Passage de l’amor, de la mort

« Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? »
(Benoît Marchon, L’arbre et la graine).

Maaah que d’eau que d’eau…

Un paysan occupe toute la largeur de la route avec son gros tracteur. Ça énerve prodigieusement un jeune homme qui le suit dans une superbe voiture de sport et qui, l’occasion se présentant, met les gaz et double le tracteur en trombe en hurlant au paysan, en montrant son capot : « il y a 200 chevaux là-dessous ».

Il va si vite qu’il loupe un virage un peu serré et tombe dans un étang. Quelques minutes plus tard, le paysan arrive à sa hauteur : « Alors, on fait boire ses chevaux ? »

HP Hyper Prout

Une personne reconnue HP, mental hyperactif, hypersensible, etc,, etc, …, a particulièrement intérêt & besoin d’apprendre à

-prendre le temps d’écouter ses sensations physiques et ses émotions, en les laissant évoluer jusqu’à libérer les blocages et les accumulations d’énergie en lui + régler ses thermostats internes ;

-connecter les signaux du corps et du cœur, en les autorisant à être, les accueillir humblement, dans la confiance et la curiosité, comme des anges / messagers permettant une régulation et un retour à l’équilibre ;

-sans rejeter l’intelligence qui a besoin de se sentir impliquée : faire de celle-ci un allié précieux, en explorant, créant, jouant, riant. Expérimenter les services mutuels que s’offrent le corps et l’esprit, les encourager à collaborer harmonieusement, reconnaître la belle mission de chacun et revenir à chaque fois de la tête vers son corps.

Vive l’accueil de toutes nos ressources !

En quinconce, point quelconque

Disposition en quinconce (du latin quincunx : ’par 5’) :
disposé en cinq, quatre aux coins d’un quadrilatère et un au milieu de celui-ci ; comme le 5 sur un dé ; quatre arrangés en carré, un au centre.

« La forme en quinconce est toujours la plus agréable et la plus utile », dixit in illo tempore Caroline-Stéphanie-Félicité, Madame la Comtesse de Genlis, non de gens lisses, relayée par Charles Palliser, Le Quinconce Tome 5. Le Secret des cinq roses : un roman tombant de ténèbres en ténèbres, jusqu’au grand mystère où plongent les racines de toute existence + une fin à la Shakespeare / j’expire, plus qu’à la Dickens…

Ci-dessous l’exercice compliqué d’obtenir des vers holorimes sensés…

Être tendre jardinier de l’amour

Belle histoire belge une fois :
Jacques Brel offrant une fleur à son collègue Salvatore Adamo, surnommé depuis lors le tendre jardinier de l’amour :
« Tu es un tendre jardinier, Salvatore,
et les fleurs que tu provoques gardent la fraîcheur
et la sauvagerie des bouquets de bord de route.
On en prend une, on se la plante entre les dents
et brusquement elle devient chanson, « chanson-fleur », 
douce à mâchonner à l’heure indécise où les hommes
entrent par milliers dans les villes cruelles. 
Notre temps bave son bruit, et tu es là,
revenant de l’enfance à lui opposer
des fleurs et à nous les offrir.
Et voilà que quelque part une jeune fille nue,
tendue comme un soleil, te fredonne et
pour quelques instants, Roubaix est dans le Var.
Voilà que, ce lundi matin, un homme se réveille,
les yeux encore pleins de son dimanche, et
te chante sourdement dans la maison qui baille.
Et le prochain dimanche est déjà moins loin.
Et voilà aussi le nombre inconnu de toi et de nous,
énorme et merveilleux, le nombre d’hommes
et de femmes qui s’aimèrent, qui s’aiment,
qui s’aimeront, avec, par, ou pour une de tes chansons.
Et là encore, tu es le jardinier de ces couples,
lumineux tant que brûlera leur enviable folie…
et même après, si par malheur ou par trop de
quotidien, il leur arrivait de perdre leurs ailes. »