« Ne me chasse pas ! » (Ysa Ferrer) :
Tout ça ne me dit rien qui vaille.
Tu sais que je ne suis pas de taille
à affronter tes représailles.
Un peu de peinture qui s’écaille,
ça n’est pas un train qui déraille.
Les autres n’étaient qu’un feu de paille
pour échapper à la grisaille.
Je sais que j’ai mis la pagaille.
Mais il n’y a que toi qui m’ailles.
Ne me chasse pas.
Ne me chasse pas.
Ne me chasse pas.
De chez toi, des chez moi, de chez nous
Ne me classe pas,
ne m’efface pas,
ne me casse pas.
Maintenant que je suis à genoux,
c’est sûr, je ne mérite pas la médaille.
Toi, tu as su rester sans faille.
Le temps n’est plus aux fiançailles
mais n’en faisons pas des funérailles
aussitôt après la bataille.
Il faudra bien qu’on débroussaille.
si tu veux de vraies retrouvailles.
Un amour, ça se ravitaille.
S’il y a une porte qui s’entrebâille,
je reprendrai le gouvernail.
Mais il y a un dernier détail.
Ne me chasse pas.
Ne me chasse pas.
Ne me chasse pas.
De chez toi, des chez moi, de chez nous.
Ne me classe pas,
ne m’efface pas,
ne me casse pas,
maintenant que je suis à genoux.