de la lumière »
(Claude Debussy).

Image de droite :
manuscrit autographe de Jean-Sébastien Bach
(Sonate pour violon n° 1, en sol mineur).
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« La musique est l’arithmétique des sons,
tandis que l’optique est la géométrie de la lumière »
(Claude Debussy).
Image de droite :
manuscrit autographe de Jean-Sébastien Bach
(Sonate pour violon n° 1, en sol mineur).
La comptine « Il était une bergère » raconte l’histoire d’une bergère qui garde ses moutons, fabrique un fromage et se fâche contre son petit chat trop curieux qui tente de goûter au fromage et finit puni… Le refrain « et ron et ron petit patapon » est le ressort de cette chanson populaire. Que t’inspire-t-il ? Selon toi, il met en musique le génie des chats à doux coussinets au bout des pattes ou bien le geste réprobateur de la punition ?
« Toutes les chutes sont mauvaises…
sauf les chutes de reins »,
a dit Jean-Loup Chiflet,
Par ailleurs, n’ y a-t-il pas des
chutes de reins qui nous entraînent
voire nous précipitent avec elles ?…
D’où le nouveau dicton sorti de ma balade
aux mille chutes en Finlande :
« Chute des reins au matin =>
Chuuuut… d’airain sans lendemain ».
La photo, je viens de la prendre à Autti :
Auttiköngäs (köngäs voulant dire
cascade, chute en finnois)…
Je suis dans l’extrême nord de la Finlande, où j’admire les couleurs du très très très long coucher du roi-soleil à 1 heure du matin pour admirer celles de son lever moins d’1 heure plus tard !… Et ça, c’est le régime de fin juillet. Dans 5 mois, ce sera l’extrême inverse : il fera nuit tout le temps sauf le temps pour le roi-soleil de péniblement se lever vers 11h., faire une courbe avortée dans le bas ventre du ciel et se recoucher à peine levé, en nous offrant en passant ses magnifiques couleurs de longs lever et coucher… So beautiful…
And so amazing pour moi qui suis comme les poules : aux coucher et lever réguliers, fidèles à l’alternance jour/nuit. Car je suis né et j’ai grandi tout proche de l’équateur où, de manière si constante toute l’année, le soleil se lève à 6:00 AM et se couche à 6:00 PM.
J’apprends ici, côté Pôle Nord, que ces temps et cycles ont quelque chose de très relatif. Leçon de vie : une chose constante peut donner des effets très inconstants… Ainsi l’inclinaison constante de la terre ! L’axe de la terre est incliné constamment de 23,5° par rapport au plan de son orbite solaire (l’écliptique). Du coup, aux solstices d’hiver et d’été, un des pôles est plongé dans la nuit polaire tandis que l’autre est obligé de rester exposé au soleil, faisant ainsi fi du cycle jour-nuit que la terre crée en rotant sur elle-même toutes les 24 heures ! Par contre, tout le monde est au même régime jour/nuit lors des équinoxes de mars et de septembre, dont la grâce est de neutraliser l’axe terrestre par rapport au soleil. Du coup, en ces fêtes équinoxiales, jour et nuit sont égaux partout sur terre, même aux pôles !
Photo prise à ma fenêtre après minuit 30, entouré par les forêts… Un très long début de nuit, dont les ténèbres seront très éphémères…
On sortit de la Première Guerre mondiale
par un traité sans paix.
On sortit de la Deuxième Guerre mondiale
par une paix sans traité.
Entrerait-on dans la 3ème Guerre mondiale
par une paix maltraitée ?…
Quel contraste entre les discours d’Emmanuel Macron et du Roi des Belges, lors de leurs fêtes nationales respectives. Tandis que, le 14 juillet, le Président martèle la nécessité de s’armer bien davantage, le Roi, en ce 21 juillet, encourage l’Europe à exercer davantage son leadership dans les innombrables alternatives fiables au rapport de force brutal, réels remparts des États de droit démocratiques.
Qu’il me soit permis un beau coq (français ?) à l’âne (belge ?) avec Jérôme de Warzée, humoriste belge, qui nous dit avec notre humour typiquement belge :
« L’Américain veut devenir milliardaire,
le Belge espère choper une promo
sur les salsifis chez Colruyt.
