Il y a le roi roi y a le

La reine des abeilles est seule capable de donner la vie dans la ruche. Quand elle meurt, les abeilles ouvrières choisissent une larve qui aurait normalement dû devenir une simple ouvrière comme elles. Pour le coup, tout à coup, son destin change du tout au tout. Nourrie désormais exclusivement de la gelée royale, la larve se développe différemment : son corps grandit et se fortifie bien plus ; sa durée de vie est multipliée par près de vingt ; ses ovaires deviennent actifs. 

Les abeilles ouvrières et la reine partageant le même code génétique, ce n’est pas leur ADN qui détermine leur destin distinct mais bien leur nutrition et les soins prodigués, à partir d’un choix qui donne une pérennité à toute la colonie. Ruchement well done, isnt it?!…

Comme il est bon que chacune de nos communautés entoure de soins ses futurs leaders politiques, qui ont besoin d’être nourris et fortifiés par nos soutiens et nos visions !

penne sans peine

« Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres. L’homme aima les oiseaux et inventa les cages » (Jacques Deval).

« Un oiseau en cage rêve des nuages » (Proverbe japonais).

Une penne, dans le domaine de l’ornithologie, désigne une grande plume de couverture rigide et asymétrique qui sert à la fois aux ailes (rémiges) et à la queue (rectrices) des oiseaux. Elle est essentielle pour le vol et joue un rôle important dans le plumage de l’oiseau. 

Fais con di thé au lait oléééé

« La fécondité et la grandeur d’un genre se mesurent souvent au déchet qui s’y trouve » (Albert Camus).

« Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité » (George Sand).

Me revoici, vou zot, pour mon post quotidien… après un long marathon d’activités en continu, sans discontinuer ! Je suis si heureux de reprendre mes créations quotidiennes, que je fais tôt matin, comme d’autres font leur sud-au-kul avant d’aller dormir… Vive la vie !

Buisson ardent

« Avant de pénétrer dans le Saint des Saints, il te faut enlever tes chaussures, mais pas seulement les chaussures. Il faut aussi te défaire de tout vêtement de voyage et bagage, avec en dessous la nudité et tout ce qui se cache dessous encore. Et puis ensuite, le noyau et le noyau du noyau, puis tout ce qui reste et ensuite le reste, et puis la lueur du feu qui jamais ne disparaît » (Kafka dans ses ‘Journaux’).

petit ket

En français de Belgique,
« ket » désigne un jeune, un gosse
familièrement, voire affectueusement,
(« ketje » en patois bruxellois).

Exemple, avec l’accent :
« Écoute, ket,
si tu continuuuues, tu vas faire trois fois
le tour de ton slip sans toucher l’élastique
ni l’étiket…
Alors tu vas te calmer
une fois,
…en somme… ».

Le changement commence par un petit groupe

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens particulièrement conscients et résolument engagés puisse changer le monde. En réalité, historiquement, c’est toujours de cette façon que le changement s’est produit » (Margaret Mead, anthropologue).

Vivent les noyaux générateurs de paix !

« Cet article honore la pédagogie du couple Goss-Mayr des cercles concentriques : d’abord être soi-même touché et mis en route ; ensuite rencontrer les personnes proches, même les plus hostiles, pour s’en faire des alliés, toucher les consciences et allumer un feu à l’intérieur des cœurs ; enfin, mobiliser toujours plus de monde jusqu’à atteindre une masse critique de citoyens et de personnes influentes à même de mener un changement sociétal vers plus de justesse/justice.

[…] Méthodiquement, la stratégie d’ouvrir les consciences et de gagner les cœurs procède par cercles concentriques : Jean et Hildegard donnent des sessions de formation à plusieurs groupes d’acteurs-clé de la société civile, dont les Forces vives de l’Église ; à partir de là, se forment des réseaux toujours plus larges, à même de créer une force d’actions non-violentes qui va peser dans la balance et devenir une pièce maîtresse de l’échiquier politique, jusqu’à atteindre une masse critique décisive de citoyens mobilisés. Cette stratégie a été par exemple féconde dans la révolution non-violente aux Philippines : le « People Power » y a chassé du pouvoir le dictateur Marcos, le 25 février 1986, sans effusion de sang. Jusqu’à deux millions de personnes étaient descendues dans les rues et places de Manille. Que peuvent faire les chars déployés mais bloqués complètement par cette marée humaine ? Des images nous montrent encore aujourd’hui comment une religieuse, avec son voile de religieuse et un chapelet à la main, offre des fleurs à un soldat en haut de son tank, dans la conviction profonde qu’il peut comprendre et se rallier à la cause juste. Sa conscience n’est pas réduite à une solde ! Une telle révolution s’est préparée des années durant. Et tout le mois de février, dans une tente sur la grand-place de Manille, la Tent city, des groupes priaient 24 h. sur 24 et jeûnaient. Des personnes étaient disponibles pour expliquer aux passants la situation et les enjeux des actions non-violentes en cours et les invitaient à apporter leur soutien. Une campagne non-violente peut réussir grâce à un bon travail préparatoire » (Étienne Chomé, Jean Goss et Hildegard Goss-Mayr, au service de la non-violence évangélique active : engagement, impact et influence. Contribution d’Étienne Chomé au colloque du M.I.R.-France pour son centenaire, 9 juin 2023).

