Le TOC de laver…

L’art de nettoyer de manière excessive et compulsive (ses mains, ses vêtements, la maison, etc.) est un membre de la famille des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), ces comportements répétitifs qui cherchent à réduire l’anxiété.
Dans tout TOC et tic, il s’agit d’une part de nous dont l’obsession prend soin du mieux qu’elle peut de l’angoisse d’une part traumatisée (par un événement ayant autrefois suscité un stress important). La meilleure manière de prendre soin de cette part est de guérir jusqu’au bout son trauma, ce qui la délivrera de son angoisse et, par voie de conséquence, offrira l’opportunité à la part protectrice de lâcher ses obsessions…
Magnifique cercle vertueux de la Présence qui offre sécurité et bienveillance à tout qui en manque… Faute de cette présence, c’est un cercle vicieux, en sens inverse : l’obsession est une stratégie mise en place pour sortir de l’angoisse mais finit par en produire à son tour.
Qu’on-se-le dise !
Console dix ?

Île Maurice

Île Maurice, née par en bas d’un point chaud,
tu conduis l’humanité vers là haut…
M E R C I, Mauriciens arc-en-ciel, beau rainbow !

Je trouve que l’âme de ce peuple
est le fruit le plus succulent
de cette île Maurice…

Cher Maurice, Cardinal de cette île,
bon anniversaire de tes 82 ans…
Avec gratitude !

Quai laid Poc&Pic ?

« Où est la très savante Héloïse
Pour qui fut châtré Pierre Abélard
Puis se fit moine à Saint-Denis ?
Pour son amour, il souffrit cette blessure.
De même, où est la reine
Qui ordonna que Buridan
Fût enfermé dans un sac et jeté à la Seine ?
Mais où sont les neiges d’antan ? »
(petit extrait de François Villon,
La Ballade des dames du temps jadis).

Mon pèlerinage

«  Give me my scallop-shell of quiet,
my staff of faith to walk upon,
my scrip of joy, immortal diet,
my bottle of salvation,
my gown of glory, hope’s true gage.
And thus I’ll take my pilgrimage »
(Walter Raleigh, Britannique
ayant vécu de 1552 à 1618,
sur les chemins de Compostelle).

Donne moi ma coquille de paix,
mon bâton de foi pour marcher sur le chemin,
ma besace d’allégresse, nourriture éternelle,
ma gourde de salut,
ma robe de gloire, véritable témoin de l’espoir.
Et ainsi je commencerai mon pèlerinage.

Et les vaches seront bien gardées…

« Colin gardait un jour les vaches de son père ;
Colin n’avait pas de bergère,
Et s’ennuyait tout seul. Le garde sort du bois :
Depuis l’aube, dit-il, je cours dans cette plaine
Après un vieux chevreuil que j’ai manqué deux fois
Et qui m’a mis tout hors d’haleine.
Il vient de passer par là-bas,
Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las,
Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place,
Et j’irai faire votre chasse ;
Je réponds du chevreuil. – Ma foi, je le veux bien.
Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien,
Va le tuer. Colin s’apprête,
S’arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu’à regret,
Court avec lui vers la forêt.
Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête,
Et voilà le chevreuil… Colin impatient
Tire aussitôt, manque la bête,
Et blesse le pauvre Sultan.
A la suite du chien qui crie,
Colin revient à la prairie.
Il trouve le garde ronflant ;
De vaches, point ; elles étaient volées.
Le malheureux Colin, s’arrachant les cheveux,
Parcourt en gémissant les monts et les vallées ;
Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux,
Colin retourne chez son père,
Et lui conte en tremblant l’affaire.
Celui-ci, saisissant un bâton de cormier,
Corrige son cher fils de ses folles idées,
Puis lui dit : chacun son métier,
Les vaches seront bien gardées »

(Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794), Le vacher et le garde-chasse).