Blagues en avant

Un cambrioleur vole des objets de valeur dans une belle mai­son bourgeoise. Soudain, il entend une petite voix qui dit :
— Jésus va te punir, Jésus va te punir !
Le voleur allume sa lampe de poche et demande :
— Qui parle ?
— Moi, le perroquet !
— Ah bon, et comment t’appelles-tu ?
— Coco !
— Coco, mais c’est banal pour un perroquet !
— Peut-être mais Jésus, ce n’est pas banal pour un pitbull !

C’était le premier jour de vol, hors de la maison, pour bébé moustique.
Quand il rentra plus tard ce jour-là, son père moustique lui demanda : “Comment a été ce premier vol ?”
Le bébé moustique répondit : “C’était très bien. Tout le monde m’applaudissait ! »

Comment les ont-ils appelées ?

1) Monsieur et Madame Lairbon ont un fils.
Comment l’ont-ils appelé ?

2) Monsieur et Madame Herrvitemonslip ont un fils.
Comment l’ont-ils appelé ?

3) Monsieur et Madame Vrogne ont une fille.
Comment l’ont-ils appelée ?

4) Monsieur et Madame Oukoi ont deux fils.
Comment les ont-ils appelés ?

5) Monsieur et Madame Cale ont deux filles et un fils.
Comment les ont-ils appelés ?

6) Monsieur et Madame Holl ont cinq filles.
Comment les ont-ils appelées ?

1) Oussama
2) Jean- Philippe
3) Kelly
4) Ted et Bill
5) Anna, Lise, Mehdi
6) Jenny, Diya, Beth, Nicole, Esther

Diya = prénom donné à Maurice (désignant une petite lampe à huile (en hindi : दीया) en argile avec une mèche en coton trempée dans du ghi ou de l’huile végétale.

Liberté / responsabilité

« Personne ne veut réellement être libre parce que la liberté engendre la responsabilité. Être dépendant est simple : la responsabilité n’est pas sur soi, la responsabilité est sur la personne de qui on dépend. Alors on adopte une façon de vivre schizophrénique. D’un côté, on parle de la vérité, on parle de la liberté ; de l’autre, on vit dans un esclavage qui nous libère d’une certaine responsabilité. Et on vit sa vie dans le mensonge. Celui qui souhaite vraiment devenir libre doit accepter une immense responsabilité. Il ne peut pas déverser sa responsabilité sur quelqu’un d’autre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il soit, il est responsable » (Osho).

Réflexion très responsable,
saupoudrée d’un peu d’humour :
de tous les animaux,
Dieu créa l’homme en dernier !
On sent la fatigue…

Sketch de Raymond Devos sur l’accident assuré

Sketch de Raymond Devos sur l’accident assuré :

Vous voyez !… aujourd’hui… je suis content !… j’ai eu un accident !… L’assurance va pouvoir me rembourser. Oui ! Parce que ça fait dix ans que je paye une assurance pour ma voiture… et ils ne me remboursent jamais. J’étais allé voir mon assureur… je lui avais dit :

— Vous allez me rembourser quand ?

— Quand vous aurez un accident…

— Je n’arrive pas à en avoir ! Je ne sais pas comment font les autres !… Vous en avez, vous?

— J’en ai régulièrement… deux fois par semaine !

— Comment faites-vous ?

— Je ne réfléchis pas ! Je fonce !

— Alors, si je fonce et ne réfléchis pas…?

— C’est l’accident assuré !

— Vous pouvez me l’assurer?

— Ah non! Je vous assure déjà contre les accidents… je ne peux pas vous assurer pour un accident…

— Alors… où puis-je en avoir un?

— Écoutez ! Je ne devrais pas vous le dire, parce que… ce n’est pas dans mon intérêt… mais si vous voulez un accident… voyez du côté de la place de la République… il y en a pas mal en ce moment !

— Bon !…

Je me dis : « Qu’est-ce que je risque ! »

Je prends la voiture !… J’arrive place de la République… Pan ! Pan ! deux accidents… un à ma droite, l’autre à ma gauche…

Je me dis : « Le coin est bon ! Le troisième, il est pour moi. »

Je vois arriver une voiture sur la gauche… Je fonce dessus sans réfléchir… Ah, dis donc, le gars se dérobe ! Je le rattrape… j’arrive à sa hauteur, je lui dis :

— Qu’est-ce qui vous prend ?

— Je croyais que vous alliez me rentrer dedans !

— C’est ce que je voulais faire, mais vous avez bifurqué.

— Si vous aviez roulé un peu plus vite, j’étais bon !

— Excusez-moi, la prochaine fois, je ferai attention.

J’appuie sur l’accélérateur et je fonce droit devant moi, sans regarder… Vous ne pouvez pas savoir comme c’est reposant ! Parce que, ce qui est fatigant dans la conduite d’une voiture, c’est d’être obligé de regarder à droite ou à gauche… Mais quand on ne pense plus à rien, qu’on roule à tombeau ouvert, les yeux fermés, si vous saviez comme ça détend !

