Origine : il y a 180 ans, les Zouaves étaient des soldats algériens kabyles enrôlés dans l’armée française (leur tribu d’origine = les « zwawis », devenus « zouaves » en français). Ils se reconnaissaient tout de suite par leur uniforme unique (très épicé d’allure orientale) mais aussi par leurs traditions atypiques, jugées exubérantes et leur caractère volontaire voire téméraire et bravache…
« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière » (Edmond Rostand, Chantecler, 1910).
« Noël, c’est le printemps de l’esprit ; c’est tout promesse » (Émile-Auguste Chartier, dit Alain, Les saisons de l’esprit, 1935).
« Que la Sainte Famille de Nazareth soit pour chacun de nous un modèle de vie dans la simplicité et dans la foi, dans l’écoute de la volonté de Dieu et dans la solidarité avec les plus pauvres » (Pape François).
En ce dimanche entre Noël et le Nouvel An, bonne fête de la Sainte famille !
Un jeune rabbin fut introduit auprès d’un grand maître du hassidisme, qui lui demanda : — Qui es-tu ? — Je suis, dit le jeune homme, le petit fils du rabbin Untel, qui… — Je ne t’ai pas demandé qui était ton grand-père ! Je t’ai demandé qui tu es, toi…
La plus décisive retraite de ma vie : l’Intensif « Qui suis-je ? », une pratique très simple et répétée de dyade en dyade, alternant les positions d’écoutant et de communiquant.
Une technique est enseignée, combinant la contemplation et la communication vraie dans un cadre précis qui permet à chaque participant de s’ouvrir en toute sécurité à l’Essentiel de sa vie, en traversant pas à pas ses illusions, en se libérant pas à pas de ses identifications. L’exploration de la question « Qui suis-je ? » vise l’expérience directe de sa véritable Nature.
Ces 4 jours s’adressent à toute personne, quelles que soient ses convictions philosophiques et religieuses, intéressée de se rencontrer en vérité, en intimité avec soi-même, au-delà de son histoire, ses croyances, ses émotions, ses blessures, ses conditionnements, etc.
En Belgique, du 1er au 5 avril 2025. À l’île Maurice, du 28 mai au 1er juin 2025.
Cela te parle ? Tu peux me contacter en MP.
(Image : L’oiseau de la connaissance de soi, peinture de 1650).
Pour ma part érudite, « El » est le chef des dieux du panthéon cananéen (qui était vénéré dans le Levant). « Elohim » dans la Bible peut se traduire par le dieu des dieux…
Pour ma part potache, en anglais, « No-El » serait la fin des dieux dans la naissance de Dieu ? Noël : nos-ailes de confiance en Lui tandis que nos yeux se sont ouverts sur nos idoles, nos fausses sécurités et chimériques assurances…
« L’essentiel, dans l’enseignement de l’art de la vie, ne peut être perçu par la seule raison. C’est probablement pour cela qu’aux questions vitales que les assoiffés ne peuvent s’empêcher de poser, ceux qui ont goûté, senti, perçu la réponse ne peuvent offrir que des histoires, des contes, des fables, des confidences, des choses un jour vécues, bref ce que j’appellerai, faute de mieux, des nourritures amoureuses. Car il ne s’agit pas de faire comprendre, d’enfermer l’indicible entre les murs de la seule raison, mais de donner à savourer un goût, un parfum, ou d’allumer une lanterne et d’éclairer non pas une de ces réalités incassables et tyranniques dont on ne sait trop que faire, mais une impalpable présence » (Henri Gougaud).
Paradoxe des paradoxes, la vie orthodoxe est paradoxe. Les bons contes font les bonnes nuits…
Dans l’histoire que nous racontons à un enfant avant de s’endormir, nous faisons intervenir des monstres à dormir debout, tout en drapant le récit des atours du réel. Serait-ce parce que les fictions cauchemardesques dégagent finalement un goût de sacré qui a le pouvoir bien réel de réparer les esprits et les cœurs ?
Sacré humain quand ça crée la puissance étonnante du conte !
« À dix-huit ans, j’ai vieilli. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner mes traits un à un, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Entre dix-huit et vingt-cinq ans, mon visage est parti dans une direction imprévue. Au contraire d’en être effrayée, j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture » (Marguerite Duras, L’amant).
La prière des 4×20 ans :
Notre kiné, qui êtes osseux Que nos articulations soient certifiées Que notre squelette tienne Que nos os emboités soient fermes sur la terre comme ossuaire Donnez-nous aujourd’hui nos massages quotidiens Pardonnez-nous nos gémissements Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont massés Ne nous laissez pas succomber à la décalcification, Mais libérez-nous du mal de dos. Voltarmen
« Pourquoi un dattier perd-il ses feuilles en automne ? Pourquoi chaque beau visage devient-il dans la vieillesse ridé comme le dos d’un lézard lybien ? Pourquoi une tête chevelue devient-elle chauve ? Pourquoi est-ce que la force du lion faiblit jusqu’à disparaître ?
Ils ont mis des robes empruntées et prétendu qu’elles étaient les leurs. Dieu reprend les beaux vêtements, pour qu’ils apprennent la fugacité de la robe de l’apparence. Leur lampe est allumée par une autre lampe. Il est temps de le reconnaître et d’en rendre grâce avec gratitude » (Rûmi, La vieillesse).
« Souviens-toi de ton Créateur avant que s’obscurcisse le soleil, au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les personnes vigoureuses qui cessent, l’une après l’autre, de moudre, quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons, lorsque l’humain s’en va vers sa maison d’éternité et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue, avant que le fil d’argent se détache, que la lampe d’or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle de vie à Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, tout est vanité ! » (Qohéleth, 11).