Tu l’arroses / Tu l’as rose

« Quiconque arrose dans son coeur la plante de l’Amour
n’a pas un seul jour de sa vie qui soit inutile »
(Omar Khayyam, La rose de l’Amour).

Savez-vous qu’il n’est pas correct de dire que les roses ont des épines ? Elles ont des aiguillons, excroissances piquantes qui naissent de leur épiderme (que l’on peut facilement enlever, à la différence des épines).

Aiguillons et épines sont tous deux une adaptation des plantes (y compris des tomates et des aubergines) pour mieux garder l’eau mais surtout, d’abord, pour mieux se défendre des herbivores. À quoi certains animaux, comme les chameaux et les chèvres, ont répliqué avec des langues toujours plus râpeuses. Pour en savoir plus sur les essais de scientifiques d’identifier les gènes en vue de faire pousser des roses sans piquants, cf. https://www.inrae.fr/actualites/aiguillons-du-rosier-sujet-epineux.

Aïe love you

« Donne-moi ta bouche et tes yeux
que je m’y perde pour toujours »
(Édith Piaf, Mon amour bleu).

Une femme déclara à Gandhi :
« je suis amoureuse de vous ».
Il répondit : « Je ne mérite pas votre amour,
mais mon frère derrière vous, qui est
plus jeune et plus beau que moi, oui ».
Elle regarda en arrière et ne vit personne…
« Si vous étiez amoureuse de moi
– conclut Gandhi –, vous n’auriez
pas regardé en arrière ».

Love me tender

Cet été, j’ai changé de coupe de cheveux,
avec une houppette à la Tintin.
Et ce matin, m’est revenu la chanson
d’Elvis Presley « Love me tender » ? ? ?

Love me tender
Love me sweet
Never let me go
You have made my life complete
And I love you so

Love me tender
Love me true
All my dreams fulfill
For my darlin’ I love you
And I always will

Love me tender
Love me long
Take me to your heart
For it’s there that I belong
And we’ll never part

Love me tender
Love me dear
Tell me you are mine
I’ll be yours through all the years
‘Til the end of time

…que nul ne peut apprivoiser

« L’amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser.
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
s’il lui convient de refuser »
(Henri Meilhac).

« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser,
qui toujours rompt la longe
par laquelle on tente de le domestiquer,
regagnant les contrées sauvages,
inaccessibles à qui a perdu l’innocence »
(Edouard Brasey).

Mise en scène de la Cène sur la Seine : en faire toute une scène ?

Jésus a mal fini, crucifié sur une croix, car il a choqué et même scandalisé les dépositaires orthodoxes de la Révélation, tandis que les gens réputés de mauvaise vie se pressaient autour de lui, fascinés par sa Bonne Nouvelle : notre Père fait de nous tous de véritables frères et sœurs. Il nous appelle à la conversion pour nous ouvrir à un Royaume où ceux qui veulent être les premiers seront finalement les derniers…

Ce message est tellement habituel dans la bouche d’un prêtre en chair de vérité qu’il passe alors en ronronnant. Mais, hors des églises, par quel procédé diabolique scandalise-t-il quand il sort de la bouche de déjantés qui vivent surtout la nuit, férus de bacchanales de tous types, quand il sort de la bouche d’écorchés par la vie et de méprisés par la société ? Les bien-pensants auraient-ils plus le droit qu’eux d’occuper une place à la Cène du Jeudi Saint ? Ou les Barrabas d’aujourd’hui qui dénoncent violemment les J.O. comme « du pain et des jeux » / opium du peuple assujetti ? Merci aux victimes d’injustice et marginalisés de tous poils quand ils choisissent d’autres armes que le terrorisme pour secouer les bonnes consciences !

Jésus a véritablement créé le scandale, notamment en chassant les marchands du Temple, appelant à une conversion du cœur et de l’intelligence en faveur d’une relation vraie avec notre Père. Voir mon article ici :

Bacchanale grecque ou Sainte Cène ? Quelles étaient les références des artistes qui ont fait ce tableau si polémique de la cérémonie d’ouverture des J.O. à Paris ? Ma question est ailleurs : la Bonne Nouvelle peut-elle retentir ? L’Évangile peut-il être entendu ? Quel est-il vraiment ? Les personnes bigarrées qui ont animé ce tableau m’ont beaucoup dérangé et je les remercie pour ce choc salutaire. Je les remercie d’avoir scandalisé autant de personnes socialement respectables. Quelle magnifique opportunité pour l’Esprit Saint de reposer à chaque personne la question de Jésus : « Pour toi, qui suis-je ?… Convertis-toi et crois en la Bonne Nouvelle de la réconciliation authentique de toutes et tous en Lui… »

Merci à ces passionnés de pop-culture, personnes hors normes, en surpoids, drag-queen, d’avoir offert leur regard sur nos valeurs communes d’inclusion, de générosité, de solidarité et de liberté. « Notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion » (Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024). Merci d’avoir créé un espace-temps au coeur de ces jeux olympiques dans lequel peut exploser à nouveau frais la bombe de l’Évangile. Son message de communion fraternelle est révolutionnaire (ré-love-Uturn), qui n’a plus rien de ronronnant à nos oreilles quand nous souffrons à cause de notre proche ennemi ; c’est du concret entre extrême gauche et élites économiques et politiques qui défendent leur désordre établi, entre Israéliens et Palestiniens, Russes et Ukrainiens, Rwandais et Congolais, etc. Tout est grâce : appel à la conversion et occasion de salut, non ?

Si ce message fait sens pour toi, n’hésite pas à le partager !

Apprivoiser ?

« L’amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser.
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
s’il lui convient de refuser »
(Henri Meilhac).

« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser,
qui toujours rompt la longe
par laquelle on tente de le domestiquer,
regagnant les contrées sauvages,
inaccessibles à qui a perdu l’innocence »
(Edouard Brasey).

Être bleu de quelqu’un.e

« Je suis bleu de toi » est une formule belge
pour dire « Je t’aime passionnément ».
Au Cameroun, on « tombe sans glisser » 
quand on « tombe amoureux »,
avec une profonde admiration
envers la personne aimée.
Au Québec, « tu vois une personne dans ta soupe »
quand tu y penses sans cesse, plein d’amour pour elle…

Le couple, tout un chemin de dé-fusion

Dans un couple en bonne santé,
chaque partenaire prend soin
de ses propres manques afin que
ces manques ne produisent pas
des emmêlements (chantages affectifs,
culpabilités et culpabilisations,
jugements, reproches et exigences…), 
afin que ces emmêlements ne
polluent pas l’espace commun,
afin que les temps ensemble soient, entre
autres, le partage des manières respectives
de transformer tel manque en besoin à honorer
et finalement le partage de nos surabondances,
afin que nos rencontres célèbrent
cette joie libre de goûter aux
débordements de l’Amour
en chacun.e et entre nous.
Le couple, tout un chemin de dé-fusion :
apprendre à tenir debout par soi-même
pour se réjouir de danser ensemble,
dans une belle présence l’un.e à l’autre.

Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien

« Aimer, c’est la confiance absolue que,
quoi qu’il se passe, tu seras toujours là.
Non parce que tu me dois quelque chose,
non par possession égoïste,
mais juste être là,
en compagnie silencieuse.
Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien,
ni les tempêtes, ni mes hivers » (Antoine de Saint-Exupéry).