Article n° 1 :
Les violences structurelles cachées, selon Johan Galtung. L’image de l’iceberg
Article n° 2 :
Plus un homme dispose de pouvoir, de savoir et de richesse, plus il est capable d’habiller sa violence. Les plus forts parviennent à transformer leur violence directe et inter-personnelle en violence structurelle, impersonnelle. Le truc, c’est de la faire passer dans les mœurs, de camoufler l’exploitation en la logeant dans les coutumes + les structures de péchés, selon Jean-Paul II.
Article n° 3 :
L’enchaînement de 3 types de violences selon Helder Camara
grille d’analyse appliquée aux attentats en Israël, aux USA, à Maurice (esclaves), à Madagascar, en Pologne (Solidarnosc)…
Article n° 4 :
Le cercle vicieux de la contre-violence. La logique de la violence est circulaire.
Martin Luther King parle de la “spirale de la violence”:
peur => violence => haine.
Article n° 5 :
La passivité n’arrête pas la violence mais au contraire, elle la soutient, la renforce et la fait croître. La non-violence est plus à l’opposé de l’acceptation passive et de la résignation que de la contre-violence.
Étienne de La Boétie, Gandhi + Martin Luther King : la passivité des leurs (les Indiens pour Gandhi, les Noirs pour King) était un des piliers qui faisaient tenir debout les injustices (dans un régime colonial, pour l’un, dans une situation de minorité raciale discriminée, pour l’autre). Et de comprendre que le levier d’action contre l’injustice était de leur côté.
Article n° 6 :
L’imagination non-violente au service de la paix et de la justice
La mécanique de la violence enrayée par l’élément insolite
Des femmes battues régulièrement par leur mari
Automne 1989, le mur de Berlin s’effondre par des actions n-v
Des femmes d’un bidonville de Medellin, baignant leur bébé dans les flaques d’eau, à côté de la fontaine du Centre-ville.
Article n° 7 :
Tendre l’autre joue, ce n’est ni se résigner à la passivité ni s’embarquer dans une logique de représailles. C’est réagir au geste en prenant une initiative originale et même désarçonnante pour celui qui frappe. En effet, présenter la joue gauche, c’est empêcher qu’une nouvelle gifle d’un même ordre puisse encore être donnée : si l’autre veut à nouveau frapper, il devra utiliser non plus le revers mais bien l’intérieur de la main, ce qui revient paradoxalement à reconnaître comme son égal celui qu’il juge inférieur !
Article n° 8 :
Tendre l’autre joue, donner son manteau et faire 2000 pas
S’attaquer au mal qui nous est fait, sans rabaisser celui qui nous le fait
Article n° 9 :
D-I-A-P-O-S : la stratégie non-violente en 6 étapes
D pour définir l’injustice précisément
I pour Information rigoureuse
Article n° 10 :
Dans DIAPOS, A pour Analyse de l’injustice
L’injustice représentée comme une pyramide qui repose sur sa pointe
Article n° 11 :
Dans DIAPOS, P et O
Article n° 12 :
Dans DIAPOS, S + les grands principes de la non-violence
Article n° 13 :
La roue du changement de regard
Article n° 14 :
Distinguer la personne et le mal qu’elle fait.
La non-violence ne capitule pas devant l’oppression ou l’injustice ; elle s’acharne au contraire à les faire disparaître, mais elle n’exclut personne, même pas l’oppresseur, du processus qui conduira à la paix
La force de la non-violence, c’est d’empêcher les oppresseurs d’être
des bourreaux et d’empêcher les opprimés d’être des victimes.
Article n° 15 :
Comment faire entendre ma vérité ? Les 2 ères étapes du dialogue
1) Chercher à entrer dans la vérité de l’autre. Nous connaissons bien notre vérité, celle que l’autre ne comprend pas ou ne veut pas entendre. Mais si nous voulons que l’autre l’entende, disons-lui d’abord sa vérité, telle que nous essayons de la découvrir.
2) Ensuite, dire notre vérité à partir de nos infidélités à cette vérité
Article n° 16 :
À fin bonne, moyens nécessairement bons : la révélation vécue par Tolstoï, relayée à Gandhi puis à Lanza del Vasto qui a fondé la Communauté de l’Arche. « Ne rendez à personne le mal pour le mal. »
« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. »
La méthode de Gandhi tient en deux principes : 1) Combattre l’injustice en ne s’appuyant que sur la seule force de la vérité : faire la vérité, la dire en s’y tenant strictement, l’exposer aux consciences et sur la place publique, en en assumant les conséquences. 2) Renoncer, dans ce combat, à tout moyen violent. « Non-violence » est la traduction du mot sanscrit a-himsa
Article n° 17 :
La non-violence = ni passivité, ni contre-violence: le schéma conceptuel en lien avec le premier séminaire sur la gestion des conflits interpersonnels
Article n° 18 :
La parabole des avocats
Article n° 19 :
Corruption, quand tu nous tiens . . .
La corruption, c’est un compromis entre deux intérêts particuliers, qui va à l’encontre de l’intérêt général, en trichant sur les règles du jeu social.
Article n° 20 :
Pistes concrètes pour lutter contre la corruption
Lutter contre la corruption, en simple citoyen, c’est possible !
Autant la corruption fonctionne en cercle fermé (moins il y a de personnes dans le coup, moins c’est risqué), autant la lutte contre la corruption s’appuie sur la force que représente le grand nombre, quand il s’organise.
Autant quelqu’un glisse de l’argent sous la table parce qu’il y trouve un certain intérêt, autant il sera prêt à le refuser s’il y trouve un intérêt plus grand encore. Autant la corruption se pratique sous la table, autant la lutte contre la corruption bénéficie du grand jour.