Bonne humeur, grandeur du glandeur ?…

« Sempiternelle
boucle éternelle
file à tire d’aile.

Et plus le temps passe,
âmes et corps s’enlacent,
révélant mes nasses.

Conscience me réveille.
Amour sur moi veille.

Mensonge se fracasse.
Ego boit la tasse.
Ils laissent la place :
Éternel palace…

Bon anniversaire,
Étienne bon dessert ! »

De mon épouse pour mon anniversaire
(en précisant : « en te rejoignant dans ton monde et avec ton langage ! »).

« Tu sais ce qu’est un sourire ?
C’est un mur qui tombe,
une porte qui s’ouvre sur l’âme
et qui invite à y entrer… » (Paola Melone).

« Il n’y a rien de plus irrésistiblement contagieux
que le rire et la bonne humeur » (Charles Dickens).

Sens dessus dessous = cent décus des saouls ?

Mes élucubrations en ce 7 mai 2021, tôt matin, pour commencer à fêter mon anniversaire avec l’univers uni-vert de printemps…

Ma joute / mon shoot préféré.e :
Raymond Devos « Sens dessus dessous » !
Actuellement, mon immeuble est sens dessus dessous.
Tous les locataires de dessous voudraient habiter au-dessus  !
Tout cela parce que le locataire qui est au-dessus
est allé raconter par en dessous
que l’air que l’on respirait à l’étage au-dessus 
était meilleur que celui que l’on respirait à l’étage au-dessous !
Alors,  le locataire qui est en dessous
a tendance à envier celui qui est au-dessus
et à mépriser celui qui est en dessous.
Moi je suis au-dessus de ça !
Si je méprise celui qui est en dessous,
ce n’est parce qu’il est en dessous,
c’est parce qu’il convoite l’appartement qui est au-dessus, le mien !
Remarquez, moi je lui céderai bien mon appartement à celui du dessous
à condition d’obtenir celui du dessus ! Mais je ne compte pas trop dessus.
D’abord parce que je n’ai pas de sous !
Ensuite, au-dessus de celui qui est dessus, 
il n’y a plus d’appartement ! Alors, le locataire du dessous
qui monterait au-dessus obligerait celui du dessus
à redescendre en dessous.
Or, je sais que celui de dessus
n’y tient pas. D’autant que, comme la femme de dessous
est tombée amoureuse de celui du dessus,
celui du dessus
n’a aucun intérêt à ce que le mari de la femme de dessous
monte au-dessus ! Alors là-dessus,
quelqu’un est-il allé raconter à celui du dessous
qu’il avait vu sa femme bras dessus bras dessous avec celui du dessus ?
Toujours est-il que celui du dessous l’a su !
Et un jour que la femme du dessous
était allée rejoindre celui du dessus,
comme elle retirait ses dessous et lui, ses dessus …
soi-disant parce qu’il avait trop chaud en dessous…
je l’ai su parce que d’en dessous,
on entend tout ce qui se passe au-dessus…
Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !
Comme ils étaient tous les deux saouls,
ils se sont tapés dessus !
Finalement, c’est celui du dessous qui a eu le dessus.

Avec ma gueule, t’es pas tout seul

Quoi, ma gueule ?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne te revient pas ?
On n’va pas y passer la nuit
Ma gueule et moi on est d’sortie
On cherchait plutôt des amis
De galères en galères
Elle a fait toutes mes guerres
Chaque nuit blanche, chaque jour sombre
Chaque heure saignée y est ridée
Elle ne m’a pas lâché d’une ombre
Quand j’avais mal, même qu’elle a pleuré
Je m’en fous qu’elle soit belle
Au moins elle est fidèle…
(Ma gueule, chanson de Johnny Hallyday).

Vivent les Manneken-Pis belges

16 (= 13 et 3 / très étroits) points à savoir sur les Manneken-Pis belges.

1. Le premier journal au monde appelé « la Gazette» (Nieuwe Tijdinghen) a été imprimé à Anvers en 1605 par Abraham Verhoeven.

