Savez-vous ce qu’est un trope ? C’est une manière de tourner le sens d’un mot au point de lui faire dire ce qu’il ne signifie pas au sens propre. Ainsi, mes holorimes ne cessent de jouer aux tropes : Mes mises-en-tropes baillent, baillent vraiment… Mais misanthropes bye bye vraiment ! Six tubes ail Si tu bailles, Situe bye…
‘Trope’ vient du grec τρέπω / trépō qui signifie ‘faire tourner’, c’est très pot cet effet psychotrope très beau : trope = « qui agit en direction de » ; psychotrope = qui crée un tropisme psychologique = qui réussit à modifier l’activité mentale…
Ne hais pas récréation imagination Car tu es recréation images-ignition !
« Le courage n’est pas une vertu mais une qualité commune aux scélérats et aux grands hommes » (Voltaire).
« Avoir du cœur n’est pas la même chose qu’avoir du courage ! On peut avoir du courage, c’est-à-dire affronter les dangers, même la mort, et avoir peu de cœur. On peut avoir beaucoup de cœur, comme de ressentir vivement une offense, et ne pas avoir le courage d’en exiger réparation » (Benoît Champy).
Le cordon ombilical est une autoroute biologique très active qui assure la survie et le développement du bébé pendant toute la grossesse.
Vient ensuite la vie sur terre où – comme le montre cette image – plus tu fais le mur, moins tu peux cacher les solides cordons célestes qui te relient à la Vie qui ne finit pas ?
« Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté dans les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien. Mais l’amour infini montera dans l’âme. Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la nature, heureux comme une femme » (Arthur Rimbaud, Sensation, 1870).
« Celui pour qui le temps est comme l’éternité et l’éternité est comme le temps, celui-là est libéré de toute lutte » (Jacob Boehme, L’Aurore Naissante, 1612).
En temps de paix, il semble facile de déclarer que nous prônons la non-violence. Mais en temps de guerre ? C’est alors que nos convictions, notre foi, nos attitudes et notre capacité à agir sont mises à l’épreuve.
La guerre en Ukraine, sur le sol européen, comme les guerres dans tant d’autres endroits du globe, nous interpelle. D’un autre côté, le siècle dernier nous a apporté des expériences et une connaissance approfondie de la résistance non-violente. Et la résistance non-violente est également inventée et pratiquée jour après jour par des personnes confrontées à la guerre.
Venez rencontrer deux militants expérimentés !
Le panel et la discussion se tiendront en français et en anglais. Traduction en anglais, allemand et français disponible.
Souvenons-nous qu’en 2020, Donald Trump a menacé d’envoyer l’armée pour « dominer les rues ».
Réaction de manifestants : « Il veut nous dominer mais il ne pourra jamais nous dominer ».
Le projet de dominer quelqu’un (exercer un pouvoir sur une personne) entraîne des coûts, tombe dans des pièges, mène à des impasses. La méthode C-R-I-T-E-R-E apprend l’attitude juste qui articule les projets de 1) comprendre en profondeur les personnes dans la rue (pouvoir d’être avec elles) ET 2) garantir la justice (pouvoir pour le respect du bien commun).
Quitter le faux dilemme entre faucons et colombes. Éliminer tout geste, toute parole de type « pouvoir sur/sous l’autre » et déployer les pouvoirs « pour » et « avec »…
Cf. CHOMÉ Étienne, Le nouveau paradigme de non-violence, p. 149 sq. & La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain PUL, p. 50 sq.
Voici un schéma traditionnel que le nouveau paradigme de non-violence met en cause : « La violence, c’est le rôle de la police, par définition. Pour protéger la paix, il faut le monopole de la violence légitime. Le débat porte sur la proportionnalité » (Pierre-Henri Tavoillot, auteur de « Traité nouveau d’art politique, Comment gouverner un peuple roi? », parlant des violences policières sur le plateau de Yann Barthes, émission « Quotidien » du 4 juin 2020). Voici comment Jean-René Bachelet, le général d’armée, s’y prend pour dépasser ce schéma du passé : « Il faut s’arrêter à l’expression de « violence légitime », introduite en son temps par Max Weber pour exprimer certaines capacités du pouvoir de l’État, dont les capacités militaires. Car j’ai l’outrecuidance de penser que l’expression, aujourd’hui curieusement admise sans discussion comme un lieu commun, doit être récusée, sauf à nous engager dans une impasse. En effet, la violence étant le plus communément définie comme « abus de la force », qui ne voit que l’idée de légitimité d’un abus comme prérogative d’État, outre qu’elle s’accommode mal du principe démocratique, porte en germe les déviances les plus funestes, au rang desquelles les « comportements barbares » que nous voulons précisément éradiquer ? De fait, la force que nous allons opposer à la violence, une force nécessaire dès lors qu’ont été épuisées toutes autres solutions face à l’inacceptable, ne saurait être elle-même violence, sauf à trahir les valeurs au nom desquelles son emploi est jugé nécessaire. Face à la violence déchaînée, la force est d’une nature différente » (Bachelet Jean-René, La formation des militaires à l’éthique dans le métier des armes, dans International Review of the Red Cross, n° 870, 2008, reprenant l’adresse qu’il prononça à l’ouverture de la Rencontre internationale sur le rôle des sanctions dans le renforcement du respect du droit international humanitaire, tenue à Genève, du 15 au 17 novembre 2007). Il a été général d’Armée ER et Inspecteur général des Forces Armées de la France.
I am these days in Nairobi, training a session about Conflict Resolution for 17 Peace Builders from all over Africa, English and French speakers together, in this 19th University of Peace in Africa (UPA).
My doctoral thesis was interested in the emergence of a new paradigm: efficient forces capable of lastingly curbing destructive violence are of another nature, of another order than this. These non violent forces deserve, as such, to be qualified otherwise than by the formula « legitimate violence ». The issue is much deeper than the terminology. It is a question of knowing the nature of these so-called non-violent forces, and recognizing their qualities, their characteristics, distinct from violence.
Among these,
1. the forces of law, capable of outlawing violence;
2. sociopolitical forces, able to manage the conflict without it drifting into violence;
3. psychological and spiritual forces, able to create a good relationship between one another, by respecting each in their dignity and their deep truth.