« Il fait beaucoup pour le monde celui qui panse ses blessures et pacifie son histoire » (Christiane Singer).
« Dès que cesse l’agrément d’être ensemble, beaucoup prennent les jambes à leur cou, ignorant que le plus beau de l’aventure va tout juste commencer : la construction d’un amour d’adulte » (Christiane Singer toujours).
Je goûte la paix et je savoure la confiance vécues lors de notre rencontre. Elles sont cadeaux, présents d’une Présence que j’ai reçue en ta présence ce jour-là et Présence que je sens encore maintenant. Elle se tient entre nous, comme une douce et simple nuée quand nous étions physiquement côte-à-côte, comme un arc-en-ciel rayonnant et paisible depuis que nous nous sommes quittés… Et je reste ainsi en lien avec toi, d’une manière merveilleuse et mystérieuse, sans savoir d’où me viennent ces débordements de joie et où ils me mènent…
« Un bateau amarré dans un port est en sécurité, mais ce n’est pas à cette fin qu’il a été construit » (Williarn Shedd).
« Je connais des bateaux qui restent dans le port De peur que les courants les entraînent trop fort Je connais des bateaux qui rouillent dans le port À ne jamais risquer une voile au dehors […] Je connais des bateaux qui reviennent au port Labourés de partout mais plus graves et plus forts Je connais des bateaux étrangement pareils Quand ils ont partagé des années de soleil
Je connais des bateaux qui reviennent d’amour Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour Sans jamais replier leurs ailes de géants Parce qu’ils ont le cœur à taille d’océan » (Mannick).
Pour illustrer le défi de concilier le double appel de prendre soin de son foyer ET d’être envoyé en mission dans le monde :
Au milieu des fausses rumeurs colportées, expérimenter que la tendresse va jusqu’à se mettre à genoux, pauvre et démuni, devant la liberté de l’autre. Devant les médisances et les calomnies, rester en silence ; ne pas ravaler ce qui mord le cœur, les souffrances ; plutôt faire et refaire le choix de les offrir à Jésus, dans la confiance, en se tenant au pied de la croix, soutenu par le Paraclet (Jn 14-18).
Faire l’étonnante expérience, encore et encore, que là où la blessure béante gît et saigne, mystérieusement, l’amour s’élargit et règne, plus fort encore que nos pourritures de mort.
« Il veut des sons et des couleurs. Il a des cris, il a des pleurs et des colères. Mais ses fureurs d’enfant gâté, comme les orages d’été, sont passagères » (Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).
« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).
« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).
« Il veut des sons et des couleurs. Il a des cris, il a des pleurs et des colères. Mais ses fureurs d’enfant gâté, comme les orages d’été, sont passagères » (Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).
« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).
« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).
« Une vie vraiment vécue brûle constamment les voiles de l’illusion, brûle ce qui n’est plus pertinent, révèle peu à peu notre essence, jusqu’à ce que, finalement, nous soyons assez forts pour nous tenir dans notre vérité nue » (Marion Woodman).
Lors de ma dernière session de travail thérapeutique (https://www.vvanoutryve.be/mtth/), en entendant un autre membre du groupe exprimer que ses parts avaient été un jour dans un tel manque de lien qu’elles faisaient de l’anthropophagie, j’ai été renvoyé à mes propres parts qui vont vers l’autre à partir d’une peur de rupture du lien, une peur de rejet ou d’abandon. J’ai pris le temps de les rencontrer et de prendre soin avec elles de leur besoin de lien en creux, jusqu’à ce que le lien entre elles et moi soit plein, complet, accompli !
Comme c’était bon d’entendre Vinciane, l’animatrice, me rappeler que quand nous sommes emmêlés, trop proches de l’autre, nous serons obligés de prendre de la distance. Si, par contre, nous sommes distincts, nous pouvons être proches.
Gratitude à Nanna Michael qui m’a initié il y a près de 15 ans à l’IFS, ainsi qu’à Nadine d’Ydewalle et sa fille Vinciane van Outryve, qui ont fait le suivi !