Le pouvoir de choisir où je mets mon attention

J’ai la liberté de choisir
où je mets mon attention et mon énergie.
J’ai le pouvoir de laisser aller
les choses qui me bloquent…
Plutôt que d’y réagir,
je peux regarder ce qui me fait vivre.
J’apprends lentement à me centrer
sur ce qui se passe en moi
plutôt qu’autour de moi,
là où ça vibre et palpite de la Vie
même de l’Amour Infini.
Et je m’en porte d’autant mieux…
Quel cadeau extraordinaire
que ce pouvoir de choisir
où je mets mon attention.

Genre d’arroi : genres désarrois ?

Arroi : vieux français…

« Être des plaisirs de son roi,
Du jeu, du bal et de la chasse,
Faire exercice en bel arroi,
Monter quelquefois au Parnasse,
Avoir un beau gouvernement,
Être cordon bleu d’espérance,
Dangeau, par des hasards si grands,
Si la paix dure encor dix ans,
Tu seras maréchal de France » 
(Épigramme contre Dangeau).

« Apportons l’arroi : ce qui permet au voyageur d’avancer sur son cheval 
contre les désarrois dans lesquels on peut s’empêtrer » (Claude Lichtert). 

Remarque les marques du visage

« Le visage est ce trésor unique que chacun offre au monde. C’est bien en terme d’offrande ou d’ouverture qu’il convient de parler du visage. Car le mystère et la beauté d’un visage, en fin de compte, ne peuvent être appréhendés et révélés que par d’autres regards, ou par une lumière autre » (François Cheng, Cinq méditations sur la beauté).

« À partir de la naissance, chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d’orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d’extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d’un arbre. C’est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré l’effort surhumain qu’elle déploie quotidiennement pour le cacher » (François Cheng, Le Dit de Tian-yi).

Prisons intérieures et espaces full grandeurs

« Les saints du paradis peuvent-ils voir autre chose que de la beauté, de la pureté ? Mais des saints au milieu de la boue, voilà le miracle éternel ! Voilà qui donne à la vie sa valeur. Voir la grandeur morale se dégager de la fange, entrevoir la beauté à travers un rideau de boue, puis peu à peu – surgissant de l’abîme d’inconscience et de vice –, la voir monter, grandir en force, en vérité, en splendeur » (Jack London, Martin Eden, 1909). 

« Il travaillait comme en rêve, étrangement détaché de tout ce qui l’entourait, pareil à un fantôme qu’un enchantement retient sur les lieux d’une existence antérieure. Un fantôme n’est que l’âme d’un mort qui ne sait pas encore qu’il est mort, lui avait-on dit un jour, et il se demandait s’il n’était pas mort, par hasard, sans s’en douter » (idem).

Notre vandameuse nationale

De retour d’un bon temps dans la neige abondante de Laponie, je ne puis m’empêcher de mixer mes références dans l’image ci-dessous.

Merci à toi, cher génial con.patriote, notre gloire nationale qui a percé le canal des USA… Cher Jean-Claude Van Damme, merci pour tes services rendus dignes de Moïse, séparant les eaux de notre magnifique fleuve, La Meuse. En ce début 2023, osons sortir des chemins battus et ouvrons des chemins neufs au milieu de nos travées entravées…

La vie t’éjecte de ton piédestal

« Laisse la vie t’éjecter de ton piédestal encore et encore, jusqu’à ce que tu perdes tout intérêt à être sur un piédestal » (Jeff Foster).

« Trois choses sont essentielles dans la vie : l’humilité qui vous fait garder les pieds sur terre, le courage qui vous permettra d’affronter n’importe quelle situation, comme aussi le courage de se remettre en question, et la sagesse de savoir se taire quand il le faut » (Jordan Ray).

Solidarité pour plus de paix et de justice

Voici quelques morceaux extraits du message du pape François célébrant la journée mondiale de la paix, en ce 1er janvier 2023 :

Personne ne peut se sauver tout seul. […] Il a résulté de l’expérience de la Covid-19 une conscience plus forte qui invite chacun, peuples et nations, à remettre au centre le mot « ensemble ». En effet, c’est ensemble, dans la fraternité et la solidarité, que nous construisons la paix, que nous garantissons la justice et que nous surmontons les événements les plus douloureux. […] L’autre fléau : le virus de la guerre est certainement plus difficile à vaincre que ceux qui affectent l’organisme humain, car il ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur, du cœur humain, corrompu par le péché (cf. Évangile de Marc 7, 17-23). […] Pensons à la lumière du bien commun, avec un sens communautaire c’est-à-dire comme un « nous » ouvert à la fraternité universelle. Nous ne pouvons pas continuer à nous protéger seulement nous-mêmes, mais il est temps de nous engager tous pour guérir notre société et notre planète, en créant les bases d’un monde plus juste et plus pacifique, effectivement engagé dans la poursuite d’un bien qui soit vraiment commun. […] Les nombreuses crises morales, sociales, politiques et économiques que nous vivons sont toutes interconnectées. Nous sommes appelés à relever les défis de notre monde, avec responsabilité et compassion, pour mettre fin aux conflits et aux guerres qui continuent à faire des victimes et à engendrer la pauvreté ; prendre soin, de manière concertée, de notre maison commune et mettre en œuvre des mesures claires et efficaces pour lutter contre le changement climatique ; combattre le virus des inégalités et garantir l’alimentation ainsi qu’un travail décent pour tous, en soutenant ceux qui n’ont pas même un salaire minimum et se trouvent en grande difficulté. Le scandale des peuples affamés nous blesse. Nous devons développer, avec des politiques appropriées, l’accueil et l’intégration, en particulier des migrants et de ceux qui vivent comme des rejetés dans nos sociétés. Ce n’est qu’en nous dépensant dans ces situations, avec un désir altruiste inspiré par l’amour infini et miséricordieux de Dieu, que nous pourrons construire un monde nouveau et contribuer à édifier le Royaume de Dieu qui est un Royaume d’amour, de justice et de paix. […] À tous les hommes et femmes de bonne volonté, je vous souhaite de construire, jour après jour en artisans de la paix, une bonne année !