Oser la vie

« Rire, c’est risquer de paraître idiot.

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

Aller vers quelqu’un, c’est risquer de s’engager.

Exposer ses sentiments, c’est risquer d’exposer son moi profond.

Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c’est risquer de les perdre.

Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c’est risquer de mourir.

Espérer, c’est risquer de désespérer.

Essayer, c’est risquer d’échouer.

Mais il faut prendre des risques

car le plus grand danger de la vie,

c’est de ne rien risquer du tout.

Celui qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien, n’est rien.

Il peut éviter la souffrance et la tristesse

mais il n’apprend rien, ne ressent rien,

ne peut ni changer ni se développer,

ne peut ni aimer ni vivre.

Enchaîné par sa certitude, il abandonne sa liberté »

(Soeur Emmanuelle).

Seul l’amour lève les incompréhensions…

« Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois » (Saint Augustin).

« Il n’y a que l’amour qui nous rende à nous-mêmes » (Albert Camus).

« Ce court précepte t’est donné une fois pour toutes :
Aime et fais ce que tu veux.
Si tu te tais, tais-toi par amour.
Si tu parles, parle par amour.
Si tu corriges, corrige par amour.
Si tu pardonnes, pardonne par amour.
Aie au fond du cœur la racine de l’amour. 
De cette racine, rien ne peut sortir de mauvais »
(Saint Augustin).

Toi et moi masqués toute la journée, il me reste mes yeux pour te sourire…

Un regard sur la littérature / Lis tes ratures sur un regard :

« Les regards sont les premiers billets doux des amants » (Ninon de Lenclos, Les confessions, 1700).

« Pour concilier deux cœurs, une seule parole, un sourire gracieux, un seul regard suffit » (Jean-Baptiste Massillon, Les maximes et pensées, 1742).

« Un regard de toi, une seule parole m’en dit plus que toute la sagesse de ce monde » (Johann Wolfgang von Goethe, Faust, 1808).

« Un seul regard de l’être qu’on aime équivaut à douze années de bonheur » (Honoré de Balzac, Les deux poètes dans Illusions perdues, 1843).

« Ce que la lumière est aux yeux, ce que l’air est aux poumons, ce que l’amour est au cœur, la liberté est à l’âme humaine » (Robert Green Ingersoll, Voltaire, a lecture, 1895).

Vive rave party / bal des-masqués !…

Pardon !

« Saint Thomas d’Aquin enseignait que même dans le message moral de l’Église, il y a une hiérarchie dans les vertus et dans les actes qui en procèdent. […] En elle-même, la miséricorde est la plus grande des vertus, car il lui appartient de donner aux autres, et, qui plus est, de soulager leur indigence ; ce qui est éminemment le fait d’un être supérieur. Ainsi, se montrer miséricordieux est-il regardé comme le propre de Dieu, et c’est par là surtout que se manifeste sa toute-puissance » (Pape François, La joie de l’Évangile, § 37).

« Si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18, 3).

« Pardonner dans le présent est encore plus important que pardonner le passé. Si vous le faites à chaque instant, c’est-à-dire si vous permettez au présent d’être tel qu’il est, aucune accumulation de ressentiment n’aura à être pardonnée plus tard » (Eckhart Tolle).

Quand je te prends dans les bras, qu’est-ce qui nous aère ?

RESPIRER ENSEMBLE

C’est facile d’enseigner, de prêcher, de donner des réponses apprises par coeur. C’est facile d’être un expert.

C’est plus difficile d’écouter, d’écouter vraiment, d’être tranquille et d’écouter,
de donner de l’espace à quelqu’un,
de le recevoir dans la totalité de son être.

Quand tu penses que tu sais ce qui est mieux pour quelqu’un,
quand tu es excité par ta propre vision,
quand tu veux te précipiter pour donner de grands conseils,
respire profondément. Ralentis. Aie confiance.

Ton ami peut ne pas avoir besoin de ce qui est le mieux
là maintenant. Il peut simplement avoir juste besoin de toi.

L’affinité peut être le plus puissant des remèdes.

Parfois de vraies réponses émergent quand on permet aux questions de respirer.

Jeff Foster

Livres et vous ? Livrez-vous, au point d’être libre et de peser une livre !

‘Livre’ fleurte en latin avec ‘liber’ (« libre ») et ‘lībra’ (« poids d’une livre ») => Lire des livres délivre (liber libère) et donne de la consistance !
Livres et vous ? Livrez-vous !

« Ouvre un livre, jusqu’à ce qu’il t’ouvre » (proverbe chinois),

« Il est certains cas pathologiques où la lecture peut devenir une sorte de discipline curative » (Marcel Proust).