Article complet :

Moyens inédits de mobilisation

Pierre, papier, ciseau : serait-ce la pire-des ères ? La civilisation est-elle en danger ? N’est-ce pas précisément le moment d’avoir le courage d’oser les avancées majeures dont nous avons besoin sur le plan collectif, du national à l’international, en termes de gouvernance ? Grâce aux progrès technologiques qui continuent à un rythme très rapide, l’accès de chaque citoyen à l’information est devenu très aisé. Les opportunités de mobilisation et d’évolution sont là, sans précédent, les possibilités de collaboration mondiale aussi. Vive notre capacité collective à relever ces défis !

Ci-dessous un petit extrait de mon livre « Le nouveau paradigme de non-violence » ;

« Les nouveaux médias de communication et les réseaux sociaux démultiplient les capacités de mobilisation et donc de résistance civile. La radio et la télévision du XXème siècle imposaient peu d’émetteurs et beaucoup de récepteurs. Cette donnée technique a été employée par les régimes totalitaires dans un modèle vertical de flux d’information à sens unique, depuis l’élite vers les masses. Dans la révolution d’Internet, il y a autant d’émetteurs que de récepteurs. Le pouvoir d’informer qui était aux mains de quelques-uns est ainsi passé à tous, rendant impossible le contrôle de la diffusion des informations. Michel Serres parle de « Petite Poucette », qui a accès au monde par son pouce . Elle a trouvé le sens réel du mot « maintenant » : main-tenant, tenant en main le monde avec son téléphone portable. Elle tient en main tous les hommes du monde, tous les enseignements du monde, et tous les lieux du monde par GPS. Qui pouvait en dire autant avant elle ? Auguste, empereur de Rome ? L’homme le plus riche de la planète ? Désormais, il y a plus de 4 milliards de personnes qui ont un portable et un accès facile à Internet et qui tiennent en main le monde. Ce n’est pas une crise, c’est une bascule de civilisation, un changement de monde, avec de prodigieux moyens nouveaux de démocratie. La « toile » du net favorise les réseaux  et les mouvements de type « assembléiste ». Ainsi, tout passeur de savoir dans le nouvel espace public peut aussi être un acteur engagé et co-organisateur d’une lutte. Voici deux exemples de nouvelles expressions de citoyenneté et de démocratie directe qu’offre Internet : 1) En Corée du Sud, les « netizen » (citoyens d’Internet) surveillent le système économique et en dénoncent les dérives, dans un espace de contrepouvoir qu’ils n’avaient pas avant Internet, car leurs actions étaient contrôlées et réprimées par le Pouvoir. 2) Les Islandais peuvent contribuer à amender leur Constitution par Internet et vingt-cinq citoyens ont été élus pour rédiger une nouvelle Constitution .

Les militaires reconnaissent la profonde mutation de l’art de faire la guerre en conflits asymétriques. Cette mutation est d’abord perceptible dans le refus des peuples à être asservis . Voici ce qu’en dit un Général français : « Le rapport de force n’est désormais plus déterminant dans la conjonction de deux phénomènes : d’une part, une retenue relative des puissances occidentales dans l’usage de la force, […] compte tenu notamment de leur engagement sous l’étendard des « droits de l’Homme », […] ; d’autre part, la posture désormais irrédentiste du « faible », avec un engagement massif des populations. Nul plus jamais […] ne se reconnaît vaincu ni ne se soumet. »

Ces réalités contemporaines continuent de donner forme au changement de paradigme sur l’autorité : le pouvoir issu de la base et fondé sur son consentement parvient toujours mieux à réduire les marges arbitraires du pouvoir descendant. Dans ces capacités nouvelles de tarir les sources d’une tyrannie, une révolution citoyenne, de portée mondiale, n’est-elle pas en cours ? Certes, il faut souligner les limites des formes de coopération souple, telles qu’Anonymous. Elles sont redoutables comme force de contestation, parvenant à fissurer des murs réputés indestructibles mais elles montrent leurs profondes limites dans la construction d’un programme alternatif » (repris notamment aux pages 17-18 de mon article ici disponible : https://etiennechome.site/df/).

Pacem in Terris

Make the authentic peace great again!

« La paix du Christ ressuscité est une paix désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, de Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. […] Que cette salutation de paix entre dans vos cœurs, qu’elle parvienne à vos familles, à tous les hommes, où qu’ils soient, à tous les peuples, à toute la terre » (premiers mots de Léon XIV, premier pape citoyen des États-Unis).