IFS : le Self et le Self-Like. Illustration avec Louis de Funès

À la fin de son reportage présentant Louis de Funès dans ses derniers films, Lucie Cariès conclut : « Quoi qu’il arrive, il veut rester drôle. « Je suis là pour faire du bien aux gens »,  dit-il, persuadé qu’il ne sait faire que cela. » Et elle montre ses notes manuscrites dans son cahier personnel : « Faire semblant. Tout le monde fait semblant. Semblant d’être heureux, semblant d’être gai. Et une fois chez soi, ou en lieu sûr, nous sommes ce que nous sommes ».  Et, au soir de sa vie :  « Les biens de l’âme sont immortels, le bonheur est dans les échanges réciproques. L’optimiste cherchera à réjouir ceux qu’il veut rendre heureux. Je dois faire preuve de calme, de persévérance et de bonne humeur… »

Personnellement, je me relie au cœur du cœur de Louis de Funès quand il peut exprimer sa vérité profonde : « Les biens de l’âme sont immortels, le bonheur est dans les échanges réciproques. » Là, nous connectons son Self, comme on dit en IFS ! Et nous pouvons accueillir, aux côtés de ce lieu-source en lui, le « Self-Like », c.-à-d. celui qui croit être le chef d’orchestre, celui qui est convaincu que s’il arrêtait de faire ce qu’il fait, ce serait un chaos, une catastrophe. C’est le Self-Like qui croit devoir faire preuve de calme, de persévérance et de bonne humeur, qui fait rire et qui joue la comédie, pour rendre service à  tout le monde… C’est en honorant suffisamment notre Self-Like pour les services rendus et pour ses incroyables compétences que nous avons une chance de voir le Self-Like se décoller du Self, se désidentifier, se désamalgamer de lui, pour reprendre sa place de second (un bon manager) et laisser le véritable chef d’orchestre coordonner l’ensemble.

Du cœur de mon cœur, merci à Louis de Funès, qui m’aide à rencontrer mon Self-Like capable notamment de tant de pirouettes cacachouettes. Merci à Louis, pour ce louis d’or qui luit éternellement, oui, oui… Entende qui a l’ouïe en lui !

L’amour est plus profond des impressions passions

« Ce qui rend le mariage si lumineux et si cruellement thérapeutique, c’est qu’il est la seule relation qui mette véritablement au travail. Toutes les autres relations aventureuses et amicales permettent les délices de la feinte, de l’esquive, de la volte-face et de l’enjouement. Obstiné, têtu, doté d’une tête chercheuse que rien ne distrait de son but, le mariage n’est rien d’autre que la quête en chacun de sa vérité » (Christiane Singer).

« Le mariage ne nous veut pas présentables, il nous veut vivants ! Et il nous fera perdre la face jusqu’à ce que, sous nos masques, apparaissent nos vrais visages » (Christiane Singer).

Après la pente, la côte, pour sûr ?!

Posté le Lundi de Pentecôte

Quand la vérité, en moi, se dévoile…

« On va de l’amour à la vérité. Essayer de faire l’inverse, c’est vouloir planter un arbre à l’envers. […] On cueille la vérité sur l’arbre de la charité » (Paul Couturier).

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière » (Jn 16,13).

Posté le dimanche de Pentecôte 31/5/20

Quiz…

Où est ton doigt ?
20 possibilités (avec 5 x 2 mains + 5 x 2 pieds) ;
et tous sont différents !

Tu vois les choses différemment que moi ?
À la bonne heure, on ne réalise pas un puzzle avec des pièces identiques.

Plus on essaie de rentrer dans le moule,
plus on ressemble à une tarte…

Désaccord ne veut pas dire désamour !

« Désaccord ne veut pas dire désamour ! Respecter nos espaces propres ; l’art d’une juste distance dans une juste présence l’un à l’autre » (Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, 2009, p. 44).

La méthode C-R-I-T-E-R-E, première étape : juste distance dans une juste présence

Point besoin de prendre de la drogue pour snifer en moi du stupéfiant !

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).

Ce noyau infracassable, divin, qui, au cœur de notre coeur, exhale l’Un

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).

Somme toute, l’extérieur est accidentel ; . . . . . . . . . l’intérieur, de la dentelle essentielle !…

Marilyne Monroe a  dit : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste d’apprendre à briller ».

Ne serait-ce pas plutôt  : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste de vivre un infini merci à la source de notre brillance » ?

Les grands renouvellements ne viennent jamais d’en haut, mais toujours d’en bas. L’ébranlement de notre monde ne fait qu’un avec celui de notre conscience

« Les grands renouvellements ne viennent jamais d’en haut, mais toujours d’en bas. Les arbres ne descendent pas du ciel ; ils croissent du sol, bien que leurs graines fussent jadis tombées d’en haut. L’ébranlement de notre monde ne fait qu’un avec celui de notre conscience… » (Carl Gustav Jung, L’homme et ses symboles, 1959).