Le FIAT de Marie

« Je crois à LA véritable force : celle de la vérité. Vous êtes tous armés, si vous avez le cœur pur, de l’arme la plus forte, la plus radicalement désarmante : celle de l’amour. Avec elle, vous pouvez fondre le cœur de votre pire ennemi et désarmer son bras » (Gandhi).

Le Corrège, Assomption de la Vierge, fresque, 1526-1530
(Cathédrale Santa Maria Assunta, à Parme) :

Au centre, le Christ… Et au centre du centre, l’ouverture sur la lumière.
Mais où est donc passée Marie ? Au sein de l’humanité, dans laquelle ciel et terre se mêlent, elle demeure cachée, la toute-petite, la cadette du genre humain.
Il y a 150 ans à Lourdes, Marie apparut à la grotte de Massabielle. Elle s’adressa à Bernadette, en lui formulant une requête : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir chaque jour à cette grotte ? »
Marie ne donne pas d’ordre. Elle n’impose rien. Elle est étrangère à toute condescendance. Cachée au creux de l’humanité, elle demande, comme un service, qu’on lui rende visite. Qu’on croie ou non aux apparitions de Lourdes, n’est-ce pas un miracle que demeure – au sein de ce monde – cette parole adressée à chacun : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir me voir ?… »

Merci, Christine Fontaine.

Adolescence

« Jeune fille, laissez-moi vous offrir cette rose
Que j’ai cueillie ce matin en pensant à vous.
Voyez comme est jolie cette nouvelle éclose :
Elle a votre fraîcheur et le teint de vos joues,
La rondeur de vos lèvres vierges de baisers
Et un doux parfum qui ne laisse d’envoûter.
Comme vous, elle attend pour dévoiler son cœur
Le rai de soleil qui viendra la caresser.
Si vous êtes pour l’instant une tendre fleur,
Belle enfant, vous régnerez au jardin du bonheur
Sitôt que vos pétales seront déployés
Et votre fragrance librement diffusée.
Sachez que d’aucuns aiment à papillonner.
Gardez-vous qu’un vil ne vienne vous butiner
Car la rose est tant fragile que séduisante,
Les larmes de pluie ont tôt fait de la faner.
Je serais marri de vous voir un jour pleurer
Le triste envol de vos rêves d’adolescente.
Vivez, charmante, sans jamais perdre le sourire,
Vivez la beauté qui saura s’épanouir
Et fleurissez en grâce et en félicité,
Telle la rose qu’un vieil homme vous a donnée »
(Hélène de Vannoise, Adolescence).

S’aimer émondés, simplifiés

« Il est beau de pouvoir aimer sur terre comme on aime au ciel, et d’apprendre à s’aimer en ce monde comme nous le ferons éternellement dans l’autre. Je ne parle pas ici du simple amour de charité, car nous devons avoir celui-ci pour tous les hommes ; je parle de l’amitié spirituelle, dans le cadre de laquelle, deux, trois ou plusieurs personnes s’échangent les dévotions, les affections spirituelles et deviennent réellement un seul
esprit » (François de Sales, Introduction à la vie de dévotion, III, 19).

Tu es mon ange précieux.
Soyons enfants pré-Cieux. 

Renoncer, c’est quitter ce qui enferme et encombre,
pour choisir ce qui libère et sauve…

Le séducteur trompeur

« Ce mal que tu prends pour un bonbon,
tu as beau le garder caché sous la langue
pour mieux le sucer, il t’empoisonne bel et bien »
(traduction libre de Job 20,12-14).

« – Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? 
– Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie » (Charles Perrault, La Barbe bleue, 1697).

« Si la mimesis d’appropriation divise en faisant converger deux ou plusieurs individus sur un seul et même objet qu’ils veulent tous s’approprier, la mimesis de l’antagoniste rassemble en faisant converger deux ou plusieurs individus sur un même adversaire qu’ils veulent tous abattre » (René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde, p. 35).

« Faire violence au violent, c’est se laisser contaminer par sa violence »  (René Girard, La violence et le sacré, p. 46).

Broute-en-train

Au catéchisme, chaque enfant est invité à répondre à la question :
« Selon toi, depuis la Résurrection, où se trouve le Bon Dieu ? »
Réponse d’Antoine :
« Le Bon Dieu est au Paradis ».
Réponse de Sophie :
« Le Bon Dieu est dans mon cœur ».
Réponse de Toto :
« C’est très clair ! Le Bon Dieu est dans
notre salle de bains.      …
Parce que tous les matins, mon père se lève,
va à la porte de la salle de bains et frappe
plusieurs coups dedans, en criant :
« BON DIEU, T’ES ENCORE LÀ ? » ».

Vivre au centre de ma verticalité et mon horizontalité

Vivre centré = faire des choix de vie tels que
s’équilibrent mon axe vertical et mon axe horizontal
et que je me tienne le mieux possible en leur centre.

Si ma verticalité est très développée
sans que ne suive ma base horizontale
(c’est-à-dire un chemin concret de guérison
personnelle et de réconciliation interpersonnelle),
je risque d’être un mât sans bateau, à la dérive dans l’eau…
L’Amour a à éclairer pénétrer toutes
les ombres de mes cales-tombeaux.

Dans les termes inverses (belle humanité sans verticalité),
je risque d’être un bateau stagnant, sans mât, sans souffle,
sans avancées cruciales. Pour que mon travail thérapeutique
avance joyeusement jusqu’à l’Essence-Ciel, rien de tel
que d’expérimenter l’Amour, avec un grand A,
qui est aussi proche de moi
que la source l’est du ruisseau,
que l’oxygène l’est de mon souffle,
que le soleil l’est de cette étincelle de vie qui m’anime…

Série nouvelle génération

Élève nouvelle génération :
– Citez un grand navigateur.
– Google chrome.
– Enchanté !

Pilote nouvelle génération :
Tour de contrôle : Donnez votre position !
– Je vois un nuage qui ressemble à un lion.
Tour de contrôle : Soyez plus précis !
– Simba.