« Le monde réel est au-delà de nos pensées et de nos idées. Nous le voyons à travers le filet de nos désirs, partagés entre plaisir et douleur, bien et mal, intérieur et extérieur. Pour voir l’univers tel qu’il est, il nous faut passer au-delà du filet ; ce n’est pas si difficile car il est plein de trous » (Jack Kornfield).
Shabbat signifie « cesser ». Le Shabbat est bien plus qu’un repos, en mémoire du repos divin, le 7ème jour de la création ; c’est une rupture radicale avec tout ce qui nous accapare la semaine : les Juifs arrêtent le téléphone, l’internet, la TV ! Ils se libèrent de tous leurs engrenages quotidiens… Un vide pour mettre au premier plan l’essentiel et avoir le courage de dire « Assez ! » à tout le reste… Un espace privilégié pour prendre le temps de recevoir les inspirations de la semaine à venir.
Inspirant pour les chrétiens le dimanche ? + pour toute personne connectée à la Source ?
« Même si notre âme est angoissée, même si nos gorges serrées ne laissent s’élever aucune prière, le pur et silencieux repos du Shabbath nous mène vers un royaume de paix infinie, au seuil de l’éternité. Il est peu d’idées au monde chargées d’autant de force spirituelle que l’idée du Shabbath. Dans bien des siècles, lorsque de toutes nos théories ne subsisteront même plus les traces, la splendeur du Shabbath illuminera encore l’Univers » (Abraham Heschel, Les Bâtisseurs du temps).
Bonne et belle journée de célébration de la femme ! J’honore votre féminité et aussi ma part-femme et son parfummmm, dans la joie de ma part fun !…
« Le jardin appuie à la fenêtre son épaisseur parfumée. La nuit vient doucement s’appuyer au jardin. Marie, assise à la fenêtre, attend au tournant de la nuit. Elle attend, passe un doigt lentement sur ses lèvres. Son doigt sur ses lèvres fait le signe du silence. Elle attend, passe les doigts à peine sur ses cheveux. Elle garde les yeux ouverts sur le cœur de la nuit. Et le jardin recule à peine, quitte la fenêtre, comme la nuit tendrement se sépare du jardin. C’est qu’un peu d’aurore rougit le mur, la fenêtre, toute la femme appuyée au matin » (Paul Nougé, Présence).
Au Moyen-Âge, on utilisait l’expression « de bon oeil », qui signifiait « avec franchise ». Ensuite, du XVIe au XVIIe siècle, on employait « aller de bon pied » pour dire que l’on marchait à bonne allure. C’est au XVIIe siècle qu’est née l’expression « bon pied, bon oeil » dans laquelle le bon pied symbolise la stabilité + la rapidité et le bon œil dit la vue perçante. Avoir « bon pied, bon oeil » signifie donc que l’on est en bonne santé, que l’on reste vif malgré l’âge.
Isaac Newton est souvent présenté comme un physicien. Il l’était mais son activité principale était l’alchimie ! Des bien-pensants firent tout pour occulter son labo d’alchimiste, sa bibliothèque sulfureuse…
« Je pense qu’il n’y a aucun domaine tabou, interdit à l’étude. Ce serait là, au contraire, faire montre d’obscurantisme » (Marie Curie dans la BD ‘Marie et les Esprits’). Le couple Pierre et Marie Curie ont reçu ensemble le Prix Nobel de Physique en 1903, et Marie le Prix Nobel de Chimie en 1911. Ces grands scientifiques se sont aussi intéressés au spiritisme. Ils ont organisé des séances avec une médium dans un hôtel particulier à Paris, avec d’autres grands esprits, comme Charles Richet (prix Nobel de médecine, 1913) et Henri Bergson (prix Nobel de littérature, 1927). Cf. la BD ‘Marie et les Esprits’ : dessinée par le français Olivier Roman, éditée par le belge Nicolas Anspach.
Quiconque arrose dans son coeur la plante de l’Amour n’a pas un seul jour de sa vie qui soit inutile.
Rapide passe la mystérieuse caravane de la vie. Que pas une respiration de tes jours ne soit sans joie.
Personne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme. Nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences. Sauf au cœur de la terre, nous sommes sans asile… Bois du vin ! Ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin ?
Cette poussière, cette ordure Ces os épars étaient jadis La forme lumineuse et pure D’une femme aux blancheurs de lys. Jetant des rayons de tendresse […] Ce que vous êtes, nous l’étions ; Vous serez ce que nous sommes. Voici les sages près des fous ; Plus de brunes ici, ni de blondes. Vous qui passez, regardez-nous, C’est le dénouement de ce monde.
« Sur les chemins de transhumance, Mouillés de bruit et de poussière, Où l’homme, vaniteuse indigence, Erre, giberne en bandoulière, Il faut à l’être des déserts Où, abrité dans le silence, Il s’achemine en solitaire. Dans cette contrée étrangère, Peuplée de muses et de chimères, L’amant bâtit sa résidence, Tombeau vivant de son enfance. Alors, des ombres éphémères, Dans un ultime saut de danse, Il voit s’éveiller la lumière » (Olivier Terlinden, Hommage à H.-D. Thoreau).
« C’ est todi li ptit k’ on spotche / språtche » (proverbe wallon : c’est toujours les petits qu’on écrase).
Dans la mythologie grecque, Écho est une nymphe chargée par Zeus (le big boss) de distraire sa femme, Héra, pendant qu’il la trompe. Ainsi, Écho entraîne Héra dans des conversations sans fin, jusqu’à ce que l’épouse comprenne la manœuvre de diversion et punisse la nymphe en la réduisant au mutisme, à une exception près : Écho n’ouvrira la bouche que pour répéter les derniers mots qu’elle vient d’entendre !
Face à Zeus, d’un machisme constant, deux constantes chez Héra : 1) se venger pour chaque infidélité de son mari ; 2) sans jamais s’en prendre à lui en direct (elle attaque les amantes, enfants qui en naissaient…).
En écho à Héra et Zeus : « Le mariage est la principale cause de divorce » (Groucho Marx) !