« L’amour, c’est l’absolu, c’est l’infini ; la vie, c’est le relatif et le limité. De là, tous les secrets et profonds déchirements de l’homme quand l’amour s’introduit dans la vie. Elle n’est pas assez grande pour le contenir » (Victor Hugo, Moi, l’amour, la femme).
Il paraît que Dieu écrit droit avec des lignes courbes. Moi, j’écris courbes, avec bien des ressacs, alternant les systoles et diastoles de mon cœur ! Devant l’obstacle, chaque ressac m’invite à un retour sur Soi, où se trouvent les ressources pour trouver un chemin nouveau et avancer…
Photo offerte par une proche amie : le ciel de Sasseta en Toscane, ce 3/9/23. Gratitude pour ces délicates touches du peintre céleste…
Écrit en 1927 : « C’est après-demain la grande immigration. L’écliptique deviendra une petite spirale violette. La terre aura deux chignons de verdure et une ceinture de chasteté en glace » (Robert Desnos, La Liberté ou l’Amour).
« Nous sommes tous des immigrés, il n’y a que le lieu de naissance qui change » (attribué à Anne Onyme !).
Sur la photo d’illustration, des grandes dames / grandes d’âme habitantes de l’île de Lampedusa (20 km2), un des « hotspots » européens de tri des migrants.
Mise à jour de la notion de ‘Ciel’ : « Ici, vu la proximité du Grand émetteur, on peut se passer de la wifi » (le héros de L’amour vaut mieux que la vie, à son enterrement).
Cette femme doit mourir ! Jésus se met à écrire sur du sable. C’est pour rire ? C’est en Jean, chapitre huitre ! Cœurs fermés ? Allons relire…
Avoir la pêche = être plein d’énergie et d’entrain, être en forme.
D’où vient cette expression ? 1) Apparemment de la Chine, où la pêche est signe d’immortalité et de bonne santé. Déjà, au 3ème siècle, Zhang Hua décrit poétiquement un verger dans lequel une divinité taoïste cueille tous les 3.000 ans des pêches, en invitant de simples mortels à venir les goûter, avec l’intention de devenir éternels… La pêche est déjà attestée présente au nord de la Chine, il y a plus de 3.000 ans !
2) Une autre origine supposée de l’expression ‘avoir la pêche’ vient du ring de boxe. Donner une pêche ou donner une patate, c’est montrer sa force et sa forme !
Disponible gratuitement dans certains bons lieux : la ‘Cana pêche’, pour redonner la forme aux couples… Voir https://www.cana.org/ ! Bonne canne à pêche. Saisissons les bonnes perches… Bons choix de vie…
« La lune est bleue comme une mandarine Je l’appelle et je la pèle Et sur sa peau de ballerine J’écris des vers qui ensorcellent Les rêves les plus fous de l’enfance J’écris des vers qui me révèlent Au miroir de nos différences
La lune est bleue comme une figurine Elle virevolte dans mes mains Je la dessine à l’encre de Chine Au lavis et au fusain Elle m’enchante et je la chante En changeant les rimes du refrain Avec une fin plutôt surprenante
La lune est bleue comme une nectarine Je la pêche au fil de l’eau Et de l’horizon où elle s’incline Je l’empêche de se coucher tôt Je lui écris des vers, la tête à l’envers En souvenir de mes nuits blanches d’ado Où je m’abreuvais des poèmes d’Éluard et de Prévert » (Michel Ducasse, La lune est bleue, 31 août 2023).
« Mon père, mort il y a maintenant 13 ans, n’arrête pas de grandir, de prendre de plus en plus de place dans ma vie. Comme la pépite d’or trouvée au fond du tamis, ce qui reste d’une personne est éclatant. Inaltérable désormais. Alors qu’avant votre vue pouvait s’obscurcir pour des tas de raisons, toujours mauvaises (hostilités, rancœurs, etc.), là, vous reconnaissez le plus profond et le meilleur de la personne. Toutes ces choses impondérables rôdent dans l’éclat d’un regard, passant par un rire, par quelque geste, faisant que la personne est unique.
