Mes meilleurs voeux d’oreilles neuves !

Que nous puissions nous écouter
à partir du cœur de notre cœur,
en amont des mots,
en amont des maux,
en âme (mon démo) :
âmes démontent-démons ;
oui, nous le croyons !

Ci-dessous un sizain + un quatrain = un dizain.
Et si c’était six zinzins avec quatre uns UN ?
Dans la diversité, humbles, SOYONS UN, hein ?!

Genre d’arroi : genres désarrois ?

Arroi : vieux français…

« Être des plaisirs de son roi,
Du jeu, du bal et de la chasse,
Faire exercice en bel arroi,
Monter quelquefois au Parnasse,
Avoir un beau gouvernement,
Être cordon bleu d’espérance,
Dangeau, par des hasards si grands,
Si la paix dure encor dix ans,
Tu seras maréchal de France » 
(Épigramme contre Dangeau).

« Apportons l’arroi : ce qui permet au voyageur d’avancer sur son cheval 
contre les désarrois dans lesquels on peut s’empêtrer » (Claude Lichtert). 

Partager et être partagé

La langue française a ses truculences et ses foucades d’humeur. Exemple : être partagé tout en partageant, dans le sens d’être divisé, tout en mettant en commun…

 « La ligne de partage des eaux est invisible, même si elle est signalée sur l’autoroute de Bourgogne, quelque part du côté de Beaune. J’ai rêvé à ce verbe ’partager’ qui signifie à la fois mettre en commun et diviser. Par exemple, mes « nuits partagées » renvoient à la fois à celle qui m’accompagne au lit et aux heures d’insomnie qui coupent le sommeil et donnent occasion de ruminer, en essayant des positions pour me rendormir. Le même verbe désigne la continuité, et l’interruption : une communauté assez merveilleuse (apprendre à dormir ensemble !) et son morcellement… » (Daniel Bougnoux).

Ci-dessous l’œuvre de Lorenzo Quinn (fils de l’acteur Anthony Quinn).

BON ANNIVERSAIRE !

Cher Yann, BON ANNIVERSAIRE !
En ce beau jour où, tous autour de toi,
nous dansons la ronde
et fêtons ta venue au monde,
il y a 18 ans,
je prie et me réjouis que tu sois ce vitrail qui vibre
de la clarté radieuse qui le traverse,
au point de faire sans effort
les meilleurs choix porteurs de Vie pour toi
dans le concret de ton aujourd’hui… BRAVO !

Reviens chahuter mon cœur

« Reviens chahuter mon cœur,
Qu’il vibre comme autrefois ;
Plein d’amour et d’ardeur,
À nos débuts « il était une fois ».

Reviens sur les heures
Où nous passions notre temps,
À nous aimer sans avoir peur
Comme deux adolescents …

Reviens sans tes rancœurs
Oublions nos jours maudits,
Nos faux pas et leurs erreurs
Reprenons sans les non-dits.

Reviens avec douceur
Que j’me glisse dedans,
Ton air mutin et farceur
Me manque tout simplement »
(Laurence Dauphin).

Coquefredouille. Cornegidouille !

Voici mon 3e post sur l’intérêt de jurer : les jurons ont un effet de catharsis et de décharge émotionnelle.

Coquefredouille = pauvre diable, personne ridicule. Exemple : C’est l’aîné de la famille mais également le coquefredouille. Il possède en âge ce qu’il ne possède pas en intelligence et c’est bien trop souvent que les gens se rient de lui.

Cornegidouille est le juron qu’invente Alfred Jarry dans sa pièce de théâtre Ubu roi (1896), quand il exprime une forte colère ou un grand étonnement.

Différentes langues sentimentales ?

« Les différences linguistiques font partie intégrante de la culture humaine. Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Votre langage d’amour et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois de l’est et le français. Vous avez beau essayer d’exprimer votre amour en français, si votre conjoint de comprend que le chinois, vous ne saurez jamais que vous vous aimez. […] Il est rare que mari et femme aient appris la même première langue sentimentale. […] Notre besoin émotionnel le plus profond n’est pas de tomber amoureux, mais d’être authentiquement aimé d’autrui, de connaître un amour qui procède à la fois de la raison et de la volonté, et non d’un instinct.  J’ai besoin d’être aimé par quelqu’un qui a choisi de m’aimer, qui voit en moi une personne digne d’être aimée » (Gary Chapman, Les langages de l’amour).

Elle était si jolie

Elle était si jolie
que je n’osais l’aimer.
Elle était si jolie,
je ne peux l’oublier.
Elle était trop jolie
quand le vent l’emmenait.
Elle fuyait ravie
et le vent me disait…

Elle est bien trop jolie.
Et toi, je te connais.
L’aimer toute une vie,
tu ne pourras jamais.
Oui mais elle est partie.
C’est bête mais c’est vrai.
Elle était si jolie

Je n’oublierai jamais.

Aujourd’hui c’est l’automne.
Et je pleure souvent.
Aujourd’hui, c’est l’automne.
Qu’il est loin le printemps.

Dans le parc où frissonnent
les feuilles au vent mauvais,
sa robe tourbillonne,
puis elle disparaît…
Elle était si jolie
que je n’osais l’aimer.
Elle était si jolie.
Je ne peux l’oublier.
Elle était trop jolie
quand le vent l’emmenait.
Elle était si jolie.

Alain Barrière, à l’Eurovision en 1963, pour la France !