« Une police bien faite est le chef d’œuvre de la civilisation ; celui de la morale serait de la rendre inutile » (Jean Mabire).
« Une bonne force de police est une force qui attrape davantage de délinquants qu’elle n’en emploie » (Wikiberal, qui est l’encyclopédie en ligne, gratuite et collaborative, dédiée au libéralisme et au libertarisme).
« L’amour est la seule religion, le seul Dieu, le seul mystère qui mérite d’être vécu. L’amour ne connaît pas de devoir. L’amour est un plaisir, une joie » (Osho).
« Je suis un athée chrétien » (Michel Onfray, philosophe sur pattes de plateaux médiatiques dont les contradictions multiplient les pattes hics, jusqu’aux crises (de foi et de foie) hépatiques ! bien plus soucieux de provoquer des ébats publics que d’éclairer par une pensée académique).
« Michel Onfray ? Un petit maître-penseur de la doxa, passé de la gauche libertaire à une forme de populisme conservateur ! » (Jonathan Sturel, La contre-histoire de Michel Onfray).
« En tuant cette vieille femme, c’est sa propre âme que Raskolnikov avait tué. […] Sonia sourit au prisonnier d’un air aimable et heureux, mais, selon son habitude, ne lui tendit la main que timidement. […] Mais cette fois, leurs mains ne pouvaient rompre leur étreinte. […] Soudain, et sans que le prisonnier sût comment cela était arrivé, une force invincible le jeta aux pieds de la jeune fille. Il se mit à pleurer en enlaçant ses genoux. Au premier moment, elle fut terriblement effrayée et son visage devint mortellement pâle. Elle bondit sur ses pieds et le regarda en tremblant, mais, au même instant, elle comprit tout… Un bonheur infini rayonna dans ses yeux. Elle comprit qu’il l’aimait, oui, elle n’en pouvait douter. Il l’aimait d’un amour sans bornes ; la minute si longtemps attendue était donc arrivée !
Ils voulaient parler, mais ne purent prononcer un mot. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Tous deux étaient maigres et pâles, mais ces pauvres visages ravagés étaient illuminés par l’aube d’un avenir renouvelé, d’une résurrection complète faisant passer à une vie nouvelle. C’était l’amour qui les ressuscitait. Le cœur de l’un enfermait une source de vie inépuisable pour l’autre. […] Mais ici commence une autre histoire, celle de la lente rénovation d’un homme, de sa régénération progressive, de son passage graduel d’un monde à un autre, de son entrée dans une réalité nouvelle, jusqu’alors entièrement insoupçonnée » (Fiodor Dostoïevski, finale de l’épilogue de Crime et châtiment).
« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres, de voir les cents univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est » (Marcel Proust).
Dans “la fontaine de jouvence”, jouvence signifie jeunesse (du latin juventus).
Ces 11 au 13 novembre 2025, nombreuses ont été les aurores boréales dans notre ciel nocturne tout dégagé.
Logique ! le Soleil suit un cycle d’activités magnétiques d’environ 11 ans, alternant entre phases calmes et phases intenses, avec un « maximum solaire » à son plus haut niveau d’activité.
Le cycle solaire actuel a débuté en 2019 et a atteint son maximum début 2025. Voilà pourquoi, en ce moment, des aurores boréales sont observées jusque dans le sud de l’Europe. Car le Soleil produit davantage d’éruptions et de vents solaires, avec projection de particules en direction de la Terre qui, en pénétrant dans la partie haute de notre atmosphère, entrent en collision avec les atomes et molécules de l’air (essentiellement oxygène et azote). Ces collisions transmettent de l’énergie aux gaz, qui deviennent « excités ». En revenant à leur état normal, ces gaz émettent de la lumière : verte quand il s’agit d’oxygène en basse altitude et rouge quand il s’agit d’oxygène en haute altitude (au-delà de 200 kms) ; quant à lui, l’azote jouit dans les bleue, violette et rose (le plus rare). Leur joie qui se voit après l’orgasme, quoi… Comme dans mon cœur magnétisé et tout excité après chaque rencontre authentique !
Une aurore est un phénomène électromagnétique et lumineux, non pas thermique ou chimique. Les particules ne brûlent pas : elles transmettent leur énergie aux gaz de l’atmosphère. Il n’y a pas de combustion ; juste électromagnétisme…
Voir aussi mon post rédigé quand j’étais à Rovaniemi, en Laponie : https://etiennechome.site/aurore-boreale/
Il n’y a aucune différence entre pieuvre et poulpe : « poulpe » est le terme officiel et scientifique ; « pieuvre » est un terme populaire, venu de Victor Hugo dans Les travailleurs de la mer (1866). C’est l’invertébré le plus intelligent du règne animal, avec ses neuf cerveaux : un central et un dans chaque bras ; cela permet une coordination et une autonomie de chaque bras qui dispose ainsi de sa propre instance de décision. Ce cerveau d’environ 500 millions de neurones répartis en 9 endroits permet une forme d’intelligence décentralisée, avec des capacités d’apprentissage, de mémoire et de manipulation impressionnantes. En outre, chacun de ses huit bras est muni de ventouses capables de goûter et de sentir. Last but not least, une pieuvre a trois cœurs, dont deux cœurs branchiaux pompant le sang vers les branchies. Son sang est bleu car cuivré (le cuivre convient mieux que le fer pour transporter l’oxygène dans les les profondeurs marines froides et pauvres en oxygène).
L’ADN d’un poulpe est exceptionnel : son génome qui possède +/- 33000 gènes codants (seulement +/- 25000 chez l’humain) est tellement complexe et unique, si éloigné des autres mollusques, que certains chercheurs osent l’hypothèse de son origine extraterrestre ! Avec une peau capable de se métamorphoser, elle a des allures de science-fiction, non ? Pour pouvoir répondre au mieux à des changements de température ou d’environnement, la pieuvre est capable d’éditer son ARN messager sans modifier son ADN. Cette capacité d’adaptation (appelée « édition post-transcriptionnelle de l’ARN »), très utile en particulier à son système nerveux, lui permet de produire des protéines légèrement différentes ou avec une fonction modifiée par rapport à ce qui était initialement prévu par l’ADN.
Avec une sagacité qui échappe à beaucoup, le prince Laurent de Belgique (frère du Roi) s’est exclamé : « Est-ce que tu peux t’imaginer une seconde la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un poulpe, et d’avoir son expérience ? » (interview diffusée en 2013 à l’occasion de ses 50 ans).
« Là où Dieu a un temple, le diable aura une chapelle » (Robert Burton).
Saboteur (roman de Christophe Schriber) : l’histoire d’un homme qui est tellement heureux qu’il a envie de devenir malheureux, pour voir ce que ça fait. Il n’a jamais été malheureux et il est persuadé que les gens qui le sont ont un truc en plus. Il décide alors de saboter sa vie, jusqu’à arriver au fond du trou !
« Le diable ne voulant pas travailler sans salaire, n’apprit pas le métier de sabotier » (Paul Sébillot, qui mourut à la fin de la WW1, en 1918). Le sabotier est celui qui fabrique les sabots ? sur ‘ses-billots’, dirait Sébillot ?