Ne pas toucher aux jeux de pouvoir. Recadrer sur les enjeux

Le jeu de pouvoir, c’est comme le sparadrap du Capitaine Haddock : à peine tu le touches pour t’en débarrasser qu’il te colle ici ou là.

« La meilleure manière de sortir des jeux de pouvoir est de ne pas y entrer, en évitant soigneusement d’offrir à l’autre quelque prise à partir de laquelle il pourrait s’accrocher en vue d’une emprise. De même qu’on évite de toucher du poison, de même le négociateur expérimenté se garde bien de manipuler les manipulations. Il est averti du fait que certains utilisent sciemment l’attaque personnelle, le vieil argumentum ad personam, lorsqu’ils sont en position difficile. Il connaît les antidotes aux forces centrifuges par lesquelles un conflit d’intérêts dégénère en rivalité de personnes. Il ne s’émeut pas de l’écume de la négociation, il a appris à ramener la discussion dans les eaux plus profondes des intérêts à considérer, sachant que le plus souvent, le mieux est d’ignorer les attaques personnelles, la mauvaise humeur, les plaintes, les jeux d’influence négative. Restant lui-même concentré sur le problème à résoudre, il exerce une influence positive qui entraîne l’autre à se recentrer sur les faits objectifs, les préoccupations, les motivations profondes et les intentions légitimes. Il empêche les faux problèmes de prendre le pas sur les objectifs de la rencontre. Il s’y est préparé et il a intégré les techniques qui renforcent les comportements coopératifs, son attitude droite et ferme décourage les attaques. Il sait aussi qu’une bonne part des jeux d’influence vient des murs des préjugés, des malentendus, des craintes respectives, des systèmes de défense qui font barrière.

C’est tout cela qu’il faut vaincre, et non son interlocuteur. Le bon négociateur ne se trompe pas de cible. Il a du talent lorsqu’il réussit à exploiter l’énergie des assauts pour approfondir les enjeux de fond. Il relance par une question qui repart à la recherche des informations utiles, sans prêter attention à la tentative de déstabilisation qui va simplement retourner à son auteur comme un boomerang. Bien circonscrit, un tas de braise ne s’étend pas. Il s’éteint de lui-même, se réduisant en cendres inoffensives » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p.137-138).

Ave César

Avē Cæsar, moritūrī tē salūtant =
Salut César, ceux qui vont mourir te saluent.
La seule attestation historiquement fondée de cette célèbre phrase date de l’an 52 : elle a été prononcée par des condamnés à mort forcés de combattre, au bord du lac Fucin, lors de la naumachie (bataille navale) reconstituée par et pour l’Empereur Claude. C’est très abusivement que la phrase a été mise dans la bouche des gladiateurs (par notamment Astérix et les petits Belges qui ont reçu largement le patrimoine des Latins pendant leurs cours ‘en Humanités’, c-à-d pendant leurs études secondaires…).

Quel est le comble pour un acteur
qui aimerait être comme un dieu ?
Réponse : jouer le rôle de Jules César
en parlant de soi à la troisième personne…

Qui joue avec l’épais, périra par les pets.
Qui joue avec mboté, périra par mmmm beauté…
(‘mboté’ en lingala signifie ‘salut !’)…

15 jours déjà…
Mboté À-l’un Delon parti vers le Large,
sur cette barge-haut,
vers cet Autre, là où, De-long en large,
?bargeot?,
tu en mènes et emmènes large ?

une vie après la mort ?

« Tiens ton souffle en enfer et ne désespère pas ! Tu as le sentiment que plus rien ne tient ni ne te tient, mais il reste ce souffle qui te traverse et te garde néanmoins en vie. Concentre-toi sur ce souffle, inspire cet air qui te vient d’ailleurs et, en expirant, chasse ce qui t’encombre et t’étouffe !

Tu ne nies pas l’enfer où tu te trouves ; tu mets toute ton attention sur ce souffle ténu mais têtu qui te parle encore de la vie.

Et c’est à travers ton corps que le souffle d’une Présence va te parvenir peu à peu à mesure que la paix t’envahira »
(Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais).

Progrès ?

« Le plus grand malheur des hommes, c’est d’avoir des lois
et des préjugés qui les empêchent de voir la vérité »
(Voltaire, au XVIIIe siècle des Lumières).

« L’homme a beau étendre le cercle de ses idées, sa lumière n’est toujours qu’une étincelle promenée dans la nuit immense qui l’enveloppe »
(Pierre-Joseph Proudhon, au XIXe siècle).

« Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde »
(Albert Einstein, au XXe siècle).

