Reviens chahuter mon cœur

« Reviens chahuter mon cœur,
Qu’il vibre comme autrefois ;
Plein d’amour et d’ardeur,
À nos débuts « il était une fois ».

Reviens sur les heures
Où nous passions notre temps,
À nous aimer sans avoir peur
Comme deux adolescents …

Reviens sans tes rancœurs
Oublions nos jours maudits,
Nos faux pas et leurs erreurs
Reprenons sans les non-dits.

Reviens avec douceur
Que j’me glisse dedans,
Ton air mutin et farceur
Me manque tout simplement »
(Laurence Dauphin).

Coquefredouille. Cornegidouille !

Voici mon 3e post sur l’intérêt de jurer : les jurons ont un effet de catharsis et de décharge émotionnelle.

Coquefredouille = pauvre diable, personne ridicule. Exemple : C’est l’aîné de la famille mais également le coquefredouille. Il possède en âge ce qu’il ne possède pas en intelligence et c’est bien trop souvent que les gens se rient de lui.

Cornegidouille est le juron qu’invente Alfred Jarry dans sa pièce de théâtre Ubu roi (1896), quand il exprime une forte colère ou un grand étonnement.

Différentes langues sentimentales ?

« Les différences linguistiques font partie intégrante de la culture humaine. Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Votre langage d’amour et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois de l’est et le français. Vous avez beau essayer d’exprimer votre amour en français, si votre conjoint de comprend que le chinois, vous ne saurez jamais que vous vous aimez. […] Il est rare que mari et femme aient appris la même première langue sentimentale. […] Notre besoin émotionnel le plus profond n’est pas de tomber amoureux, mais d’être authentiquement aimé d’autrui, de connaître un amour qui procède à la fois de la raison et de la volonté, et non d’un instinct.  J’ai besoin d’être aimé par quelqu’un qui a choisi de m’aimer, qui voit en moi une personne digne d’être aimée » (Gary Chapman, Les langages de l’amour).

Elle était si jolie

Elle était si jolie
que je n’osais l’aimer.
Elle était si jolie,
je ne peux l’oublier.
Elle était trop jolie
quand le vent l’emmenait.
Elle fuyait ravie
et le vent me disait…

Elle est bien trop jolie.
Et toi, je te connais.
L’aimer toute une vie,
tu ne pourras jamais.
Oui mais elle est partie.
C’est bête mais c’est vrai.
Elle était si jolie

Je n’oublierai jamais.

Aujourd’hui c’est l’automne.
Et je pleure souvent.
Aujourd’hui, c’est l’automne.
Qu’il est loin le printemps.

Dans le parc où frissonnent
les feuilles au vent mauvais,
sa robe tourbillonne,
puis elle disparaît…
Elle était si jolie
que je n’osais l’aimer.
Elle était si jolie.
Je ne peux l’oublier.
Elle était trop jolie
quand le vent l’emmenait.
Elle était si jolie.

Alain Barrière, à l’Eurovision en 1963, pour la France !

Persévérance dans la confiance

« Il fait beaucoup pour le monde celui qui panse ses blessures et pacifie son histoire » (Christiane Singer).

« Dès que cesse l’agrément d’être ensemble, beaucoup prennent les jambes à leur cou, ignorant que le plus beau de l’aventure va tout juste commencer : la construction d’un amour d’adulte » (Christiane Singer toujours).

Présence-nuée au-dessus quand rassemblés Présence-arc-en-ciel quand éloignés

Je goûte la paix et je savoure la confiance vécues lors de notre rencontre. Elles sont cadeaux, présents d’une Présence que j’ai reçue en ta présence ce jour-là et Présence que je sens encore maintenant. Elle se tient entre nous, comme une douce et simple nuée quand nous étions physiquement côte-à-côte, comme un arc-en-ciel rayonnant et paisible depuis que nous nous sommes quittés… Et je reste ainsi en lien avec toi, d’une manière merveilleuse et mystérieuse, sans savoir d’où me viennent ces débordements de joie et où ils me mènent…

À bon port

« Un bateau amarré dans un port est en sécurité,
mais ce n’est pas à cette fin qu’il a été construit »
(Williarn Shedd).


« Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
À ne jamais risquer une voile au dehors
[…]
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil

Je connais des bateaux qui reviennent d’amour
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont le cœur à taille d’océan » (Mannick).

Pour illustrer le défi de concilier le double appel de prendre soin de son foyer ET d’être envoyé en mission dans le monde :

Là où la blessure gît et saigne, l’amour s’élargit et règne

Au milieu des fausses rumeurs colportées,
expérimenter que la tendresse va jusqu’à
se mettre à genoux, pauvre et démuni, devant la liberté de l’autre. 
Devant les médisances et les calomnies, rester en silence ;
ne pas ravaler ce qui mord le cœur, les souffrances ;
plutôt faire et refaire le choix de les offrir à Jésus, dans la confiance,
en se tenant au pied de la croix, soutenu par le Paraclet (Jn 14-18).


Faire l’étonnante expérience, encore et encore,
que là où la blessure béante gît et saigne,
mystérieusement, l’amour s’élargit et règne,
plus fort encore que nos pourritures de mort.

Gâtée pourrie

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).

Communication gâté-e ?

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).