« Dans les premiers temps où je me trouvais à Ars, je voyais un homme qui ne passait jamais devant l’église sans y entrer : le matin quand il allait au travail, le soir quand il en revenait. Il laissait à la porte sa pelle et sa pioche. Et il restait longtemps en adoration devant le Saint Sacrement. J’aimais bien ça. Je lui ai demandé une fois ce qu’il disait à Notre-Seigneur pendant ces longues visites qu’il Lui faisait. Savez-vous ce qu’il m’a répondu ?
« Monsieur le Curé, je ne Lui dis rien, je L’avise et Il m’avise.
Je Le regarde et Il me regarde ».
Ainsi soit-il ! Lorsque nous sommes devant le Saint Sacrement, nous ouvrons notre cœur, le Bon Dieu ouvre le Sien. Nous allons à Lui, Il vient à nous, comme un souffle de l’un à l’autre » (Jean-Marie Vianney, Saint Curé d’Ars, 1786-1859).