2. New York City a été fondée par le Belge Pierre Minuit (1589-1638). Ne cherchant pas minuit à 14 heures, ce Wallon a acheté l’île de Manhattan à ses premiers habitants en 1626.

3. La dynamo a été inventée par le belge Zénobe-Gramme (une université à Liège porte son nom).

4. L’asphalte moderne pour les routes a été inventé par le professeur belge Edward J. De Smedt.

5. L’indice de masse corporelle (IMC) est une invention du mathématicien belge Lambert Adolphe Quetelet.

6. La théorie du Big Bang a été émise par le prêtre et physicien belge Georges Lemaître. Un cratère sur la Lune porte son nom.

7. Les patins à roulettes sont une invention de Jean-Joseph Merlin, un Belge une fois.

8. Le plastique (la bakélite) est une invention de Leo Hendrik Baekeland, un Belge une fois.

9. Robert Caillau, le coinventeur du World Wide Web, est un Belge une fois.

10. Ludwig von Beethoven descendait d’une famille de Flamands originaires de Malines.

11. La communauté francophone de Belgique est le plus grand producteur au monde de bande dessinée par habitant.

12. La Belgique a le plus grand nombre de châteaux par mètre carré dans le monde. Châpeau bas ha ha !

13. La Belgique produit plus de 2500 bières différentes et en invente de nouvelles sans cesse.

14. La Belgique produit plus de 700.000 tonnes de chocolat par an.

15. L’aéroport de Zaventem est l’endroit où il se vend le plus de chocolat dans le monde.

16. Manneken-Pis fut kidnappé en 1747 par des soldats français en garnison à Bruxelles. Louis XV ne sortit de cette crise qu’en décorant Manneken-Pis de la Croix de Saint-Louis. Il l’autorisa à porter l’épée et lui offrit un habit de gentilhomme en tout bien, tout honneur… Bonheur, à la bonne heure !

Pour les 16 choses plus belles encore sur nos Jeanneke-Pis nationales, à suivre…

Vive le retour des hirondelles !

Qui donc filent à tire d’ailes,
Toujours fendant le ciel ?
Ce sont les hirondelles !

Le printemps les rappelle,
Chaque année plus fidèles,
Dans nos contrées si belles.

Elles y retrouvent, tels quels,
Leurs vieux nids qu’elles s’attellent
A restaurer nickel.

Avec science, elles emmêlent
Pailles sèches et vieilles ficelles,
Pendant leur lune de miel.

Bientôt, leurs becs mamelles
Vont répondre aux appels
Des nichées jouvencelles.

Tous leurs cris de crécelles
Cesseront quand leurs ailes
Découvriront le ciel.

Du coup, mâles et femelles,
Toute la journée, harcèlent
De pauvres insectes rebelles.

Leurs beaux ballets cruels
Sans cesse chassent, de plus belle,
Des becquées substantielles.

Mais, bien avant qu’il gèle,
Sur les fils parallèles,
Elles s’assemblent et s’appellent.

Car, dans ce rituel,
Elles préparent leur nouvel
Envol sempiternel.

Et cette heure solennelle,
Tristement, me révèle
La fin des journées belles.

Poème de Robert CASANOVA

Écouter mon corps, prendre au sérieux ses messages et ses invitations à le suivre

Ma santé dépend d’abord de la qualité de mon écoute à l’intérieur, en commençant par prendre au sérieux mon corps dès ses premiers signaux de fatigue, stress, douleur… Je porte mon attention sur ses messages, à travers les sensations physiques et les mouvements à l’intérieur. Tous les tissus, tous les organes bougent. Je peux sentir une contraction, un manque d’amplitude, un mouvement ralenti, entravé par un vécu douloureux… Je fais humblement confiance au corps, l’analphabète en moi qui ne dispose pas du langage analytique, qui n’a aucun diplôme de médecine mais qui sait où aller et comment faire pour opérer les bons rééquilibrages…

L’image qui me parle et que je donne souvent dans mes sessions, c’est celle d’un petit chien. Ses sens performants lui ayant permis de repérer une personne tombée au fond d’un puits, il vient tournoyer et aboyer autour de moi, me disant : « viens, suis-moi ». Certaines parts en moi le rabrouent vertement : « arrête de faire du bruit ; à la niche… On te nourrit pour être protégé la nuit, pas pour être dérangé le jour… Qu’est-ce qu’il a à gueuler ainsi, ce stupide animal ! ».