Le Brésilien danse la samba,
le Belge samba les couilles.
Bonne fête nationale à nous-même ! »
Notre devise belge si cruciale pour relever les défis d’une paix juste :
« L’union fait la force ! »
« Tant de régions du monde restent piégées dans des cycles de violence et de désespoir. Recevons la salutation de Léon XIV le soir de son élection depuis la Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, simple et profonde : « une paix désarmante et désarmée, humble et persévérante ». Elle saisit le cœur de la vision du Saint-Siège : une paix non forgée par les armes, ni garantie par des menaces ou des mesures de dissuasion, mais née de l’amour, soutenue par la justice et enracinée dans la dignité de chaque être humain. Une paix véritablement catholique, au sens premier du mot ‘katholikós’, qui signifie ‘universel’. La paix est bien plus que l’absence de guerre, elle est la présence de relations justes, elle est une entreprise de justice, fondée sur la vérité, la charité, la liberté et la dignité inviolable de la personne humaine qui en est la pierre angulaire. Chaque vie humaine est sacrée. Aucune paix n’est possible si une seule vie est considérée comme sacrifiable.
Cette entreprise de paix véritable suit la voie du développement humain intégral (de toutes les dimensions de la personne humaine et de tous les peuples de la terre), qui donne priorité au bien commun (la paix doit être au service de tous, non seulement des plus forts, mais surtout des pauvres, des déplacés, des oubliés) et à la solidarité (nous ne sommes pas des individus isolés, mais une famille humaine. La paix naît de l’interdépendance). La guerre est l’échec de la politique et de l’humanité » (Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États et les organisations internationales, au Forum Globsec 2025 sur la construction de la paix dans le monde à Prague, 12-14 juin 2025 ; https://forum2025.globsec.org/).
« Pour être libre dans ce monde,
il faut être craint.
Pour être craint,
il faut être puissant »
(Emmanuel Macron, Discours aux armées
pour entrer dans la fête nationale française
du 14/7/2025).
« Pour rester Grande Puissance
ou Nation hégémonique,
il faut renoncer à la liberté de la fraternité !
Mais c’est une spirale sans fin,
celle du mâle alpha qui domine
jusqu’à être renversé par un plus
jeune devenu plus puissant »
(Étienne Chomé se préparant à la fête nationale
de la toute petite ET féconde Belgique,
une semaine plus tard que la française).
Rira/Vivra bien qui rira/vivra le dernier ?
=> Riront bien ceux qui réussiront ensemble
à dépasser la roue infernale de la loi du plus fort
(des individus jusqu’aux Nations)…
« L’art de vivre ensemble,
ce n’est pas l’art de supprimer les conflits,
mais c’est l’art de supprimer la violence
dans nos conflits »
(Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E
pour mieux gérer nos conflits,
Presses universitaires de Louvain P.U.L.,
2009, p. 35).
Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général Charles de Gaulle lance « l’Appel du 18 juin » sur les ondes de la BBC demandant aux Français de refuser la défaite face à l’Allemagne nazie et de poursuivre le combat : « La France a perdu une bataille ! Mais la France n’a pas perdu la guerre ! ».
Savez-vous que le discours original du 18 juin 1940 a été entendu par très peu de personnes et que son enregistrement a été perdu ? Du coup, de Gaulle l’a refait le 22 juin. Ce second message est plus structuré, plus long et il a été diffusé à plusieurs reprises. C’est ce discours du 22 juin qui est connu comme « l’Appel du 18 juin ». L’Histoire nous roule la pelle, non ?
‘Juin’ vient du latin ‘junius’, en lien avec la déesse romaine Junon, experte en mariage et en fertilité. Juin : le mois de l’éveil qui fleure bon les prémices des vacances et le temps des cerises. Joins-toi à moi pour plonger dans la sonorité suave de ce mot de quatre lettres : JUIN, de toi à moi, a le goût des cerises mûres, les fumets de l’herbe coupée, l’ambiance festive des terrasses ensoleillées.