Quitte ta robe de tristesse, Revêts ta parure de joie, Enfile tes sandales de pèlerin, Prends avec toi ceux qui te sont confiés, Viens, suis-Moi…
Je te montrerai une Terre Nouvelle. Là-bas, il n’y aura plus ni larme, Ni souffrance, ni deuil… La mort n’existera plus. Viens, suis-Moi…
Tu emporteras pour seul bagage, Ta confiance et ton humilité enfouies dans ton petit cœur d’enfant. Ainsi tu comprendras à quel point Je t’aime Viens, suis-Moi…
Allons-y, ne tardons pas Demain, il sera trop tard. Je te conduis vers la Terre Promise Là où personne ne pourra jamais plus nous séparer. Et nous vivrons bienheureux pour l’Éternité. Oh viens, je t’en prie, suis-Moi.
« Roulez, roulez Mesdames les grues Votre maison est abattue Vos petits qui sont dedans Y crient tant qui pouvant » (chant dans la Gironde).
« La grue est, en Occident, un symbole commun de sottise et de maladresse, sans doute en raison de l’allure gauche de l’oiseau posé sur une seule patte, faisant le pied de grue ! Toute autre, la tradition initiatique bambara, qui voit dans la grue couronnée l’origine de la parole. Dans une tirade épiphanique, on lit ces mots : « Le commencement de tout commencement du verbe est la grue couronnée. L’oiseau dit : je parle. La grue couronnée réunit par son plumage, par son cri et par sa danse nuptiale les trois attributs fondamentaux du verbe » ; beauté (il passe pour le plus beau des oiseaux) ; son (il serait le seul à infléchir la voix quand il crie) ; mouvement (sa danse à l’époque des amours offre un spectacle inoubliable). C’est pourquoi on affirme que les hommes ont appris à parler en l’imitant. Mais la raison profonde de la valorisation de cet oiseau résulte de la conviction qu’il est conscient de ses dons, qu’il a la connaissance de lui-même. C’est donc en sa qualité de symbole de la contemplation de soi-même que la grue couronnée est à l’origine de la parole de Dieu, de la connaissance que l’homme a de Dieu. Le raisonnementimplicite et intuitif serait le suivant : l’homme n’a connu la parole concernant Dieu qu’à partir du moment où il s’est connu lui-même. Il laisse ainsi entendre que la connaissance de Dieu dérive de celle de soi-même. Tel serait le symbolisme profond de la grue couronnée » (Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles).
Une mère dit à son fils: – N’oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler. – Si c’est comme ça, je serai marin.
« Mettre au monde un fils est une très belle aventure pour une mère. Grâce au petit garçon, elle va abriter dans son corps l’ »autre sexe », le masculin, qu’elle ne connaît pas. Pour une mère, le fils est le petit gladiateur qui va conquérir le monde pour elle… C’est la réincarnation d’elle en homme. […] Dès les premiers jours, la « mère poule » est en route ! Toutes les études montrent que l’allaitement est beaucoup plus « collé-serré » avec un garçon. Les mamans s’adaptent plus volontiers à son rythme biologique veille-sommeil et se lèvent plus volontiers la nuit, comme si elles marquaient plus d’attention à ce petit être qui leur échappe et qu’elles appellent « mon petit homme »! […] Un garçon va vouloir tester, beaucoup plus tôt qu’une fille, son indépendance. Dès 2 ans, il cherche à s’échapper, loin devant sa mère, tout en la regardant du coin de l’œil, pour vérifier qu’elle est toujours là. Spontanément, les fils sont prêts à remplacer leur père, à devenir le « petit fiancé » de leur maman. […] Mère/fils : trouver la bonne distance. Le plus beau cadeau qu’une mère puisse faire à son fils, c’est de pouvoir l’aimer de temps en temps dans la proximité, de temps en temps « à distance », d’être attentive aux désirs de son fils, au besoin qu’il a de visiter le vaste monde. Il ne l’en aimera que mieux en retour et il sera un homme heureux. Ainsi, quelle que soit l’éducation qu’elles donnent, l’influence des mères sur leur fils est colossale pour les années à venir. Cerise sur le gâteau, ce sont elles qui détermineront en partie le choix de… la future épouse ! Dominatrice, exigeante, passive ? Souvent, le fils jettera son dévolu sur une femme qui ressemble à sa mère… Ou qui en est l’opposé, ce qui revient au même » (Catherine Marchi, https://www.parents.fr/enfant/education-et-vie-sociale/, 2017).
