Interview en anglais de 3 minutes : https://www.facebook.com/watch/?v=305494508507202 En gros, s’aimer = être appelés à être des alliés, comme un team, pour prendre soin de nos enfants intérieurs : aller plus loin ; invitations aux guérisons en partenaires…
« Jeune fille, laissez-moi vous offrir cette rose Que j’ai cueillie ce matin en pensant à vous. Voyez comme est jolie cette nouvelle éclose : Elle a votre fraîcheur et le teint de vos joues, La rondeur de vos lèvres vierges de baisers Et un doux parfum qui ne laisse d’envoûter. Comme vous, elle attend pour dévoiler son cœur Le rai de soleil qui viendra la caresser. Si vous êtes pour l’instant une tendre fleur, Belle enfant, vous régnerez au jardin du bonheur Sitôt que vos pétales seront déployés Et votre fragrance librement diffusée. Sachez que d’aucuns aiment à papillonner. Gardez-vous qu’un vil ne vienne vous butiner Car la rose est tant fragile que séduisante, Les larmes de pluie ont tôt fait de la faner. Je serais marri de vous voir un jour pleurer Le triste envol de vos rêves d’adolescente. Vivez, charmante, sans jamais perdre le sourire, Vivez la beauté qui saura s’épanouir Et fleurissez en grâce et en félicité, Telle la rose qu’un vieil homme vous a donnée » (Hélène de Vannoise, Adolescence).
« L’amant perdu accompagna Madame d’Aiglemont partout avec la tyrannie d’une passion qui mêle son égoïsme au dévouement le plus absolu. L’amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur, comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté qui ne s’épouvante de rien. Aussi, quand un sentiment est vrai, sa destinée n’est-elle pas douteuse » (Honoré de Balzac, La comédie humaine, p. 91).
L’amour fusionné d’un tel amant perdu ressemble à celui du bébé qui trouve le chemin du sein, par réflexe de survie. Adultes, nous sommes conviés à découvrir l’amour défusionné, lequel a sa source en Plus Grand que nous deux. Cet amour coule en l’âme qui donne et reçoit aussi simplement qu’un robinet donne l’eau qu’il reçoit, sans autre effort que d’être à la source. Cet Amour-là, au cœur de notre cœur, est inépuisable et surabondant.
Pâques transfigurée ? Un occis mort transformé en pléonasme !
Pour le dire en alexandrin :
En cette fête de la Transfiguration, voici un bel exemple de mon âme-mie Marie. L’homme en châle-leurre lui demande selon ce que lui désire. Elle a l’intelligence de ne pas s’offusquer de cette grivoiserie ; elle élève le débat, en mettant en présence de l’Invisible Présence…
Pour le tout petit d’homme, la mère est un port d’attache (safehaven) servant de modèle pour la régulation émotionnelle. Le parent est la base de sécurité (secure base) pour l’exploration.
L’attachement insécure-évitant produit des stratégies d’indépendance forcée, d’autonomie compulsive, qui minimisent les émotions.
L’attachement insécure-résistant produit des stratégies de dépendance colérique, qui maximisent les émotions.
L’attachement sécure sauve de la dépendance, produit des liens chaleureux et empathiques (bonding), permet une bonne régulation émotionnelle.
« Tout l’univers obéit à l’Amour. Belle Psyché, soumettez-lui votre âme. Les autres dieux à ce dieu font la cour. Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes cœurs, c’est le suprême bien. Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Sans cet amour, tant d’objets ravissants, Lambris dorés, bois, jardins et fontaines, N’ont point d’appas qui ne soient languissants. Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes cœurs, c’est le suprême bien. Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien » (Jean de La Fontaine, Les Amours de Psyché et de Cupidon, 1669).
« Pour intégrer entièrement le principe masculin, un homme doit assimiler dans son corps les divines énergies féminines que la femme peut lui délivrer » (Barry Long).
« L’amour est le bras qui soutient celui qui trébuche, mais aussi la main qui s’ouvre pour laisser prendre son envol à celui qui a soif de liberté » (Elaine Hussey).