Payer la facture du combat pour la justice

Au cours du combat non-violent qui mit fin aux lois de ségrégation raciale, Martin Luther King déclara : « À nos adversaires les plus farouches, nous disons : à votre capacité d’infliger la souffrance, nous opposerons notre capacité à endurer la souffrance. À votre force physique, nous répondrons par la force de nos âmes. Faites-nous ce que vous voulez et nous continuerons à vous aimer. […] Un jour, nous gagnerons la liberté mais pas pour nous seuls. Nous lancerons à vos cœurs et à vos consciences un tel appel que nous vous aurons gagnés en chemin et que notre victoire sera une double victoire » (Martin Luther King, La force d’aimer, Paris, Casterman, 1968, p. 72-73).

Un des mots d’ordre de Gandhi : « Souffrir plutôt que faire souffrir ».

Jean et Hildegard Goss le disait ainsi : « Ne pas faire payer à l’autre la facture du combat pour la vérité », être prêt à assumer les conséquences de mes choix, en conscience, de contester l’ordre établi, là où je le trouve injuste.

Ton sein m’a nourri. Ta sensibilité m’a connecté aux mondes engendrés. Merci, tes entrailles sont bénies 

« À toutes les Femmes, les Enchanteresses, les Filles de la Terre, les Semeuses d’Amour, les Tisseuses de l’invisible, les Chamanes, les Déesses, les Mères, les Magiciennes, les Fées, les Créatrices, les Conteuses, les Rêveuses, les Poétesses, les Gardiennes de l’Amour, les Sœurs du Monde,… parce que le monde a besoin de vous, de votre douceur, de votre sensibilité, de votre courage et de votre force, continuez de vous unir et de faire briller votre lumière pour éclairer notre monde… » (San Jee).

La loi du plus fort

D’où vient que, pour le même travail, fait avec la même compétence, un habitant du sud de la terre est rémunéré plusieurs centaines de fois moins qu’un habitant au nord ?

Des dominants : « — Le monde est ainsi fait, vous savez ? »

Des dominés : « — Vous avez fait ainsi le monde ! »

= c’est la même phrase, sinon l’ordre des mots

+ « s,est !? ».

Le sociologue français Pierre Bourdieu explique les rapports de domination structurale par le concept de « violence symbolique », entendu comme « tout pouvoir qui parvient à imposer des significations et à les imposer comme légitimes en dissimulant les rapports de force qui sont au fondement de sa force » (Esquisse d’une théorie de la pratique, Paris, Droz, 1972, p. 18). « La violence symbolique est cette coercition qui ne s’institue que par l’intermédiaire de l’adhésion que le dominé ne peut manquer d’accorder au dominant (donc à la domination) lorsqu’il ne dispose, pour le penser et pour se penser ou, mieux, pour penser sa relation avec lui, que d’instruments de connaissance qu’il a en commun avec lui et qui, n’étant que la forme incorporée de la structure de la relation de domination, font apparaître cette relation comme naturelle » (Médiations pascaliennes, Paris, Seuil, 1997, p. 204). Dans Manufacturing Consent (1988), le linguiste américain Noam Chomsky analyse la « fabrique du consentement » et le « lavage des cerveaux en liberté », véritable camisole de force idéologique invisible par laquelle la minorité puissante maintient sa domination. Le philosophe italien Roberto Mancini parle du « pouvoir systémique de la violence normalisée » (Le logiche del male. Teoria critica e rinascita della società, 2012). Cf. aussi la violence structurelle selon Johan Galtung et co ; plus de développements dans mon livre Le nouveau paradigme de non violence, p. 27, disponible sur http://etiennechome.site/publications-de-fond/sociopolitique/.

Authentique ?

« Ne jamais se prendre au sérieux tout en travaillant avec sérieux et rigueur » (Annie Cordy). « C’est du sérieux de ne pas se prendre au sérieux et de rendre les gens heureux. C’est du sérieux de faire pétiller les yeux, siffloter les vieux, rigoler les enfants, entonner une tablée joyeuse… » (Patrick Dupriez à propos d’Annie Cordy).

« Faire son travail comme un fin orfèvre. Petit, j’étais épaté de voir une voiture neuve, avec l’impression que l’homme ne l’avait pas touché. Pas possible ? Un don du ciel ? Faire la même chose dans mon travail, qu’on ne sente pas du tout la fabrication » (Louis de Funès). 

« Lorsque l’art ne va pas au-delà de la simple imitation, il est incapable de nous donner l’impression d’une réalité vivante ou d’une vie réelle : tout ce qu’il peut nous offrir, c’est une caricature de la vie » (Hegel).