Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes : ils n’ont pas fini de s’amuser…

« Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes : Ils n’ont pas fini de s’amuser » (les béatitudes revisitées par Joseph Folliet, prêtre dominicain); ci-dessous la suite si le cœur vous en dit : 

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière, il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses : ils seront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils apprendront des choses nouvelles.

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront  appréciés de leur entourage.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.

Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu’on vous coupe la parole, lorsque on vous contredit ou qu’on vous marche sur les pieds : l’Évangile commence à pénétrer votre cœur.

Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.

Poisson d’avril !

Posté ce 1/1/2020 à 4 heures du matin :

Sonnez, tocsins
et tôt que sains
étaux que seins
et tocs saints !
& talks c’est, hein ?

Posté ce 1/1/2020 à 19 h55 :

C’était mon poisson d’avril ! Notre fille est sage-femme à St-Pierre de Bruxelles, l’hôpital de référence en Belgique pour le coronavirus. Elle se donne beaucoup, sans relâche, au milieu de personnes porteuses + malades du coronavirus. Je la félicite pour son dévouement quotidien.

Et je remercie les centaines de personnes qui m’ont fait un signe fraternel ce 1er avril 2020. J’espère qu’elles comprendront mon intention de perpétuer cette indispensable tradition du poisson d’avril + du fou dans toute société. Tout roi a besoin de son fou. Tout peuple a besoin de son jour fou… 

Pour moi, toute journée a besoin de ses minutes folles… Merci à tous (pas touche et pas tousse). Y compris ciel-les et cieux qui m’ont écrit en MP, pas dupes…

Le defi de conjuguer communication vraie, cadre de droit et négociation efficace

16 et 17 mars 2020 : l’actualité de la mise en confinement commentée à partir des 3 compétences à la base de la méthode C-R-I-T-E-R-E

En début de semaine, face à la nécessité d’entrer en période de distanciation sociale, la Première Ministre belge, Sophie Wilmès, a prononcé un discours posé et digne, empathique ET appelant en conscience chaque citoyen à la responsabilité. D’une part la compétence de communication vraie, qui rejoint chacun.e dans sa réalité, qui la comprend et la respecte, d’autre part l’art de poser un cadre de droit le plus juste et ajusté possible (la fermeté de la justice qui va de pair avec la justesse) ET d’une troisième part, la compétence de négociation efficace : se serrer les coudes dans l’épreuve, donner envie à chacun.e d’apporter de manière créative sa contribution pour relever le défi tous ensemble, tomber d’accord sur des engagements citoyens. Son intervention sonnait « juste », venait chercher chacun.e dans son meilleur, suscitait le meilleur en chacun.e.

Quels contrastes avec la déclaration du Président français, Emmanuel Macron, qui a martelé : « nous sommes en guerre ». L’autorité véritable est pareille à un genou en bonne santé : il rend d’énormes services à chaque pas, sans se faire remarquer. Le manque d’autorité est comme un genou malade : il se fait lourdement remarquer à chaque pas.

L’autorité est une mission difficile. Vous pouvez compter sur ma contribution, M. Macron, pour construire ensemble la solidarité, point pour faire la guerre… Étienne Chomé