Deux mères parlent de leurs fils. – Mon fils est un saint. Il travaille dur, il ne fume pas et depuis deux ans qu’il s’est marié, il n’a pas regardé une autre femme. – Le mien, non seulement il n’a pas regardé une autre femme depuis 3 ans mais en plus, il travaille à heures fixes, prend à l’heure tous ses repas, fait de l’exercice tous les jours. Et il ne boit plus une seule goutte d’alcool ! – Comme vous devez être fière. – Oh oui ! Et il devrait obtenir sa liberté conditionnelle le mois prochain : pensez, la fête que je vais lui préparer !…
« Nous construisons tous notre réalité. Vivre dans un monde constructiviste, c’est se sentir responsable, au sens profondément éthique du terme, non seulement de nos décisions, de nos actes et de nos rêves, mais aussi, dans un sens beaucoup plus large de la réalité que nous inventons chaque fois que nous faisons des prédictions qui se révèlent d’elles-mêmes. Dans un monde constructiviste, il n’est plus question de confortablement rejeter la faute sur les autres ou sur l’environnement. […] Si nous avions conscience d’être l’architecte de notre propre réalité, nous saurions aussi que nous pouvons toujours en construire une autre, complètement différente. Nous serions, au sens premier du terme, des « hérétiques », c’est-à-dire des individus sachant qu’ils peuvent choisir » (Paul Watzlawick, L’invention de la réalité : Comment savons-nous ce que nous croyons savoir ? Contributions au constructivisme, 1996).
« Il n’est sous les cieux rien de plus doux qu’un regard de tes yeux ! » (Louise Ackermann).
« L’œil est hardi comme un lion, courant bondissant, s’élançant ici et là, au loin et près. Il parle toutes les langues, et il vous parcourt en un rien de temps. Quel flot de vie et de pensée une âme verse dans une autre âme, par l’intermédiaire du regard ! » (Ralph Waldo Emerson).
« Il faut savoir perdre un vairon pour gagner un saumon » (Proverbe hollandais).
« Pourquoi la folie des selfies ? Parce que le selfie est une invention psychologiquement géniale qui permet à chaque personne, pour chaque photo, de satisfaire en même temps son ego de photographe et son ego de photographié » (Bernard Pivot).
« Le cinéma a un point commun avec le timbre : la vocation d’envoyer des messages avec des images ! » (Antonio Banderas).
Ma traduction libre de quelques passages de « The Hill We Climb », déclamé par Amanda Gorman, à l’investiture de Joe Biden, 20/01/2021 :
« Le jour venu, où trouver la lumière dans cette ombre qui semble sans fin ? Le calme n’est pas toujours la paix. Les normes et les notions de ce qu’est le « juste » ne sont pas toujours justice. Et pourtant, l’aube est nôtre, avant même que nous le sachions. Dans nos différences, nous unir, sans échapper aux déconfitures, sans semer la division.
La Bible nous invite à envisager un monde où chacun peut s’asseoir sous son propre figuier et jouir de sa vigne sans peur. La victoire ne sera pas dans la lame de l’épée mais dans tous les ponts que nous faisons. C’est la promesse de se réjouir, gravissant la colline, si seulement nous osons. Si nous allions miséricorde et force, force et droit, alors l’amour devient notre héritage. Notre peuple, divers et beau, émergera, meurtri et beau.
Le jour venu, nous sortons de l’ombre, enflammés et sans peur. La nouvelle aube fleurit dans cette liberté que nous lui offrons. Car il y a toujours de la lumière, si seulement nous sommes assez courageux pour le voir, si seulement nous sommes assez courageux pour l’être. »
« Il n’y a pas deux personnes qui ne s’entendent pas. Il y a seulement deux personnes qui ne se sont pas encore assez écoutées » (Proverbe sénégalais).
« Écoutons-nous les uns les autres, montrons du respect les uns pour les autres. Le désaccord ne doit pas mener à la désunion » (Joe Biden, président d’États unis depuis plus de 2 siècles, 20 janvier 2021).
« Il est temps de mettre de côté la rhétorique hostile, de nous regarder à nouveau les uns les autres et de nous écouter. Pour progresser, nous devons cesser de traiter nos adversaires comme des ennemis. Ils ne sont pas nos ennemis, ce sont nos concitoyens » (Joe Biden, 7 novembre 2020).
« Chaque désaccord ne doit pas être une cause pour la guerre totale. Mettons fin à cette guerre « incivile ». Nous pouvons nous voir comme des voisins, pas comme des ennemis. Écoutons-nous les uns les autres, montrons du respect les uns pour les autres. Le désaccord ne doit pas mener à la désunion » (Joe Biden, 20 janvier 2021).