« La thérapie ne commence qu’à partir du moment où le malade se rend compte que ce ne sont pas son père et sa mère qui lui barrent la route, mais que c’est lui-même, c’est-à-dire une partie inconsciente de sa personnalité, qui prolonge et perpétue le rôle du père et de la mère » (Jung, Psychologie de l’Inconscient).
« Accompagner quelqu’un ne consiste pas à le porter sur ses épaules mais à lui apprendre à se servir de ses ailes » (Sophie Alandry).
« Tu n’as pas à déplacer les montagnes. Tombe simplement amoureux de la vie. Sois une tornade de bonheur, de gratitude et de reconnaissance. Tu changeras le monde en étant juste un être humain chaleureux avec un grand cœur » (Anita Krizzan).
« Je suis de plus en plus convaincu que tous nos actes ont des conséquences. Une bonne action ne s’évapore pas, ne disparaît pas purement et simplement. Notre amour se poursuit sur des générations » (Archevêque Desmond Tutu).
« Sœurs et frères, cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue dans ce temps fort que nous avons vécu sur la montagne sainte : se confirme pour nous cette parole prophétique à laquelle vous faites bien de donner toute votre attention, comme on fixe son regard sur la lampe brillant dans la nuit, jusqu’à ce que le jour vienne à poindre et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1,17-19).
Voici des vers holorimes de Victor Hugo : Ô, fragiles Hébreux ! Allez, Rebecca, tombe ! Offre à Gilles zèbre, œufs. À l’Érèbe hécatombe !
Et ma blême araignée, ogre illogique et las Aimable, aime à régner, au gris logis qu’elle a.
Un dernier verre, pour la route, de Jacques Prévert : Dans ces bois automnaux, graves et romantiques, danse et bois aux tonneaux, graves et rhums antiques.
Prévert, Hugo ? Prés verts, hue ! go, préfère Ugo…
Dans des vers holorimes, la rime court sur l’ensemble du vers ; ce sont des vers entièrement homophones. Le plus bel exemple est, sans doute, le sonnet de Jean Goudezki, entièrement constitué d’holorimes :
Je t’attends samedi, car Alphonse Allais, car À l’ombre, à Vaux, l’on gèle. Arrive. Oh ! la campagne ! Allons — bravo ! — longer la rive au lac, en pagne ; Jette à temps, ça me dit, carafons à l’écart.
Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche ! L’attrait (puis, sens !) : une omelette au lard nous rit, Lait, saucisse, ombre, thé des poires et des pêches, Là, très puissant, un homme l’est tôt. L’art nourrit.
Et, le verre à la main, — t’es-tu décidé ? Roule Elle verra, là mainte étude s’y déroule, Ta muse étudiera les bêtes ou les gens ! Comme aux dieux devisant, Hébé (c’est ma compagne)… Commode, yeux de vice hantés, baissés, m’accompagne… Amusé tu diras : « L’Hébé te soûle, hé ! Jean !
« Leshana haba’a yiheyou koulanou beYerushalayim » = Que l’année prochaine, nous puissions tous être à Jérusalem ! Tel est le souhait que s’échangent tous les Juifs de la diaspora, dans le rêve collectif d’un retour à la montagne de Sion.
Le désir d’unité est si profond en chacun.e de nous. Dans la Communauté du Chemin Neuf, nous prions chaque jour pour l’unité des chrétiens en chantant le psaume 121 :
Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »
Pour l’amour de mes frères et de mes amis, Laisse-moi dire : « Paix sur toi ! » Pour la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien, je prie pour ton bonheur.
Début du message du Pape François, en cette Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2022 :
Le dialogue entre générations, éducation et travail : des outils pour construire une paix durable.
« Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix » (Is 52, 7). « Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ? » (Baruch 3, 10-11). Pour ces gens, l’avènement du messager de paix signifiait l’espérance d’une renaissance sur les décombres de l’histoire. Aujourd’hui encore, la clameur des pauvres et de la terre ne cesse de s’élever pour implorer justice et paix. À chaque époque, la paix est à la fois un don du ciel et le fruit d’un engagement commun. Il y a, en effet, une “architecture” de la paix, dans laquelle interviennent les différentes institutions de la société, et il y a un “artisanat” de la paix qui implique chacun de nous personnellement. Chacun peut collaborer à la construction d’un monde plus pacifique : à partir de son propre cœur et des relations au sein de la famille, dans la société et avec l’environnement, jusqu’aux relations entre les peuples et entre les États. Je voudrais proposer trois voies pour construire une paix durable. Tout d’abord, le dialogue entre les générations comme base pour la réalisation de projets communs. Deuxièmement, l’éducation en tant que facteur de liberté, de responsabilité et de développement. Enfin, le travail pour une pleine réalisation de la dignité humaine. Ces trois éléments sont essentiels pour “l’élaboration d’un pacte social”, sans lequel tout projet de paix est inconsistant.