Chaque séparation nous donne une vue de plus en plus ample et éblouie de la vie. Les arrachements nous lavent. Tout se passe, dans cette vie, comme s’il nous fallait avaler l’océan. Comme si périodiquement nous étions remis à neuf par ce qui nous rappelle de ne pas nous installer, de ne pas nous habituer. La vie a deux visages : un émerveillant et un terrible. Quand vous avez vu le visage terrible, le visage émerveillant se tourne vers vous comme un soleil » (Christian Bobin dans un entretien publié dans un numéro spécial de La Vie sur le thème : « Vivre le deuil »).
En 1914, les décideurs étaient convaincus que, comme en 1870, la guerre allait être de très courte durée. Ils se sont lourdement trompés : ce fut une boucherie interminable. La Grande Guerre n’a pas seulement meurtri le corps des hommes, elle a également laissé des séquelles moins visibles, qui ont rebondi en guerres ultérieures.
« Les nerfs, c’est l’étalon de résistance de la race. Les Allemands disaient que les Latins sont une race impressionnable, qui ne tiendra pas. Les Poilus, eux, se vantaient de leur solidité. Donc, il ne peut pas y avoir de Poilus qui auraient des troubles mentaux, ça les ramènerait à la condition d’un homme fragile, débile et efféminé. Avant 1914, les maladies mentales sont cantonnées aux femmes. L’hystérie vient du mot utérus » (Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste de la Première Guerre mondiale).
Des centaines de milliers de soldats ont développé des troubles psychiques, aux conséquences incalculables, d’autant que les soldats traumatisés ont longtemps été dissimulés, par honte ou par désespoir. Une guerre entraîne des coûts inestimables sur de nombreuses générations. Si cette chaîne infernale pouvait être suffisamment rendue obvie, plus aucun décideur ne pourrait encore, en conscience, avancer des arguments va-t’en guerre convaincants.
Voir mon livre Le nouveau paradigme de non-violence, p. 231 à 236, où je tente de mettre en évidence quelques maillons de cette chaîne infernale, depuis le Général américain Sherman, partisan d’une guerre totale / « hard war » (« guerre dure ») / politique de la terre brûlée, visant à détruire toutes les capacités militaires mais aussi économiques et psychologiques de la Confédération ennemie. Des choix stratégiques aux coûts effrayants à long terme… Le jour où cette chaîne infernale sera complètement rendue obvie, il me semble que les belligérants les plus aveuglés seront pétrifiés sur place d’effroi. Faudra-t-il attendre ce jour dernier, cette aube où le Soleil de justice se lèvera en dissipant toutes ténèbres humaines ?
Il était une fois un homme qui alla consulter une voyante, en lui demandant : – Que va-t-il se passer dans un futur proche ? – Je vois que tu roules dans une grande limousine à travers la foule. Les gens sont heureux, applaudissent et se serrent dans les bras… – Je leur fais signe ? – Non, le cercueil est fermé !
De l’Est au Sud…
Ali Bongo Ondimba a déclaré « Je ne peux pas violer la loi », en omettant de reconnaître que voilà près de 60 ans que sa famille décide de la loi, gérant comme une propriété privée un riche pays, neuf fois plus grand que la Belgique.
Brico-Gin et Prout-Gin et tous les Djinns de la terre, rappellons-nous que nous sommes poussière et que nous retournerons à la poussière…
Réfugié en Belgique, pays de son épouse, jusqu’en 1830, Joseph Jacotot était chargé d’enseigner la littérature française à des étudiants néerlandophones monolingues. Sans leur parler un seul mot de néerlandais, il va obtenir des résultats impressionnants, en leur demandant de lire certains morceaux choisis de ‘Les aventures de Télémaque’ de Fénelon dans les deux langues, côte-à-côte, en deux colonnes…
Cette expérience balbutiante offre-t-elle une piste pour le début d’apprentissage d’une nouvelle langue ? Et si une personne compétente, un spécialiste, choisissait avec pertinence quelques centaines de phrases, présentées avec leur traduction écrite et orale ? Et si l’apprenant commençait son programme d’apprentissage en les travaillant à son rythme et à sa manière ?…
Tout le monde a un potentiel infini. Chacun.e a son rythme, à l’écoute de l’élan qui part de ses tréfonds… ……………………. …. … .. c’est très fond-amental