Ce chien, c’est mon corps, un bon et loyal serviteur, qui ne me trompe pas sur le chemin à suivre. Je peux accueillir avec confiance et bienveillance les sensations physiques douloureuses, comme de bonnes fées messagères ; elles ne sont pas le problème, elles font partie de la solution permettant de rétablir l’équilibre.

Pour un tel processus naturel de guérison, mon corps a besoin de ma présence confiante à ses côtés, de ma conscience bienveillante, humble et docile… Ce qui suppose que j’ai pu apprivoiser mes parts savantes qui analysent et mes parts contrôles qui cherchent à maîtriser, pour qu’elles ne dirigent pas et n’empêchent pas ainsi le processus.

Merci à mes parts mentales et volontaires d’avoir peu à peu accepté de laisser faire mon corps dans sa sagesse et ses ressources de guérison. J’accueille chaque tension, chaque blocage comme un précieux message à entendre, comme une invitation à suivre ce bon et fidèle petit chien…

Cultivons notre jardin

« Je sais aussi, dit Candide, qu’il faut cultiver notre jardin. Vous avez raison, dit Pangloss ; car, quand l’homme fut mis dans le jardin d’Éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu’il travaillât. Toute la petite société entra dans ce louable dessein. Chacun se mit à exercer ses talents. Cultivons notre jardin » (finale de Voltaire, Candide, 1759). Voltaire invite à laisser là les principes métaphysiques du philosophe Pangloss qui mâche du brouillard et à mettre les mains dans la terre de notre parcelle, en améliorant ce qui est à notre portée…

Je pense à ce Sans-Domicile-Fixe qui trouve dans les ordures d’une maison cossue un panier vieilli. Il le vide, le nettoie et l’embellit. Puis, il le remplit de bonne terre et y sème diverses graines de fleurs multicolores. Une fois celles-ci écloses, il offre le panier à sa camarade de rue.

Silence-Présence, désert dessert

« Qu’est-ce qui nous amène au désert ? Et si une chance supplémentaire m’est donnée d’être davantage moi-même, d’entrer dans ma profondeur, dans cette profondeur où je peux rencontrer la part divine qui m’habite, au-dehors des identités apprises, au-dehors des identités quotidiennes, de ce que je suis dans la vie de chaque jour et qui est, au fond, si peu ce que je suis vraiment. Entrer dans cette profondeur… » (Christiane Singer).

Parfums de l’amitié

« Parfois nos cœurs ont besoin de se briser pour s’ouvrir en grand, de façon à être capable de contenir plus de vie.

Laisse ta chaude présence rappeler à ton ami sa propre présence chaleureuse, si stable, si dénuée de peur, si libre, si profondément enracinée, ici. Sache que ce que nous sommes vraiment ne peut être détruit, même par les énergies les plus intenses et ne peut être réparé, et que la vie ne peut pas faire d’erreurs même si la vie ressemble à une erreur.

L’amour est tout ce qui importe ici. La pluie tombe, les étoiles explosent dans le Silence quelque part, et ici sur cette minuscule planète que quelqu’un a appelé Terre, parfois nous nous rencontrons et nous nous tenons l’un l’autre »
(Jeff Foster).

Souplesse adaptative pas contre, plutôt avec

« La pratique du surf m’a appris à glisser sur la vague avec le plus de légèreté possible, en m’accommodant des événements plutôt qu’en essayant de les tordre. J’ai expérimenté que la résistance génère de la résistance et qu’il faut accepter la vague pour ne pas couler » (Priscille Déborah, la première Française bionique, surmontant l’amputation des 2 jambes et du bras droit en 2006, dans Une vie à inventer, p. 92, paru le 21/4/21).