Être en vie, c’est oser dire nos envies

« Être en vie, c’est oser dire nos envies ! En famille, avec de jeunes enfants, il est bon d’utiliser « l’arbre à envies ».

Dessiner un arbre (à choisir parmi ceux qui portent de beaux gros fruits) sur un support assez solide et au bout de toutes les branches, prévoir des petits crochets. Fabriquer ensemble des fruits en carton et les entreposer à côté de l’arbre. Le jeu est simple : dans le quotidien, chaque fois qu’un membre de la famille fait ou dit quelque chose qui lui/nous fait du bien, il le dessine ou l’écrit sur un fruit puis l’accroche à l’arbre de la maison. C’est une manière d’exprimer sa gratitude et aussi d’encourager le geste/la parole qui construit. L’arbre à envies permet aussi de communiquer les choses et les activités qui nous feraient plaisir.

Exercice en couple ou en communauté : chacun établit par écrit une liste de dix choses qu’il aimerait que l’autre fasse pour lui. « Cela me ferait plaisir que tu… » et on s’échange nos listes. On prend un temps pour lire la liste de l’autre et pour l’accueillir. On prend ensuite un temps pour échanger sur la manière dont chacun reçoit les demandes de l’autre. L’exercice peut se faire le temps d’une bonne soirée ou en trois étapes étalées sur quelques jours » (Chomé Étienne,  La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, p. 236).

Surprise quand Il tend la joue !

Tu as ouvert les cœurs-esprits,
on t’a fermé la bouche.
Et tu as donné ton Esprit
qui a ouvert nos bouches !
Toi dont on a frappé la joue,
tu tendis l’autre joue
= tu n’as pas répondu
à la violence
par la violence ;
tu y as répondu
par une surprise
qui nous a tous fait sortir
par le haut de ce guêpier mortel.
Merci de tenir bon dans nos
enfers embêtant,
en fer en béton.
Gratte, titube…
jusqu’à gratitude !

C’est naze ? Arrête !

Extraits de Mgr Jacques Gaillot, Chers amis de Partenia :

« J’ai fait un rêve : celui de pouvoir accompagner les pauvres, les exclus, les pas grand-chose, sans avoir à m’expliquer, me justifier auprès des riches, des nantis.

Relever les gens laissés à terre ne suffit pas. La solidarité ne se limite pas à une soupe, un toit et une paire de souliers. La dignité humaine se nourrit de bien autre chose : ne plus être assisté, pouvoir se prendre en charge, être responsable de soi.

Vaste comme le monde, Partenia ne commence et ne s’arrête nulle part. Bien que ne l’ayant pas recherchée, c’est une destination qui me sied, c’est là ou je vais. »

R.I.P., cher évêque de ce diocèse qui ne commence et ne s’arrête nulle part !

Ô chamailles aux chats-mailles

« Quand un homme s’est trouvé,
quand il a saisi son importance
et son inimportance,
il devient libre, insolent et amical.
Il crée, il invente son passé même
et chante de sa propre voix
l’alléluia torrentiel de la vie surabondante,
à travers bonheur et malheur »
(Jean Sulivan, Joie errante ;
pseudonyme de l’abbé Joseph Lemarchand).

Aimer la plus belle

« Ce qui est beau est bon. Et ce qui est bon sera bientôt beau » (Sappho).

Et si la beauté intérieure se voyait de l’extérieur ? C’est ce qu’a essayé de démontrer une nouvelle étude sur l’influence de la personnalité, notamment le lien entre un trait de personnalité et l’attrait physique.

Pour en savoir plus sur l’importance de la personnalité ( « pretty privilege ») et l’influence du comportement sur l’attractivité, cf. https://www.psychologies.com/actualites/societe/attirant-personnalite-etude-honnete, qui explique comment notamment l’honnêteté est un facteur de beauté !

« Est beau ce qui procède d’une nécessité intérieure de l’âme. Est beau ce qui est beau intérieurement » (Wassili Kandinsky, Du spirituel en art).

Les plantes émettent des sons !