L’été météorologique / calendaire

C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.

Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !

Gourmets logiques,
dégustez mes bons mets téléologiques !

Le rêve fait sa part du chemin

« Un rêve prend naissance dans le monde du coeur, voisin du territoire de l’âme, lui-même contenu dans l’espace infini de la Vie. Le rêve se nourrit, s’entretient, s’apprivoise, comme un petit animal timide se demandant s’il a réellement le droit d’exister. On ne va pas à la chasse au rêve. C’est lui qui nous choisit et se présente à nous …

Et il est joueur, … tellement que parfois, de notre place, on peut vite prétendre qu’il abuse de notre patience, de notre temps, de notre espérance, et même de notre santé… Il sait se faire attendre, se faire oublier, puis rejaillir au détour d’une pensée, d’un visage, d’un souvenir, d’une odeur, pour occuper à nouveau tout l’espace, qui parfois déborde par nos yeux.

Le Rêve est une Conscience intelligente qui a besoin de se construire et de se parer, avant de nous inviter à danser. … Il a pris racine au plus profond de nous, en y semant une petite étoile fragile et pâle qu’il ne tient qu’à nous de faire grandir. Le rêve porte la fréquence d’un autre monde, celui du futur dans lequel il existe déjà. Et ce n’est que lorsque notre propre fréquence s’accorde à la sienne, qu’il se laisse glisser doucement du Futur vers le Présent, où il consent enfin à se matérialiser. Ainsi, le rêve fait sa part du chemin, jouant avec l’espace et le temps, il nous teste à son gré : « Me veux-tu réellement ? » Il souhaite être mérité, aimé, chéri, honoré » (Béa, La Team stellaire).

Session IFS

En nous offrant les moyens concrets d’une présence à soi et d’un dialogue intérieur, l’IFS (Internal Family System) a changé radicalement ma vie et celle de centaines de personnes autour de moi, pour qui il y a eu un avant et un après la découverte de ce protocole pratique et profond, qui est en totale harmonie avec la démarche spirituelle de reconnaître Dieu à l’intérieur de soi.

Au plaisir de vous accueillir dans la session à l’ICJM renseignée dans l’affiche ci-dessous !

Le vocal qui bloque

« Une catastrophe crée son lot d’incertitudes et, en situations d’urgence, les intervenants n’en savent souvent pas plus que vous. Hélas, la désinformation et les rumeurs se dispersent alors aux quatre vents : de bouche à oreille bien sûr, mais surtout par les médias sociaux. Cela peut causer un grave tort aux personnes touchées, ainsi qu’aux efforts des intervenants, dont les organismes humanitaires. Une personne qui fait circuler de fausses informations  n’est pas nécessairement de mauvaise foi. Néanmoins, en crise, jouer au journaliste en herbe peut gaspiller de précieuses ressources » (Croix-Rouge canadienne sur son ‘blogue’, pour que ça ne bloque plus !).

Renaître

« Renaître, c’est être déloyal envers mes géniteurs. C’est donner la mort à quelque chose qu’ils ont créé, c’est tuer leurs fantasmes. C’est les décevoir, en faire des orphelins.

Renaître c’est naître à nouveau du même père et de la même mère. C’est les rencontrer pour la première fois, les accueillir, les regarder, et enfin les aimer.

Renaître c’est oser mourir sans savoir ce qu’est renaître, c’est oser le vide. C’est vivre la mort et faire mourir la vie.

Renaître c’est quitter un instant ce monde. C’est long et c’est court à la fois, c’est du ‘je ne sais plus’ dans du ‘je ne sais quoi’, pour une fraction de seconde.

Renaître, c’est accepter de quitter le connu pour plonger dans l’inconnu. C’est découvrir que l’inconnu ne m’est pas tout à fait inconnu.

Renaître c’est dire au revoir à mes amis, à ma famille, à mon conjoint. C’est les rencontrer à nouveau et les aimer tels qu’ils sont.

Renaître c’est perdre la bataille, déposer les armes, dire au revoir à la guerre et bienvenue à ce qui EST.

Renaître c’est me donner au divin, c’est immerger mon corps dans l’Eau, c’est me laisser porter par le Vent, c’est jouer avec le Feu et donner mes cendres à la Terre. Renaître, c’est me désintégrer, me recycler et servir l’humanité.

Renaître, c’est éclater les cellules, les générations, pour qu’elles se rassemblent à nouveau. C’est quitter le Tout pour rencontrer le Rien, c’est laisser le Rien pour accueillir le Tout.

J’en suis là… » (Ivanne Binetruy).