Éveil de la conscience & effusion de l’Amour

L’enregistrement de la conférence est disponible sur le lien suivant :

https://www.facebook.com/ICJMPageOfficielle/videos/1053206355709834

Chaque personne présente a été invitée à accueillir et à recueillir ses expériences spirituelles les plus lumineuses, en entendant celles que je présenterai, à partir de mes pratiques d’émergence du Self dans l’IFS (Internal Family System, Dick Schwarz) et d' »Intensif Qui suis-je ? » (Enlightenment Intensive process, Charles Berner).

Un chemin passionné et passionnant de reconnaissance de notre être véritable.
Bienvenue à cette conférence hors de l’ordinaire, ouverte à tous, quelles que soient notre religion et notre philosophie de vie…

Merci si vous avez l’élan de diffuser cette invitation !

Pas chouette de nous maltraiter

Le renard et les raisins, fable de Jean de la Fontaine :

« Certain renard gascon, d’autres disent normand,
mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
des raisins mûrs apparemment,
et couverts d’une peau vermeille.
Le galant en eût fait volontiers un repas…
Mais comme il n’y pouvait atteindre :
ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
Fit-il pas mieux que de se plaindre ? »

Un obstacle sur notre route
et nous voici en train de réinterpréter la réalité,
histoire de disposer de bonnes raisons d’abandonner…

Pas chouette ce que nous nous faisons,
c’est pour notre pomme…

Je suis le Top model le plus adéquat pour moi

Victoria’s Secret, lingerie de luxe aux top modèles angéliques, affublées d’ailes : une machine de guerre pour vendre. C’est le numéro un de la lingerie aux États-Unis !
En lançant ses soutien-gorge Body, l’enseigne a pris sa guitare pour chanter son slogan « The perfect Body« , avant de corriger, vu les réactions : « The Body for every body« .

Commentaire de la photo jointe : « le patrimoine
architectural d’un pays est le miroir de sa société ! »

Pauvres papillons allant dans la nuit griller
leurs ailes sur la première lampe venue / veut-nue :

« Ange ou Démon, de par sa beauté, elle m’ensorcelle.
Nul besoin de prières pour capter son attention.
Alors que je m’approche, la Divine déplie ses ailes.
Ces yeux de braises provoquent en moi d’érotiques frissons.
Rien de plus sensuel me sortant de ma torpeur.
Hallucinante créature qui, en tout point, me fascine.
Aveugle obéissant, je me laisse aller sans heurts.
Nonobstant, j’ai peur ; mon âme d’amour se calcine,
Idolâtrant ma courtisane comme son pire esclave,
Soumis à ma diablesse, entravé par des fers,
Cerné par le Styx, un fleuve de haine fait de lave,
Qui sépare le monde terrestre des enfers »
(un Parisien qui s’est autoproclamé Perceval).

Tu ne vois que mon ombre ?

Ce projet m’a fait monter très haut dans l’enthousiasme,
tout excité que j’étais d’imaginer tous les possibles,
de créer à partir de ces nouvelles perspectives.
Les défis m’enchantaient, les inconvénients m’échappaient,
les petits cailloux dans ma chaussure à peine perceptibles…

Et puis, progressivement, le poids de nos inerties s’est refait sentir.
La réalité des contraintes s’est rappelée à moi.
C’est le temps où je démêle avec lucidité
ce qui relève de l’appel… et du fantasme…
Il y eut un soir, pétant toutes les limites.
Il y eut un matin, incarné dans la matière.

Bienvenue à l’un qui a crevé tous les plafonds !
Bienvenue à l’autre qui nous a fait prendre la poutre en face.
Les deux contribuent à l’humble accueil du monde
tel qu’il devient par nos enthousiasmes et
tel qu’il est encore par les résistances
qui nous immobilisent encore… 

La force de l’élan

Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau très chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans de l’eau tiède en train d’être chauffée, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température, pour finir ébouillantée.

Par contre, dans le saut en hauteur, il est contreproductif de commencer en mettant la barre d’emblée très haut. En franchissant les barres les plus basses, le sauteur s’enhardit et prend confiance en lui !