Sans avoir nos organes sensoriels, les plantes peuvent être stressées et l’exprimer par un flétrissement des feuilles, un changement de couleur, un goût plus amer (ce qui dissuade les herbivores), l’émission d’odeurs (elles communiquent à leurs consœurs l’attaque d’insectes) et aussi par des sons : comme des petits claquement de la langue contre le palais (nnntii, clic / ploc). Une plante n’émet qu’un seul son par heure quand elle est en bonne santé, elle va jusqu’à 35 sons par heure quand elle manque d’eau ou est abîmée. Ce sont des ultrasons (fréquence de 20 à 150 kHz), inaudibles donc aux oreilles humaines.

Des chercheurs ont objectivé ces sons en chambres acoustiques et en serre et viennent de publier leur étude dans la revue scientifique Cell, menée à Tel-Aviv. Ils avancent l’hypothèse que les sons sont produits par cavitation dans la tige, où des bulles d’air se forment, se dilatent et tombent dans le xylème (dont les minuscules tuyaux transportent l’eau et les matières solubles des racines vers la tige puis les feuilles). Une plante déshydratée réagit un peu comme une bouche asséchée !

Peut être une image de fleur

Qui a des oreilles, qu’il entende, pour mieux prendre soin des soifs ! Il y a là des pistes pour l’agriculture.

Deux autres résultats de recherches en cours : 1) les plantes réagissent aux sons autour d’elles. Par exemple, quand elles entendent un pollinisateur bourdonnant à proximité, elles sont capables d’augmenter la concentration en sucre de leur nectar ; 2) les insectes, comme les papillons de nuit, sont capables d’écouter les sons émis par les plantes stressées pour évaluer leur état avant de pondre des œufs sur leurs feuilles.

Amazing, non ?

L’assertivité

L’assertivité :  plaisir de prendre toute ma place,
en me réjouissant que tu prennes toute ta place !

Merci pour tes vrais « oui » et « non » sincères. Merci d’être pleinement présente, avec toute la consistance de ta beauté irradiante, qui permet nos accords authentiques, dans toutes leurs harmoniques…

Là où folie et sagesse s’enlacent…

« Pensée tendre et folle
En cette brise légère, tu voles
L’audace prend des ailes
Et s’élance dans une myriade
Éclatant de mille feux
Rien de frivole
Folie et sagesse s’enlacent
Et dans l’air immaculé
Trouvent leur place »
(MaryJane Céline).

Photo : Danses d’Israël par Nicole Coppey, Céline, Jessie et Laura.
En video, c’est bien mieux : https://www.youtube.com/watch?v=YoC9xaXkrJM

Illumination, éveils, même au WC !

« Quand Dieu se fait homme
ça va loin, ma sœur, mon frère, masseur,…,
ça va très loin.
Ça commence
par le grain jeté en terre
et la grappe qui mûrit au soleil
mais ça finit
par du grain broyé et du raisin pressé
pour devenir pain et vin »
(dixit mon collègue s.j. Xavier Dijon).
Les étincelles de les consommer et
ça finit en étain-selles.
Vie et mort : avec Lui,
tout est or
et rien n’est hors / tort.
Même nos selles valent de l’or
pour le grain jeté en terre,
pour la semence qui recommence !
Dieu jaillit, même à la toilette, lieu qui peut, lui aussi,
être éclaboussé par les étincelles du Ressuscité, non ?…  

Bon Lundi de Pâques !

Les traditions sur les oeufs

L’œuf est un symbole universel du cycle de la vie. Il y a 5 millénaires déjà, les Chinois s’offraient des œufs peints, à l’arrivée du printemps. Chez les Juifs, l’œuf dur fait partie du repas de deuil et du seder de la Pâque. Dans nos contrées, à l’époque où les chrétiens ne mangeaient pas de viande ni d’œuf pendant le carême, les poules continuant à pondre, on accumulait de grandes quantités d’œufs. De quoi, le dimanche de Pâques, cuire, décorer, bénir dans l’église puis offrir autour de soi : une manière de célébrer la joie de recevoir la vie nouvelle ensemble !

Dans des pays comme l’Angleterre et l’Allemagne, les enfants ont la tradition à Pâques de faire rouler les œufs jusqu’au bas de la colline. Dans des pays  de tradition orthodoxe, après la célébration du Samedi saint, deux par deux, munis d’œufs par d’œufs décorés, démuni, on frappe son œuf contre celui de l’autre. Chance bénie pour qui parvient à garder son œuf intact… Version entrechoquante revisitée dans l’image ci-dessous (dont je ne connais pas le dessinateur)…

Joyeuses Pâques !

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