Quelques fleurs d’Omar Khayyam :
Quiconque arrose dans son coeur la plante de l’Amour
n’a pas un seul jour de sa vie qui soit inutile.
Rapide passe la mystérieuse caravane de la vie.
Que pas une respiration de tes jours ne soit sans joie.
Personne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme.
Nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences.
Sauf au cœur de la terre, nous sommes sans asile…
Bois du vin ! Ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin ?
Cette poussière, cette ordure
Ces os épars étaient jadis
La forme lumineuse et pure
D’une femme aux blancheurs de lys.
Jetant des rayons de tendresse […]
Ce que vous êtes, nous l’étions ;
Vous serez ce que nous sommes.
Voici les sages près des fous ;
Plus de brunes ici, ni de blondes.
Vous qui passez, regardez-nous,
C’est le dénouement de ce monde.