« Le serpent était le plus nu/rusé des animaux des champs » (Genèse 3,1). Il y a un jeu de mots en hébreu entre “nu” et “rusé”, qui sont deux sens de la racine עֵרֹם .
« Les yeux d’Adam et Ève s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus/rusés » (Genèse 3,7).
Le serpent leur transmit une drôle de ruse : à la fois cachée et sans plumes ni poils : « J’ai entendu ta voix, mon créateur, dans le jardin et j’ai eu peur, parce que je suis nu/rusé, et je me suis caché » (Genèse 3,10).
« Toi qui te disais : “J’escaladerai les cieux ; plus haut que les étoiles de Dieu j’élèverai mon trône ; j’irai siéger à la montagne de l’assemblée des dieux au plus haut du septentrion, j’escaladerai les hauteurs des nuages, je serai semblable au Très-Haut ! Et tu te retrouves finalement en enfer, au plus profond de l’abîme » (Isaïe 14,13-15).
« Dépouillé de sa royauté divine,
privé de ses lumières divines,
Saül s’étiola » (1 Samuel 15,23).