Au bout d’un moment, comme il ne se passait rien, j’ouvre les yeux… Ah, dis donc, qu’est-ce que je vois ? Toutes les voitures m’évitaient ! À telle enseigne que je me suis dit : « Est-ce que je leur fais peur ? » J’en étais là de mes réflexions lorsque boum ! un choc terrible à l’arrière… Je descends… Qui je reconnais dans celui qui m’était rentré dedans ? Mon assureur ! Je lui dis :

— C’est gentil d’avoir pensé à moi !

— Je ne l’ai pas fait exprès !

— Exprès ou pas exprès… vous avez eu un beau geste !

— C’est un accident !

— Justement… vous allez pouvoir me rembourser !

— Non ! parce que, comme vous êtes dans votre tort, l’assurance ne marchera pas !

— Écoutez, j’ai bien envie de vous casser la figure !

— Ça me rendrait bien service !

— Pourquoi ?

— Parce que, depuis dix ans, je paye une assurance contre coups et blessures et je n’arrive pas à en recevoir.

— S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir !

Je l’ai bourré de coups… il avait une tête comme ça !

— Ça suffit ! Je suis déjà largement remboursé.

— Oui, mais moi je ne le suis pas. Tant que vous n’aurez pas dit que vous êtes dans votre tort, je continuerai. Il m’a regardé de son œil blanc (l’autre était déjà noir)… et il m’a dit :

— Je suis dans mon tort…

— Vous pouvez me l’assurer ?

— Noir sur blanc. Si bien que je serai remboursé et pas lui ! Mais comme il a reconnu être dans son tort, l’assurance contre les coups et blessures ne marchera pas

Quelle Bérézina !

« C’est une Bérézina » = c’est une déroute et un échec cuisant.

La bataille de la Bérézina tire son nom de la rivière dont la traversée fut le symbole de la débâcle de la Grande Armée napoléonienne, du 26 au 29 novembre 1812. Il y eut 45.000 morts + prisonniers. Dans son aveuglement, Napoléon avait cru conquérir Moscou, alors que les Russes l’avaient stratégiquement désertée juste le temps de le laisser nourrir son ego. Ils l’attendaient lorsqu’il voulut rentrer à la maison…

La campagne de Russie, ce fut
pour Napoléon des victoires à la Pyrrhus, en mode feu de paille,
pour beaucoup la mort,
pour tous de grandes souffrances et bien des misères.

Voyons la sagesse stratégique des Russes de l’époque qui ont battu en retraite et laisser Napoléon prendre Moscou sans combats…

Un jour vient où les crimes des Puissants qui oppriment se retournent contre eux.

Apprenons des leçons de l’histoire. Devant l’envahissement russe, en 2008, les Georgiens ont réagi très différemment que les Ukrainiens : avec la souplesse rusée du roseau qui plie et ne se rompt pas et ne se rend pas ! Les Georgiens acceptent une porosité des frontières, leur faisant subir des dominations russes ET permettant d’éviter un bilan catastrophique de morts et de destructions. Quelle puissance les Georgiens disposeraient s’ils recevaient un soutien diplomatique aussi puissant que les Ukrainiens !

La paix basée sur la justice et la vérité est un long chemin qui n’en finit pas, tant dans nos familles que dans nos peuples et concert des nations.

Avoir le courage de résister avec la plus grande détermination à l’oppression : oui.
Avoir la stupidité d’un héroïsme qui fait le jeu des plus puissants, en ripostant sur leur propre terrain : non.

Je désire continuer d’œuvrer, sans me résigner, à l’essentiel : que les Nations +/- Unies d’aujourd’hui aient des ressources suffisantes pour gérer les conflits et les guerres économiques en mettant toujours plus hors-la-loi les sanglantes guerres armées.

Créativité

La créativité est une compétence qui grandit avec l’usage…
Plus nous utilisons cette ressource intérieure,
moins elle s’épuise, plus nous en disposons !
D’où l’intérêt de consacrer chaque jour
un moment à l’invention imaginative.

D’où mon choix d’un post quotidien.
Certes, tout n’est pas d’égale qualité
mais il convient de soigneusement distinguer
le moment pendant lequel nous inventons
(T dans la méthode C-R-I-T-E-R-E)
du moment où nous évaluons
(E dans C-R-I-T-E-R-E).
D’abord T = Trouver un maximum d’idées,
laisser jaillir ce qui monte,
sans juger de sa qualité ni trier.

Cette photo montre la route ’los Caracoles’,
entre le Chili et l’Argentine.  

La force de la Vérité

« Nous faudra-t-il chanter, bouches closes, comme le poète Tudor Arghezi, autrefois interné dans cette prison de Roumanie ? Habillé de loques, sandales éculées, pas de couverture, de planche de bois pour sommeil ; cellule obscure ; ni jour, ni nuit ; le froid, la peur et aucun vent car l’air manque aux poumons de celui qui trace, d’un ongle rageur, les mots de ses poèmes sur la terre battue d’une prison. Chanter, bouches closes, est-ce l’unique façon de tout dire lorsque l’inhumain tourne vers nous son visage humain et qu’il faut encore dissocier l’ange du démon, malgré le masque et la duperie ? » (Corinne Royer, Ceux du lac).