Quant à ma colère d’être injustement présenté, le système en place lui a retiré les droits de Cité. Cela ne me retire pas le droit de la citer. Ne passons pas à côté de nos appels à maturité. Relevons ensemble nos défis d’humanité, même plus : d’amour en vérité, d’accueil humble de nos pauvretés, sans s’accuser, jusqu’à connecter nos vulnérabilités.
« D’une rive à l’autre, nous sommes guidés par la vie, vers des lacs sublimes et dans des bois silencieux, qui, à jamais, gardent le souvenir délicieux de notre passage, en votre si belle compagnie… » (Daniel Fesler, fécondé par sa muse, Françoise Jadin).
La température d’eutexie ou le point d’eutexie est ce point de température précis qui permet à deux corps purs de fondre l’un dans l’autre… Voilà, voilà, je nous souhaite une belle journée, de belles alchimies, de profondes connexions et instants de communion tout simples, sans fusion ni confusion !
«– Mais votre santé en souffrira ! – On n’a tort de se plaindre qu’un flambeau se consume en éclairant les autres » (François de Sales, mort à 55 ans, au service des autres, Vie de Saint François de Sales, évêque et prince de Genève, p. 196).
Belle histoire belge une fois : Jacques Brel offrant une fleur à son collègue Salvatore Adamo, surnommé depuis lors le tendre jardinier de l’amour : « Tu es un tendre jardinier, Salvatore, et les fleurs que tu provoques gardent la fraîcheur et la sauvagerie des bouquets de bord de route. On en prend une, on se la plante entre les dents et brusquement elle devient chanson, « chanson-fleur », douce à mâchonner à l’heure indécise où les hommes entrent par milliers dans les villes cruelles. Notre temps bave son bruit, et tu es là, revenant de l’enfance à lui opposer des fleurs et à nous les offrir. Et voilà que quelque part une jeune fille nue, tendue comme un soleil, te fredonne et pour quelques instants, Roubaix est dans le Var. Voilà que, ce lundi matin, un homme se réveille, les yeux encore pleins de son dimanche, et te chante sourdement dans la maison qui baille. Et le prochain dimanche est déjà moins loin. Et voilà aussi le nombre inconnu de toi et de nous, énorme et merveilleux, le nombre d’hommes et de femmes qui s’aimèrent, qui s’aiment, qui s’aimeront, avec, par, ou pour une de tes chansons. Et là encore, tu es le jardinier de ces couples, lumineux tant que brûlera leur enviable folie… et même après, si par malheur ou par trop de quotidien, il leur arrivait de perdre leurs ailes. »
Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
« Au milieu de la haine, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un amour invincible. Au milieu des larmes, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un sourire invincible. Au milieu du chaos, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un calme invincible. J’ai réalisé à travers tout cela que, au milieu de l’hiver, il y avait en moi un été invincible, et cela me rend heureux » (Albert Camus).
« Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l’amour. L’unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c’est l’amour » (Anaïs Nin, Être une femme).
« L’Esprit-Saint donne le véritable amour qui nous introduit dans une unité qui dure » (Benoit XVI).
Comment les guêpes font-elles l’amour ? Dard dard !