Cette nuit-là, quels combats… Comme Jacob dans son Pénuël / face-à-face avec El (Genèse 32, 31), sur cette colline de con-frontation / front contre front. Au départ, quel charivari chaotique : de mon humanité blessée et limitée, tout ce qui sort se plaint dans ses douleurs… Peut alors commencer, dans les profondeurs, la lente transfusion sanguine : goutte à goutte qui renouvelle en douceur tout le système, jusqu’à l’aube : je suis à nouveau, je suis qui je suis, enfant de Dieu. L’accueil de ma divine filiation est re-création et engendrement de vocation. Tout redevient possible, simple, ouvert, paisible. Il y eut un soir de noir, il y eut un matin de bien. Dans le monde arabe, bon-jour = sabah-al-rer = matin de bien !Voici le vitrail de la colline de Pénuël, projet communautaire à côté de chez moi où je souhaite que nous passions
des con-traintes fraternelles
à la Vie fratéternelle :