2021 : Deux mille, vainc tes Huns ! 2022 : De mil vint tête d’œufs ? Deux miles vint heureux ? Deux mille vain eux deux ? Ou deux mille vins eux deux ?
Je nous souhaite la surprise de Cana : les 2022 / 2000 vins d’eux deux, découlant du vin neuf du Royaume qui sauve nos piquettes et nos vins qui tournent au vinaigre…
Côté ombre de l’anneau-alliance : « L’alliance est « le sésame ouvre-toi » de la femme, mais aussi l’anneau le plus solide de la chaîne forgée pour elle par des siècles de servitude » (Yvette Naubert).
Côté lumière : « La Bible commence et termine par de grandioses fresques d’une violence extrême : les onze premiers chapitres de la Genèse et l’Apocalypse nous tendent le miroir de nos parts les plus ténébreuses. Néanmoins, nous dit Paul Beauchamp, l’arc de cercle de la violence, entre le déluge de Noé et la bataille finale (Ap 16,16), est surplombé par l’arc de cercle de la douceur, entre la création et l’Eucharistie finale (Ap 22,17). La douceur est notre premier ‘état de créature’, formule que l’exégète jésuite préfère à celle d’’état de nature’. Et la douceur viendra après la violence parce qu’elle était avant elle. Entretemps, ce n’est pas en quittant le théâtre de la violence que la douceur conduit à la Vie qui n’en finit pas. C’est bien sur ce théâtre-là qu’elle rend possible ce que nous croyons impossible » (Étienne Chomé, Jésus est doux ET ferme ET pugnace. Qu’est-ce à dire ?, article paru dans Paraboles, Revue du Diocèse de Tournai, septembre 2014), disponible sur mon site http://etiennechome.site/theologie/).
Vivent les distanciels dans le ciel de ce réveillon réchauffé omicron-ondes !
« Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes, car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde » (Desmond Tutu).
Toi, dont l’amour se penche Jusqu’à mon cœur d’enfant, Dont l’aile douce et blanche Me couvre et me défend, Quand je fais ma prière, Le soir et le matin, Au ciel, à notre Père, Oh ! répète-la bien. On dit qu’à l’âme pure, Tu parles quelquefois. Rends-moi, je t’en conjure, Attentif à ta voix. Pour garder l’innocence Je fuis mes ennemis. Oh ! sois mon espérance, Ange du paradis. Quand, sur l’étroite route Qui mène l’homme au bien, Mon pied se lasse ou doute, Tends-moi vite la main ! Ah ! de notre demeure Éloigne la douleur, Et si ma mère pleure, Que ce soit de bonheur ! Que par ta vigilance, Conservent leur fraîcheur Les lis de l’innocence, Sur mon front, sur mon cœur. Des pas de mon jeune âge Céleste conducteur, Qu’un jour mon cœur partage Ton éternel bonheur (H. Gauthier).
« Pressentiez-vous qu’un jour ma voix, assemblant vos rires, vos plaintes, ferait de vos doux désarrois une flamme jamais éteinte ? » (Anna de Noailles, Les Forces éternelles, 1920, p. 202, s’adressant à ses « poétiques grand’mères »).
« Vous croyez en votre Bon Dieu pour vous rassurer. Vous tranquillisez ainsi vos peurs existentielles… » ai-je entendu un jour de quelqu’un qui dénonçait la « religion, opium du peuple ». C’est vrai, dans notre élan spontané de religiosité, nous créons nos dieux à l’image de nos propres projections, cela nous rassure.
Par contre, quand nous sommes visités et mis en route par Celui qui est dans cette crèche et finira sur la croix, nous ne prions plus pour qu’Il agisse, mais parce qu’Il est en train d’agir, et ce bien différemment de nos projections !
Chaque appel dans ma vie m’a fait sortir de ma zone de confort et de mes sécurités, pour oser l’audace de la foi et le don de soi, jusqu’à en mourir… (de cette bonne mort qui vous fait entrer un peu plus dans la Vie véritable de l’Amour).
Pour approfondir, lire l’éclairant François Varone, Ce Dieu absent qui fait problème, Cerf, 1981
+ écouter Christiane Singer dans la précieuse vidéo qui s’ouvre par un athéisme sain : https://www.youtube.com/watch?v=98kOHBhCn6A « rien ne nous est donné pour nous écraser, il y a une force d’apprentissage dans chaque réalité qui nous visite. Souvent, c’est le mal-être qui va nous mettre en chemin, qui va nous faire obliquer, nous faire partir dans une direction qui sera plus véritable, qui répondra davantage à notre appel, à notre désir profond. Quelqu’un sans crise risque de flotter à la surface des choses, quelqu’un qui n’a jamais été confronté à une maladie, à une difficulté, il lui manquera quelque chose. […] Tout ce qui nous rencontre a un visage secret, a un message. Même ce qui nous fait le plus souffrir nous délivrera un jour son vrai visage. Cette assurance nous donne de ne pas être perdu dans la souffrance du premier degré, d’entrer dans la tension de ce qui va se révéler derrière ».