Qu’en quand sans cancans conclure ? ? ? ?

Dans nos pédagogies d’enseignement, le mode d’emploi est fourni avec l’apprenant. Et il convient dans tous les cas de partir de lui et de ses élans, pour ne pas en faire un bovidé ruminant et-lent, n’est-il pas ?!…

Aujourd’hui, 30 août, c’est la fête de la fraternité (dans l’hindouisme).
Happy Rakhi, dear Bro & Sister !

Vivre au centre de ma verticalité et mon horizontalité

Vivre centré = faire des choix de vie tels que
s’équilibrent mon axe vertical et mon axe horizontal
et que je me tienne le mieux possible en leur centre.

Si ma verticalité est très développée
sans que ne suive ma base horizontale
(c’est-à-dire un chemin concret de guérison
personnelle et de réconciliation interpersonnelle),
je risque d’être un mât sans bateau, à la dérive dans l’eau…
L’Amour a à éclairer pénétrer toutes
les ombres de mes cales-tombeaux.

Dans les termes inverses (belle humanité sans verticalité),
je risque d’être un bateau stagnant, sans mât, sans souffle,
sans avancées cruciales. Pour que mon travail thérapeutique
avance joyeusement jusqu’à l’Essence-Ciel, rien de tel
que d’expérimenter l’Amour, avec un grand A,
qui est aussi proche de moi
que la source l’est du ruisseau,
que l’oxygène l’est de mon souffle,
que le soleil l’est de cette étincelle de vie qui m’anime…

Belle journée ensoleillée de l’intérieur !

Mieux encore que de chercher le soleil derrière les nuages de pluie,
accueillir avec tendresse, l’une après l’autre, mes parts dépitées
jusqu’à ce que, touchées d’être ainsi accueillies,
elles fassent un pas de côté et laissent de l’espace
au centre, là où brille la source de lumière en moi.

Troubles de l’attachement

« Un bébé seul n’existe pas… » (Winnicott).

Pour le tout petit d’homme, la mère est un port d’attache (safe haven) servant de modèle pour la régulation émotionnelle. Le parent est la base de sécurité (secure base) pour l’exploration.

L’attachement insécure-évitant produit des stratégies d’indépendance forcée, d’autonomie compulsive, qui minimisent les émotions.

L’attachement insécure-résistant produit des stratégies de dépendance colérique, qui maximisent les émotions.

L’attachement sécure sauve de la dépendance, produit des liens chaleureux et empathiques (bonding), permet une bonne régulation émotionnelle.

Être heureux

« Être heureux, ce n’est pas avoir un ciel sans orage, une route sans accident, un travail sans effort, une relation sans déceptions.

Être heureux signifie trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans la peur, l’amour dans la discorde. Être heureux n’est pas une fatalité du destin, mais un exploit pour ceux qui peuvent voyager en eux-mêmes.

Être heureux, c’est arrêter de se sentir victime et devenir l’auteur de son propre destin. C’est marcher à travers les déserts, mais être capable de trouver une oasis au fond de l’âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie.

Être heureux, c’est ne pas avoir peur de ses sentiments et pouvoir parler de soi, avoir le courage d’entendre un « non » et trouver confiance dans la critique, même quand c’est injustifié. C’est embrasser ses enfants, câliner ses parents, passer des moments poétiques avec ses amis, même quand ils nous font du mal.

Être heureux, c’est laisser vivre la créature qui vit en chacun de nous, libre, joyeuse et simple. Que votre vie devienne un jardin d’opportunités de bonheur… qu’au printemps il soit un amoureux de la joie et en hiver un amoureux de la sagesse.

Être heureux ce n’est pas avoir une vie parfaite, c’est utiliser les larmes pour irriguer la tolérance.

Utilisez vos défaites pour entraîner votre patience. Utilisez vos erreurs avec la sérénité du sculpteur. Utilisez les obstacles pour ouvrir les fenêtres de l’intelligence. N’abandonnez jamais d’être heureux ; la vie est un spectacle incroyable » (morceaux choisis d’un partage de François, jeune de 86 ans).